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Infrastructures scolaires de qualité : Assurance de production d’un bon capital humain malgré les standings différents.

malumiereetmonsalut Par Le 07/11/2022 à 11:38 0

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Dossier

Education de qualité malgré les standing différentsL’aboutissement ou la réussite d’un véritable processus d’apprentissage nécessite des améliorations constantes. Image: Pixabay

Face au large éventail d’opportunités d’affaires, d’emplois et surtout de formations proposées à l’étranger et notamment dans les pays développés pour s’attirer des citoyens du monde, l’existence et la gestation d’établissements de références dans les pays en voie de développement sans omettre de préciser les rectifications ou améliorations des multiples limites d’un ensemble de système éducatif défaillant pour la plupart, montrent tout de même qu’il est tout aussi possible de produire des fruits de qualité partout en général et dans les coins les plus reculés de l’Afrique subsaharienne en particulier à conditions que les gouvernements et leurs multiples démembrements aient vraiment à cœur de faire quelque chose de bon et meilleur au cours du temps car, que l’on soit en ville ou en campagne, on doit disposer du minimum nécessaire à savoir : Des espaces à l’abri des intempéries, du matériel didactique même s’il est incomplet, des communautés qui manifestent vraiment le désir de voir leur écoles évoluées et produire de bon fruits, des enseignants de qualité bien rémunérés et surtout une réelle volonté politique de changer les conditions de travail des enseignants et d’apprentissage des élèves dans une sous-zone Afrique qui concentre à elle seule la plus grande population non scolariser du monde soit 30% selon une enquête du Fond des Nation-Unies pour l’Enfance datant d’Avril 20231.  

Cette détermination à faire quelque chose de mieux avec le temps dans le contexte camerounais en particulier est un processus sérieux au cours duquel tout est mis en œuvre progressivement afin que celui qui est au centre de l’apprentissage c’est-à-dire l’élève ou l’étudiant reçoive des enseignements de qualité quel que soit l’endroit où il se retrouve. Mais même si la forte concentration des infrastructures scolaire dans les grandes métropoles répond tant bien que mal à une demande sans cesse croissante, l’état déplorable dans lequel certains apprenants reçoivent des enseignements en milieu rural donne à penser qu’on se trouve dans un autre Etat alors qu’il s’agit en fait du même. Et même si cette situation pourrait faire penser que les élèves des milieux ruraux sont des laissés-pour-compte, il faut tout de même préciser que la situation en milieu rural n’est  qu’une réplique miniaturisée de ce qui se passe en milieu urbain car certains établissements sont créés sans toutefois remplir les conditions requises. La création d’un établissement est devenu une opportunité d’affaire pour des promoteurs plus soucieux de se faire de l’argent que de remplir les conditions nécessaires à court, moyen et long terme, faute en partie à un laxisme généralisé ayant permis à un bon nombre de personne de faire tout ce qu’elles veulent alors que l’apprentissage tout comme la qualité des enseignements sont des exigences qui s’inscrivent dans un processus mobile de réussite sociale et non pas de stagnation dans une médiocrité qui favorise la prolifération des emplois indécents et des enseignants mal payés vivant pour certains dans une certaine précarité qui s’assimile carrément à une activité de bénévolats forcée qui ne favorise pas l’espérance d’un lendemain meilleur dans un présent désagréable et inattractif malgré les efforts déployés pour essayer de mettre un terme aux multiples problèmes.  

Le fait de poursuivre ses études en Afrique et au Cameroun en particulier ne signifie pas que la qualité de la formation sera mauvaise. Image source : commons.wikimedia.org

Processus d’apprentissage et amélioration continue des conditions de travail

L’aboutissement ou la réussite d’un véritable processus d’apprentissage nécessite des améliorations constantes. Il faut pour cela aller d’un point A qui est un point de départ, à un point de destination B qui est un objectif visé et non pas la copie conforme du point initial d’un projet de circonstance ou de construction de quelque salles de classe mal entretenues qui après quelques années par défaut d’entretien ou de maintenance se retrouveront dans des conditions déplorables. En 2024 en Afrique et au Cameroun en particulier des enfants reçoivent encore des cours dans des conditions précaires ou provisoires au sein d’établissements privés et publics de l’Etat aux aspects dénotant un degré de considération inquiétant couplé à une gestion scabreuse de la carrière des enseignants ayant donné naissance à un affairisme devenue insupportable au point d’avoir engendré une succession de mouvements de grève entre Février 2022 et début 2024 en partie à cause des années de travail sans salaires2, des affectations utiles ayant pris l’allure de plan stratégique en vue d’obligé des professionnels de l’Etat à aller monnayer au centre pour avoir un meilleur sort,  des enseignants qui vivent dans la précarité malgré une échelle indiciaire élevée, et des obligations sans mesures de sécurités garanties entre autres.

Parlant du système éducatif camerounais, un enseignant-chercheur fit savoir à ses étudiants au cours d’une unité d’enseignement qu’il (le système) ne forme que des chômeurs. Et il faut bien comprendre le mot employé. Le terme chômeur ici signifie bon à rien c’est-à-dire, sans qualification par défaut de pratique dans des universités qui souffrent d’un très grand déficit en plateau technique de qualité. Connaissant bien la nuance qui a été créée par l’opinion s’agissant notamment des termes chômage et sans emploi pour parler de ceux qui ont des diplômes académiques et se retrouvent pour la plupart obligés de se réfugier dans la « débrouillardise » pour arriver à survivre, cet enseignant a parlé de chômer dans le sens de certitude de ne pas obtenir un emploi avec un système éducatif qui pense plus théorie et qui assimile l’université à une entreprise où on ne produit pas des qualifications alors que ce n’est pas le cas.

Le système éducatif camerounais aujourd’hui est obligé de se réinventer de manière continue parce que les mentalités des quatre décennies post indépendance perdurent jusqu’à présent au point de faire croire et à raison du fait de l’inexistence et/ou de l’insuffisance des plateaux techniques que l’université ou l’école ne sert à rien et qu’il vaut mieux aller se former directement à un « petit métier » alors que ce n’est pas vrai. Pour pouvoir plus se focaliser sur l’entreprenariat aujourd’hui il a fallu que le système se remette en question afin de faire des propositions plus significatives qui cependant n’ont quasiment rien changer au fait que non seulement les établissements d’enseignements secondaires techniques et même universitaires soient sous-équipés ou pas du tout, et ce depuis de nombreuses années après leur créations.

Dans plusieurs établissements secondaire et même universitaire, la pratique est juste une vue de l’esprit. Et à ce sujet, un autre enseignant-chercheur que nous allons une fois de plus paraphraser, conscient des problèmes disait : Si vous prenez la théorie que vous recevez à l’université comme une formation professionnelle, vous ne serez pas sans qualification. C’est dire que même si les cours sont théoriques, ce sont en fait des cours pratiques ; il faudrait donc soi-même prendre sa formation en main puisque le gouvernement s’est montré incapable de répondre aux préoccupations des étudiants. Si en effet les cours théorique ne souffrent d’aucun problème de qualité, il y a cependant l’épineux problème du manque de connaissances pratiques qui demeure et que l’étudiant doit lui-même se donner les moyens d’acquérir par ses efforts personnels. En d’autres termes, on demande aux étudiants de faire beaucoup avec peu ou quasiment rien, tout en espérant avoir un mieux qu’à l’instant présent on n’est pas en mesure de leur donner et qu’ils se doivent de chercher pour une grande majorité par leur propres moyens les ressources disponibles étant insuffisantes et réservées à une toute petite minorité d’écoles et d’étudiants privilégiés du fait en partie de la meilleure qualité de leur projet ou tout simplement du fait qu’ils soient incontestablement les meilleurs.  

Aujourd’hui on parle de plus en plus d’entreprenariat parce qu’on s’est rendu compte que notre approche de formation n’était pas bonne ou qu’elle était tout simplement médiocre car si vous apprenez par exemple à un élève à faire une expérimentation qui nécessite l’utilisation d’un bécher de manière théorique, il faudrait qu’il ait lui-même déjà vu un bécher3 et qu’il l’utile pour cette expérimentation et ne pas se contenter d’un dessin ou d’un support théorique.

Lire aussi: Les partenariats gagnants-gagnants et l’amélioration des conditions de vie des camerounais 

Il n’y a pas de formation sans expérimentation. Le model colonial d’éducation ou de formation est désuète et il faut davantage le repenser car actuellement et partout dans le monde, le secteur privé a un plus grand rôle à jouer dans la croissance économique d’un pays même si « la collaboration des deux est l’un des facteurs clés d’une prospérité partagée4 ». Et c’est la raison pour laquelle on encourage l’entreprenariat jeune même si ce n’est pas tous les jeunes qui créeront des entreprises. Mais là n’est pas le plus important. Le plus important est d’abandonner l’idée d’une école qui ne sert à rien car ce n’est pas uniquement au Cameroun qu’il y a des chômeurs ou des sans-emplois. C’est juste le fait que l’ampleur du problème soit plus grand dans les pays pauvres qui est fort inquiétant  car cela favorise les exodes massifs vers l’Europe où les Etats Unies et le Canada pour ne citer que ces exemples là parce que certaines personnes ne supportent plus rester dans des pays où ils ont l’impression qu’il n’y a pas d’avenir et qu’il faille nécessairement aller voir ailleurs à tout prix parce que c’est là-bas que ce trouve un bonheur qu’il n’y a pas chez eux mais qui est tout aussi possible chez eux à la seule différence que les propositions extérieurs sont plus satisfaisantes et attrayantes. La preuve, le nombre de médecins et d’enseignants ayant fait le choix de migrer vers l’extérieur où ils perçoivent des salaires qu’ils n’auraient jamais eu s’ils étaient restés en Afrique ou au Cameroun.

Les élèves des coins les plus reculés ont également le droit de rêver. Image d’illustration source. Datacameroun.com

Le privilège d’une éducation de qualité

Malgré la qualité des standings différents ou le grand écart s’agissant notamment des moyens que certains Etats mettent en œuvre pour avoir un système éducatif de meilleure qualité, le fait de poursuivre ses études en Afrique et au Cameroun en particulier ne signifie pas que la qualité de la formation sera mauvaise. Ce qui est fait ailleurs est aussi possible localement. Le problème se situe au niveau des moyens que certains sont prêt à mettre en œuvre aussi bien pour le confort des écoliers, des élèves, des étudiants et des enseignants.

Ceux qui ont plus de moyens financiers inscrivent leur enfants dans des écoles ou instituts privées parce qu’ils estiment que la qualité de l’éducation et de l’enseignement y est meilleure. Mais la qualité ne se mesure pas uniquement au niveau de la qualité des enseignants et de l’éducation. Que ce soit dans le secteur public ou privé, les enseignants sont de qualité. D’aucuns estiment même que ceux des établissements publics sont meilleur. Mais qu’à cela ne tienne, dans les établissements privés de références (puisqu’il y en a qui sont calamiteux) on insistera beaucoup plus sur des détails sur lesquels on n’insistera pas assez ou pas du tout dans un établissement public comme par exemple l’entretien des bâtiments, la discipline et pour certains des concours sélectifs rigoureux pour avoir des produits de meilleur qualité afin de contribuer à fournir un produit de meilleur qualité. Mais est-ce à dire que du coter des établissements publiques il n’y a pas des produit de bonne qualité ou de meilleur qualité ? Pas du tout ! Chaque établissements se fixe des objectifs et se focalise uniquement sur certaines catégories d’individus.

Même si les établissements privés contribuent à produire des produits de qualité, ce service qui n’est pas gratuit est réservé à une catégorie de personne sans discrimination et à un nombre limité d’élève pour atteindre des objectifs spécifiques. Au niveau des établissements publics on s’intéressera à un nombre plus important d’individus parce qu’il faut obligatoirement appliquer une politique gouvernementale qui s’étend sur un spectre plus large afin répondre aux besoins des populations. La mauvaise qualité des résultats dans certains établissements publics peut s’expliquer par des effectifs pléthoriques, un mauvais suivi des élèves, un laxisme au niveau de la discipline, le déficit d’enseignants, des mauvaises rémunérations ou quasi inexistante, mais surtout pas au niveau de la qualité de ceux qui donnent le savoir même s’il peut exister des cas d’exception.  

Puisque l’Etat ne peut pas tout contenir, en plus des établissements privés et publics il existe entre autres, une autre catégorie de milieu d’apprentissage plus connu sous le nom de « cours du soirs » réservés à d’autres catégorie d’individus qui pour des raisons diverses ne peuvent pas ou plus suivre des cours en matinée ou ne remplissant plus les conditions nécessaires pour se faire inscrire dans des établissements privés et même publiques. En bref, tout est mis en œuvre pour que ceux qui veulent avoir des formations de qualité soit satisfait en fonction de leur moyens ou des sacrifices qu’ils sont prêt-à-fournir pour atteindre leur but.

Au fur et à mesure que la population augmente la demande en effectif augmente également. Chacune des catégories d’environnement d’apprentissage donne sa part de contribution dans la formation d’un capital humain de qualité en fonction des objectifs qu’elle s’est fixé pour contribuer au bien de l’ensemble. Les critères de sélection sont différents mais les objectifs sont globalement les même à savoir : donner une éducation de qualité et surtout l’envie aux apprenants et étudiants de faire de même plu tard pour ceux qui feront le choix de devenir enseignant.

Un élève qui a un baccalauréat au Cameroun et qui est accepté dans un établissement supérieur en Europe ou ailleurs ne sera pas dans l’obligation de refaire le baccalauréat. De même pour ceux qui font le choix de faire un master à l’extérieur. La qualité des standings ou la notoriété de l’établissement importe peu. Ce qui compte le plus c’est la qualité de l’enseignement qui y est prodigué et les moyens mis en œuvre pour optimiser cette qualité au niveau local.  

Le Cameroun a besoin des produits de qualité et les établissements proposent des formations que chacun se procure en fonction de ses moyens pour se donner les moyens d’avoir les meilleurs possibilités d’obtenir un emploi ou une qualification. Le collectif de responsables et enseignants d’un établissement scolaire du primaire, du secondaire ou encore du supérieur tout comme leurs élèves et étudiants donnent le meilleur d’eux-mêmes pour obtenir un produit fini utile pour la société. L’objectif est de produire les meilleurs possible dans un monde où on donne plus la priorités à ceux qu’on estime être les meilleurs et où ceux qu’on estime ne pas l’être, ou tout au moins de l’être mais à une échelle inférieure, ont tout aussi leur utilité.

Chacun est servi et obtient des résultats en fonction de ses capacités intellectuel, de ce qu’il veut, et en fonction de ses moyens financiers. Tous les établissements usent de stratagèmes pour attirer des cibles particulières susceptibles de remplir des taches particulières qui ne se limite pas uniquement à ce que je sais mais qui prend surtout en compte ce que je peux faire et ce que je ne dois pas faire. Et pour cela, les établissements se réinventent au quotidien afin de procurer un enseignement de qualité supérieur et compétitif qui permettra aux locaux de ne pas envier les privilèges des autres dans le sens de croire que c’est en étant uniquement dans certains standing que la réussite est possible, mais se contenter de ce qu’on a parce que ceux qui donnent de leur temps pour procurer ce que des élèves ou des étudiants viennent rechercher chez eux ne veulent pas contribué à produire des produits de mauvaise qualité mais quelque chose de bon même avec très peu de moyen.

Mais se contenter de ce qu’on a ne veut pas dire cautionner des injustices. si en effet un jour l’accès à une école primaire au Cameroun sera vraiment gratuite comme le stipule le décret n° 2001/041 du 19 Février 2001 portant organisation des établissements scolaires publiques et attributions des responsables de l’administration scolaire5, c’est dans un premier temps au niveau des contrés les plus reculées que les effets positifs d’un tel décret devraient commencer par être vraiment perceptibles car quand on parle de gratuité on ne devrait pas uniquement se limiter au niveau des frais de scolarité mais prendre également en compte les frais d’examens, les uniformes, l’accès aux manuels scolaires et matériaux informatique, et une contribution supplémentaire à celle fournie par les parents afin d’encourager les enseignants dans leur efforts quotidien.

Les parents doivent être exigeants en ce qui concerne l’éducation de leurs enfants. Ils ne doivent pas uniquement se préoccuper du fait qu’il y ait une école à proximité et qu’ils doivent y inscrire leurs enfants mais se comporter comme des véritables actionnaires d’un établissement qui ne peut pas bien fonctionner sans eux. C’est la raison pour laquelle il y a des associations de parents d’élève. Ils se doivent de contribuer à ce que la rémunération des enseignants soit de qualité de même que les enseignements qui y sont prodigués.    

S’il faille accepter que le système éducatif camerounais se porte bien, il faudra commencer par voir la résolution progressive et effective de tous les problèmes posés par les enseignants du primaire, du secondaire et du supérieur. Il faudra commencer par voir des établissements publics de qualité et bien entretenus dans les villes aussi bien que dans les villages avec des plateaux technique de qualité. Il faudra que tous les actes de malversations et d’hypocrisies ayant paralysés ce système pendant des décennies soient résolus parce qu’à part cela, rien n’explique concrètement pourquoi est-ce que certains enseignants n’aient jamais reçu de salaire après des dizaines d’années et pour d’autres jusqu’à jusqu’à leur mort alors qu’ils ont été intégrés dans la fonction publique.  L’amélioration de la qualité du système éducatif au Cameroun est d’abord une question de volonté politique et de fidélité. Les solutions que l’Etat propose aujourd’hui devraient pouvoir être effective et se poursuivre sans interruption. On ne peut pas uniquement sur la base de bonnes résolutions affirmer que tout va bien et que tout ira bien. Il faudra davantage pouvoir être en mesure de joindre les paroles aux actes.

La qualité des infrastructures d’un établissement public doivent être à l’image non seulement des enseignants qui s’y trouve et de la qualité des cours qui y sont dispensés. S’il n’y a en effet rien à dire sur la qualité des enseignements dans les établissements public et certains privés et même sur la qualité des enseignants, les conditions lamentables dans lesquels certains travaillent couplée aux salaires dérisoires, sporadiques et quasi inexistant laissent à désirer. De plus, Il ne fait plus aucun doute que les actes de malversation du passé ont paralysés le système éducatif camerounais. Si pour faire inscrire un enfant dans un établissement scolaire il faut payer une certaine somme d’argent, il faudrait déjà commencé à le notifier clairement de manière officielle en le portant à l’attention de l’opinion publique plutôt que de faire l’autruche en disant que ce n’est pas permit tandis que tout le monde sait qu’il y a des établissements scolaire au Cameroun où pour y être reconnu comme élève sans tenir compte des frais d’inscription exigibles à payer obligatoirement il faut débourser entre 50 000 et 100 000F CFA pour s’assurer une place.

L’environnement propice à un bon apprentissage ne se trouve pas uniquement à l’étranger ou dans des établissements locaux bien équipés est une affirmation qui découle de l’achèvement d’un long processus de mise en œuvre concrètes d’infrastructures et de moyens nécessaire visant à prouver de manière palpable que ce qui est fait chez ceux que nous considérons comme des modèles, nous pouvons également le réaliser chez nous. En effet, A l’heure où la technologie évolue de manière constante permettant aujourd’hui des communications à distances, des visio-conférences et autres, d’autres sont encore dans une situation où plus on se rapproche des grandes villes mieux on se rapproche de l’éducation, et plus on s’en éloigne, plus on en est éloigné. Certains enseignants font le choix de ne même pas se rendre dans certains Terroir ou lieux d’affectations pas par manque de moyen financiers mais parce que ce sont des lieux qui ne sont pas attractif et où le fait d’y travailler s’assimile pour certains à une forme de punition vue l’état lamentable des conditions de travail alors que c’est tout simplement la loi de l’offre et de la demande qui voudrait qu’on aille prodiguer le savoir partout même si les conditions de travail sont malheureusement difficiles et nécessitent encore plus d’efforts de la part du gouvernement, des communes et des conseils régionaux. Que ce soit au niveau de la santé ou de l’éducation par exemple, le nombre de professionnels a toujours été insuffisant et il faut faire avec ce qu’on a pour produire quelque chose de bien et appréciable qui normalement devrait aller en s'améliorant.

Les élèves des coins les plus reculés ont également le droit de rêver. La création d’instituts privées et même publics dans certains départements ou arrondissements éloignés de certains chefs-lieux de région montrent que tout est possible quand il y a de la volonté et que tout n’est pas qu’une question de moyens financier. Même s’il y a des privilèges qu’on peut considérer comme étant meilleur que d’autres, les formations de qualité sont possibles et sont même une réalité partout mais à la seule différence que certains Etats s’investissent plus que d’autres dans la formation des ressources humaines de qualité. La différence tant à l’échelle nationale qu’internationale se situe donc au niveau de la qualité des résultats et des détails particuliers sur lesquels certains établissements en particuliers feront le choix de plus s’accentuer. Un système éducatif est toujours le reflet de la qualité de fruits qu’il produit. La qualité de formation qu’on donne correspond toujours à la qualité du service qui sera fourni par après. Le savoir, le savoir-faire et le savoir-être vont de pair. Tous les standings prennent cela en considération mais c’est surtout ceux qui donnent le meilleur d’eux même pour les dispenser et les acquérir comme il se doit qui feront la différence.

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Références

[1] 250 millions d’enfants non-scolarisés: ce qu’il faut savoir sur les dernières données de l’UNESCO en matière d’éducation

[2] Je suis à 23 ans de carrière sans salaire – enseignante au Cameroun

[3] Béchers

[4] La collaboration entre les secteurs public et privée devrait accroitre la compétitivité internationale de l’Afrique

[5] décret n° 2001/041 du 19 Février 2001 portant organisation des établissements scolaires publiques et attributions des responsables de l’administration scolaire

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