L’organisation de coopération et de développement économique (OCDE) dit qu’elle n’a pas le droit d’importer des déchets dans un pays qui n’en est pas membre. S’il faut s’en tenir à ce point de vu, il faut tout simplement dire que s’il faut chercher l’origine des vêtements de mauvaises qualité, il ne faut peut-être pas la chercher au sein des 38 pays membres de cette organisation, même si le fait d’insister sur la qualité des articles n’enlève rien au fait qu’ils sont en partie responsables du désastre environnemental causé par cette activité en Afrique. Les pays importateurs n’ont pas les moyens de supporter tout seul le désastre écologique causé par les vêtements de seconde main. Même s’il faille que ce soit uniquement les africains qui gèrent leur déchets, ou ce que les vêtements de seconde main de qualité qu’ils ont importés sont devenus, quelle est cette activité commerciale dont la qualité de la marchandise n’est pas garantie ? On dirait une vente aux enchères sans garantie sur la qualité de la marchandise. Et c’est ce qui arrive quand on n’est pas bien structurer de l’intérieur. On se fait imposer n’importe quoi, parce qu’on a un besoin ou un ensemble de besoins comblés par des États qui ne seraient pas prêt à accepter chez eux, des catastrophes écologiques causées par la commercialisation des vêtements de seconde main.
Les africains comme beaucoup d’autres peuples, ont également besoin de vivre dans des environnements salubres. Si les pouvoirs publics ont du mal à veiller à ce que les environnements soient sains du fait des conséquences catastrophiques de cette activité mercantile sur leurs environnements, les pays exportateurs se doivent de financer la gestion des déchets générés par leurs produits, parce que les pays africains n’ont pas les moyens de s’en débarrasser convenablement, quand ils arrivent en fin de cycle. C’est aussi ce qu’on appelle la solidarité. Il ne faut pas uniquement se contenter de valoriser les bienfaits de la mondialisation, mais aussi assumé les désastres environnementaux qu’elle génère.
Une autre manière de stopper l’impact environnemental généré par ces vêtements en Afrique serait de moins produire, pour ne pas engendrer une surproduction dont une bonne partie des invendus vont demeurer dans la nature, notamment en Afrique. En plus de cela, il faudrait également une écotaxe pour chacun de ces produits importé, afin de régler de manière progressive les problèmes environnementaux générés par cette activité mercantile lucrative et désastreuse, sur le plan environnemental notamment en Afrique. En effet, à la différence d’une redevance qui est un prélèvement non obligatoire, la taxe carbone est un prélèvement obligatoire au profit d’un service public donné. L’Afrique en a besoin pour gérer ces désastres environnementaux qui auront, et qui ont même déjà des conséquences à l’échelle de la planète, et notamment dans les pays les plus pauvres, quand on sait qu’après l’agriculture et le transport, le secteur textile est le plus polluant au monde.
L’industrie textile produit des émissions nocives qui nuisent à l’environnement et à la santé humaine. Selon une étude publiée sur le site de footbridge, une offre de service imaginée et développée pour répondre aux enjeux d’une mode plus responsables, « cette industrie nécessite un nombre considérable de ressources (surtout pendant les premières phases de la production), et produit également de grandes quantités de déchets solides, notamment des textiles qui ne sont pas biodégradables. Par ailleurs, la teinture et le finissage des vêtements représentent environ 36% des rejets chimiques. »
Parler uniquement de recyclage C'est se contenter d'une piste de solution qui elle-même a également des impacts environnementaux. Ce dont l’Afrique a le plus besoin actuellement, c’est d’éradiquer ces déserts artificielles et restaurer totalement les cours d’eaux pollués par des textiles non-biodégradables qui ont colonisés des espaces, compromettant ainsi la santé des écosystèmes et celle de l’Homme en particulier.
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