Face aux innovations constantes, aucun pays ne veut rester à la traine. Tout le monde veut se développer et tout le monde investi dans la Tech ou dans l’étude des sciences appliquées et des techniques et l’information et de la communication en se dotant bien évidemment en fonction des moyens dont-ils disposent d’outils leurs permettant de fournir un meilleur service.
Ces évolutions constante dans tous les domaines qui entretiennent le rêve américain ou celui d’un ailleurs autre que celui des pays en voie de développement par exemple, à contribuer et continue dalleurs à fausser la conception africaine du véritable développement. Aujourd’hui et entre autres exemple, quand on aperçoit des maisons dont les dispositions respectent des véritables plan d’urbanisation, des villes technologiques, des espaces très biens aménagés, des gratte-ciels, des industries florissantes qui ont des employés qui se chiffrent pour certains à des dizaines de millions entre autres, on pense que c’est cela le développement alors que non seulement ce n’est qu’une conception occidentale du développement que nous avons adopté, mais encore, ce n’est qu’une des faces tangible d’un très grand ensemble dont la compréhension varie en fonction des contexte. Vous ne pouvez pas donner une telle définition à un individu qui n’arrive plus à manger chez lui convenablement à cause des inondations et des sécheresses qui sont la conséquence des changements climatiques. Si personne en effet ne voudrait avoir des routes enclavées, des maisons ou des infrastructures délabrées, il ne faudrait pas que l’état de ces infrastructures nous fassent oublier ce que nous sommes ou ce que nous avons le plus besoins au niveau de nos cultures africaines qui doivent être valorisées, entretenus et réactualiser pour ne pas sombrer dans un sous-développement mal compris et mal vécu qui se résume à se contenter de la médiocrité ou de la précarité d’un quotidien détestable ou encore pour ne pas être l’ombre des cultures occidentales qui sont certes merveilleuse mais qui doivent plutôt être des sources d’inspiration pour améliorer ce que nous avons déjà ou le rendre plus attractif et ne pas nous laisser acculturer au point de ne même plus vouloir être africain ou ressortissant d’un pays africain en particulier.
« Le discours d’investiture du président Truman en 1949 marque le début de ce que l’on appelle le développement.» En effet, ce discours contient tous les éléments qui ont poussés les organisations internationales à penser le développement tel qu’il est aujourd’hui c’est-à-dire, « instaurer une économie de marché, (« dans une économie de marché, les moyens de productions sont détenus pour l’essentiel par des acteurs privés qui visent la maximisation des profits. Une telle économie s’oppose à une économie planifiée dans laquelle toutes les décisions sont prises par l’Etat »9), sauver les peuples vivants dans les pays non démocratiques (les pays pauvres), pousser à la croissance économique et au progrès technologique : en somme, faire du monde une copie de ce que les Etats-Unis étaient en ce temps là où le progrès était la seule obsession présente dans toutes les têtes.»8
Il a fallu attendre six années plus tard entre le 18 et le 24 Avril de l’année 1955 pour assister à la première critique de cette conception du développement. En effet, l’ors de la conférence de Bandung10 (Indonésie - Asie du Sud-Est), qui marque l’entrée sur la scène internationale des pays du tiers-monde et regroupait les représentants des pays nouvellement indépendant d’Afrique et d’Asie qui partageaient également le projet de ceux qui aspiraient à ce même idéal de souveraineté, ont été revendiqué la décolonisation et l’émancipation des peuples d’Afrique et d’Asie, la coexistence pacifique et le développement économique, et la non-ingérence dans les affaires intérieurs des Etats puisqu’eux-mêmes dans un contexte de guerre froide ou de relations tendues entre les Etats-Unis et l’ex union soviétique, ils choisirent la voie de la neutralité.
Quinze années plus tard au début des années 1970 et face au triste constat de ne pas pouvoir être en mesure de mettre un terme à la pauvreté dans le monde à travers le développement économique, apparaissent d’autres théories développées en Amérique du Sud dites du développement par le bas qui propose des solutions alternatives dans lesquelles les bénéficiaires seront également les acteur de leur propre développement économique. Il s’agit donc en d’autres termes : « d’encourager la pauvreté à s’éradiquer d’elle-même.» 8
Aujourd’hui des pygmées de la forêt d’Afrique centrale ont l’obligation de ne plus chassé comme avant. Certains ont dus rompre avec leur mode de vie d’antan parce qu’il faille préserver la biodiversité animale et végétale dont-ils ne sont pas les principaux responsables de la déperdition alors que vivre exclusivement de la chasse et de la cueillette c’était cela le développement. Bien évidemment certains diront qu’il faut aspirer à mieux et chercher à s’émanciper. Mais pour être semblable à qui? Quitter d’un mode de vie satisfaisant pour vivre au jour le jour en se sédentarisant sans certitude d’avoir à manger le lendemain ce n’est plus le développement mais la précarité. Aujourd’hui comme tout le monde, ils sont obligés de s’adapter et voire le développement d’une autre manière en adoptant un nouveau mode de vie qui certes ne correspond pas totalement avec leur modes de vie traditionnelles mais qui s’avère être indispensable actuellement. En effet, « les peuples autochtones subissent les effets de la variation des saisons consécutives aux changements climatiques. C’est le cas des températures excessivement élevées, de l’assèchement des cours-d’ eau et des zones humides et de la diminution du débit des fleuves et des rivières.»11
Ils subissent les effets d’un problème global qui ne peut être résolu sans leur contribution qui est aussi importante parce que, que l’on soit les principales victimes ou non, la contribution de tout le monde compte. « En tant que dépositaires de savoir climatique, ils doivent faire partie de la solution au lieu d’être exclus du champs d’action climatique. »12
Un problème global exige des mesures globales à l’échelle de chaque pays. Même si les responsabilités sont partagées en ce qui s’agit de procurer aux autres ce dont-ils ont besoins pour répondre à leur problème de développement qui en deçà des problèmes de développement d’un Etat varient également en fonction de chaque individus, les pays riches auront toujours plus de responsabilités que les pays pauvres. Les années d’industrialisation ont largement contribuée à polluer la planète au point où on parle aujourd’hui de transition énergétique non pas pour le bien d’un espace en particulier mais toute la planète. Même si les pays africains investissent actuellement dans l’exploitation des énergies renouvelables, leurs investissements ne représentent rien devant celui des pays développés et émergeants.