La mondialisation comme un environnement favorable aux flux de personnes et de biens qui traduisent une interdépendance indispensable dans les relations internationale, est un facteur de croissance dont les retombés contribuent tant bien que mal à l’amélioration des conditions de vie des populations dans le monde.
Il n’est pas possible d’évoluer en autarcie. Même les Etats considérés comme les plus fermé au monde, ont des alliés avec qui ils entretiennent des relations rentables sur plusieurs plans. Chaque individu tout comme chaque Etat, joui d’une autonomie qui n’a rien à voir avec un renfermement sur soi improductif.
Immigration : entre légalité et clandestinité
La fermeture des frontières ou le refus d’accueillir des immigrés clandestins est une manière de dire non, au non-respect des règles définies par un Territoire. Bien que certaines mesures soient dures au point de dénoter un manque d’humanisme envers des personnes sinistrées ou en quête d’un avenir meilleur sous d’autres cieux, elles ont pour but de dissuader ceux qui font le choix de se rendre à l’étranger illégalement. Le chef d’Etat tunisien Kais Saied s’est attiré particulièrement la colère de plusieurs dirigeants d’Afrique sub-saharienne en déclarant le vendredi 19 Mai 2023 à l’occasion du sommet de la ligue arabe à Jeddah (Arabie Saoudite), qu’il ne veut pas que son pays soit une terre d’accueil ou de transit pour les immigrés clandestin car selon lui, cette opération pour déplacé serait encadré par des réseaux de trafic d’êtres humains et d’organes qui ont pour but de s’enrichir et déstabiliser son pays (source africanews). Le mardi 24 Mai 2022, la Grèce déclarait qu’elle ne permettrait plus l’entrée illégal d’immigrés par voie terrestre et maritime dans son territoire suite à une forte augmentation des tentatives d’entrée par ses îles de la mer, et sa frontière terrestre avec la Turquie (source Reuters.com). Ces réactions parmi plusieurs, sont la preuve que le phénomène d’immigration clandestine inquiète, et nécessite des mesures palliatives supplémentaires et pratique afin que les problèmes socio-économique d’un Territoire donné ne transitent vers un autre au point de susciter de l’animosité. C’est dans cette optique de régler un problème planétaire qui nécessite des efforts supplémentaires de chaque qu’Etats, qu’après avoir exprimé sa politique migratoire intransigeante en refusant d’accueillir sur son Territoire des refugiés récupérés par des bateaux de sauvetage le 08 Novembre 2022, que l’Italie par la voie de sa première ministre Georgia Meloni a appelée le 23 Juillet 2023 l’or d’une conférence internationale sur la migration à Rome, à une relation plus égalitaire entre l’Europe et les pays d’origines des immigrés clandestins afin de réduire, voire stopper les flux migratoires illégaux par quatre mesures à savoir : lutter contre les organisations criminelles, mieux gérer les flux de migrants, soutenir les réfugiés, et aider les pays d’origine (source Apnews.com).
L’Occident : un espace géographique très attractif
Les pays développés sont ceux qui attirent le plus de monde et des africains en particuliers. Les meilleures écoles s’y trouvent de même que les meilleures opportunités d’emplois. Mais es-ce à dire qu’il n’y a pas d’opportunité ailleurs et en Afrique francophone en particulier ? Pas du tout ! Il s’avère tout simplement que la modernisation a établie des facilité qui permettent à chaque individu quel que soit son pays, ou son continent d’origine, d’aller se réaliser ailleurs dans des conditions bien définies. Aujourd’hui beaucoup d’africains vivent hors du continent et sont en règles avec les exigences de leur pays d’accueil grâce aux fruits des bonnes relations que leurs pays entretiennent avec des puissances étrangères. Certains ont même une double nationalité et tout comme ceux qui n’ont pas ce privilège, contribuent au développement de leur seconde patrie pour les uns, ou de leur pays d’accueil pour les autres, tout en aidant financièrement leurs proches qui se trouvent dans leur pays d’origine.
Sur le plan éducatif qui est la base de tout développement, la raison du retard de l’Afrique francophone en particulier par rapport aux pays Occidentaux, est son système éducatif hérité d’un passé colonial centralisé et défavorable à un esprit d’entreprenariat. Un système patriarcal où on attend tout du pouvoir central et où travailler dans le secteur public est l’objectif de tout le monde. Un système qui a aider plusieurs hauts-fonctionnaires ou non, à accumuler des richesses qui n’ont aucune traçabilité légale. Mais les dirigeants africains se sont déjà rendu compte de la médiocrité d’un tel système. Les programmes sont davantage plus axés sur la professionnalisation et l’entreprenariat pour répondre aux demandes du marché de l’emploi. Le monde a besoin de ressources humaines qualifiées. Une grande entreprise préfèrera par exemple aller s’installer en Asie plutôt qu’en Afrique non pas seulement parce qu’il y a une main d’œuvre abondante, mais plutôt une main d’œuvre qualifier. Personne ne veut investir là où il n’y a pas de qualification et c’est la raison pour laquelle en Afrique, les enseignements essayent tant bien que mal de tendre vers une approche par compétence qui pour nous, consiste à susciter des vocations à la base et au secondaire, par une valorisation pratique des différentes types de spécialisation ou de savoir-faire, afin qu’au supérieurs ou pas, l’apprenant ou l’étudiant soit davantage conscient que ce sont ses aptitudes pratiques en plus de ses connaissances théoriques qui lui permettrons d’avoir plus facilement un emploi.
Quand l’immigration devient une nécessité
Les Etats nouent des partenariats parce qu’ils sont conscients de ne pas être en mesure de régler leur problèmes sans une aide extérieure. Chaque pays à des problèmes de développement. Si pour les pays d’Afrique sub-saharienne il peut s’agir d’une exploitation ou d’une gestion rationnelle de ses ressources naturel, pour un pays européen ou un pays émergent il peut s’agir de trouver le moyen de rapatrier le plus de capitaux ou de ressources naturelles issues d’une exploitation. Un chinois qui s’installe en Afrique par exemple, ne le fait pas seulement parce qu’il a le moyen de créer une activité génératrice de revenu pour lui et certains africains, mais surtout parce qu’il a des soucis de développement chez lui, et parce que le gouvernement de son pays l’encourage à le faire.
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Un africain qui décide d’aller en Europe illégalement en empruntant la voie du désert et celle de la mer, se lance au péril de sa vie à la quête d’un emploi que les conditions ne lui permettent pas d’avoir dans son pays. S’il y a des environnements plus favorables que d’autres, cela ne signifie pas qu’il ne faille pas respecter les limites prescrites par les Etats. L’objectif d’améliorer les conditions de notre existence ne justifient pas la mauvaise qualité des moyens empruntés pour l’atteindre.
Tout le monde n’est pas appelé à se réaliser à l’étranger. La preuve, le nombre de vie perdues qui ne cessent de croire dans le désert et la mer ; une étude d’Oxfam (une organisation non gouvernemental qui milite en faveur de la fin de la pauvreté et des injustices dans le monde), datant de 2015, fait état d’une estimation entre 80.OOO et 150.000, le nombre de personnes qui auraient perdus la vie en traversant la zone désertique du Nord-Est du Niger ; et selon l’organisation des nations unies (ONU), en 2021, 3000 migrants aurait perdu la vie en mer, en essayant de rejoindre l’Europe ; D’où la nécessité de trouver le moyen d’essayer de dissuader les africains de tenter une aventure européenne qui pourrait leur couter la vie. Une solution qui devrait nécessairement passé par un démantèlement de tous les réseaux de trafic illégaux dans le monde et la valorisation croissante des opportunités qu’offre des voyages légaux et accessible même pour les personnes de conditions modestes.
Le choix de se lancé à la quête d’un lendemain meilleur en empruntant un chemin périlleux est aussi une voie alternative choisi par ceux qui n’ont pas pu avoir une autorisation légale, ou qui savent que les ambassades ne leur accorderont pas des visas parce qu’ils ou elles ne rempliraient pas les conditions nécessaire pour vivre décemment en Europe. L’échec d’une démarche légale ne devrait pas ou plus constituer une raison valable pour justifier des options suicidaire à la limite.
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