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Développement global : Présentation d'un processus mal compris et mal vécu

malumiereetmonsalut Par Le 28/03/2023 à 16:00 0

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Dossier

La conception du développement est une approche définitionnelle qui varie en fonction du contexte tout en accordant une attention particulière aux questions environnementalesLa conception du développement est une approche définitionnelle qui varie en fonction du contexte tout en accordant une attention particulière aux questions environnementales

La globalisation, la mondialisation ou encore la modernisation comme une progression constante des innovations dans tous les domaines et la mise en relation de toutes les sociétés dans un monde où l’autre est une nécessité absolue est un concept géographique qui date du 19ème siècle et à qui on doit la notion du vivre ensemble. En effet, même si les origines de ce concept tel que nous le comprenons aujourd’hui sont encore plus lointaines et dates notamment du « 1er siècle avant Jésus-Christ 1» c’est-à-dire de manière restrictive, 100 ans avant Jésus-Christ, et un an avant la naissance de Jésus-Christ, nous continuons en disant ceci que dans un village planétaire où le développent technologique a considérablement raccourcis les distances pour ne pas dire qu’il les a rendues insignifiantes ou quasi inexistantes, on est plus proche de l’autre sans y être vraiment grâce à un génie qui se réinvente constamment tout en rendant le quotidien de l’Homme plus agréable à travers des moyens rapides de traitement des informations et d’exécution des projets dans tous les domaines par l’Homme et pour le bonheur de l’Homme.

Quand on parle généralement de développement et même de puissance, on pense directement à la croissance économique, technologique et même militaire. Mais avec le temps, Les enjeux culturels et surtout environnementaux sont venus s’ajoutés à ces autres indicateurs quantifiable du développement par le produit intérieur brute pour montrer que la qualité de l’environnement dans lequel l’Homme vit importe plus que la croissance économique. D’où l’importance de mettre tout en œuvre pour changer les conditions de vie des populations tout en prenant soin de minimiser au maximum et avec le temps l’impact de nos actions sur une maison commune. Raison pour laquelle aujourd’hui, on préfère encore plus le bonheur intérieur brut2 (BIB) au produit intérieur brute (PIB) parce que rien ne vaut la santé des êtres vivants animal, végétal et celle de l’espèce humaine qui vivent tous dans un environnement où les ressources doivent être utilisées de manière raisonnée pour le plus grand bien non pas uniquement d’un espace géographique en particulier, mais du monde entier.

Nous sommes donc dans un processus de développement qui requerra toujours plus d’efforts de notre part : diminution de l’utilisation des énergies fossiles, développement colossaux de l’exploitation des énergies renouvelables, diminution de l’emprunte carbone au niveau de chaque individu, des collectivités et des industries, abattage raisonner des arbres et surtout reboisement et financement innovant des pays pauvres afin de prendre soin des forêts, gestion raisonnée des ressources naturelles, et gestion appréciables des ordures ménagères et déchets plastique grâce à une économie circulaire qui est : « un système dans lequel les matériaux ne deviennent jamais des déchets et où la nature est régénérée.3 »

Le concept de décroissance4 en économie environnementale pour dire plus produire, moins consommer et moins polluer, est venu contredire la thèse de l’atteinte du bien-être uniquement par la croissance économique qui est le contraire de la récession qui non seulement n’a rien à y voir avec le concept de décroissance et qui de plus a, des impacts négatifs considérables dans le quotidien de vie de l’Homme au point où les pays les plus pauvres subissent plus les effets du changement climatique que ceux qui sont plus riches.  

Les défis tout comme les responsabilités sont multiples et tout le monde est concerné par ce problème global qui ne se limite pas uniquement à un espace mais qui englobe un ensemble d’espaces appelés à œuvrer ensemble malgré le fait que certains ressentent plus les conséquences du réchauffement de la planète que d’autres et aient plus de moyen que d’autres. En effet, Quand une catastrophe naturelle se produit dans un espace géographique précis, c’est le monde entier qui est menacé. De même pour les sécheresses, la déforestation, les conflits et guerre qui favorisent la famine et la destruction des infrastructures et autres problèmes qui minent le quotidien de l’Homme dans le monde et qui requiert aussi bien une attention particulière tant à l’échelle national qu’internationale parce que le véritable développement vise le bien être de l’Homme et non pas uniquement la production des richesses ou la croissance de la production qui a fait et qui fait toujours penser aux Hommes et notamment ceux des pays pauvres que c’est uniquement là que se retrouve le bonheur ou la voie du bonheur alors que ce n’est pas le cas car quand on ne peut pas vivre dans un environnement agréablement à cause des pollutions, des odeurs nauséabondes, de l’insuffisance d’accès aux soins de santé primaires et de qualité pour des tranches de la populations plus exposées aux maladies hydriques et entre autres l’artificialisation des sols ou « changement d’usages des sols le plus souvent irréversible à causes des conséquences qui peuvent être préjudiciables à l’environnement et à la production agricole5 », on ne vit pas dans le bonheur.

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Le développement est mal compris parce qu’il est mal vécu. Image illustrative Pixabay

Le développement comme une joie de vivre qui varie en fonction des contextes     

Même si certains ont réduit leur bonheur à la seule possibilité pour eux de se fournir un pain au quotidien ou d’échanger leur voix au cours des scrutins électoraux contre une somme d’argent pour certains dérisoire et qui ne contribuera certainement pas à résoudre le problème de fond qui est celui d’un mal être social, ce n’est pas cela le bonheur.

Le développement est mal compris parce qu’il est mal vécu. En effet, à cause des indicateurs quantifiable grâce auxquels on peut d’une part classés les pays des plus riches aux plus pauvres, et d’autres part, le degré accablant de l’impact négatif de l’usage abusif des énergies fossiles sur l’environnement de la planète, on ne peut pas limiter la définition du développement au niveau de la croissance sans toutefois tenir compte des impacts de l’utilisation abusive des énergies fossiles sur la planète. Bien que les revenus de la croissance permettent de financer d’autres secteurs et contribué ainsi à l’amélioration des vies des populations, c’est une conception du développement qui fait rêvé certes, mais dont les conséquences sur le plan environnemental sont plus subits par les pays les plus pauvres qui concentrent en leurs sein les populations les plus vulnérables aux effets des variations climatiques qui s’évaluent dans un intervalle de temps court, c’est-à-dire chaque année par exemple, et celles des changements climatiques qui s’évaluent dans un intervalle de temps plus long voire une dizaine d’années et plus. En d'autres termes pour ce point particulier : « le climat varie au fil des saisons et des années au lieu d'être quotidien comme la météo [...] Le climat n'est pas défini par une période de temps particulière; cependant les scientifiques utilisent généralement des conditions météorologiques moyennes sur 30 ans d'intervalle de temps pour suivre le climat. Ces moyennes sur 30 ans sont appelées normales climatologiques ("qui est une balise indiquant le climat moyen attendu dans une région donnée"6)  […] Par exemple, la température maximale quotidienne normale le 15 février à South Heaven, Michigan est de 34,2 °F entre 1961 et 1991. Mais pour chaque année dans cette plage, la température maximale quotidienne n’est pas exactement de 34,2°F. Cette fluctuation d’une année à l’autre autour de la normale est la variabilité climatique. […] Le changement climatique est un changement continu à long terme (augmentation ou diminution) des conditions météorologiques moyennes. Le long terme signifie au moins plusieurs décennies. Le changement climatique est lent et progressif et, contrairement à la variabilité annuelle, il est très difficile à percevoir sans données scientifiques. »7

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Face aux innovations constantes, aucun pays ne veut rester à la traine. Image illustrative Pixabay

Face aux innovations constantes, aucun pays ne veut rester à la traine. Tout le monde veut se développer et tout le monde investi dans la Tech ou dans l’étude des sciences appliquées et des techniques et l’information et de la communication en se dotant bien évidemment en fonction des moyens dont-ils disposent d’outils leurs permettant de fournir un meilleur service.

Ces évolutions constante dans tous les domaines qui entretiennent le rêve américain ou celui d’un ailleurs autre que celui des pays en voie de développement par exemple, à contribuer et continue dalleurs à fausser la conception africaine du véritable développement. Aujourd’hui et entre autres exemple, quand on aperçoit des maisons dont les dispositions respectent des véritables plan d’urbanisation, des villes technologiques, des espaces très biens aménagés, des gratte-ciels, des industries florissantes qui ont des employés qui se chiffrent pour certains à des dizaines de millions entre autres, on pense que c’est cela le développement alors que non seulement ce n’est qu’une conception occidentale du développement que nous avons adopté, mais encore, ce n’est qu’une des faces tangible d’un très grand ensemble dont la compréhension varie en fonction des contexte. Vous ne pouvez pas donner une telle définition à un individu qui n’arrive plus à manger chez lui convenablement à cause des inondations et des sécheresses qui sont la conséquence des changements climatiques. Si personne en effet ne voudrait avoir des routes enclavées, des maisons ou des infrastructures délabrées, il ne faudrait pas que l’état de ces infrastructures nous fassent oublier ce que nous sommes ou ce que nous avons le plus besoins au niveau de nos cultures africaines qui doivent être valorisées, entretenus et réactualiser pour ne pas sombrer dans un sous-développement mal compris et mal vécu qui se résume à se contenter de la médiocrité ou de la précarité d’un quotidien détestable ou encore pour ne pas être l’ombre des cultures occidentales qui sont certes merveilleuse mais qui doivent plutôt être des sources d’inspiration pour améliorer ce que nous avons déjà ou le rendre plus attractif et ne pas nous laisser acculturer au point de ne même plus vouloir être africain ou ressortissant d’un pays africain en particulier.   

« Le discours d’investiture du président Truman en 1949 marque le début de ce que l’on appelle le développement.» En effet, ce discours contient tous les éléments qui ont poussés les organisations internationales à penser le développement tel qu’il est aujourd’hui c’est-à-dire, « instaurer une économie de marché, (« dans une économie de marché, les moyens de productions sont détenus pour l’essentiel par des acteurs privés qui visent la maximisation des profits. Une telle économie s’oppose à une économie planifiée dans laquelle toutes les décisions sont prises par l’Etat »9), sauver les peuples vivants dans les pays non démocratiques (les pays pauvres), pousser à la croissance économique et au progrès technologique : en somme, faire du monde une copie de ce que les Etats-Unis étaient en ce temps là où le progrès était la seule obsession présente dans toutes les têtes.»8

Il a fallu attendre six années plus tard entre le 18 et le 24 Avril de l’année 1955 pour assister à la première critique de cette conception du développement. En effet, l’ors de la conférence de Bandung10 (Indonésie - Asie du Sud-Est), qui marque l’entrée sur la scène internationale des pays du tiers-monde et regroupait les représentants des pays nouvellement indépendant d’Afrique et d’Asie qui partageaient également le projet de ceux qui aspiraient à ce même idéal de souveraineté, ont été revendiqué la décolonisation et l’émancipation des peuples d’Afrique et d’Asie, la coexistence pacifique et le développement économique, et la non-ingérence dans les affaires intérieurs des Etats puisqu’eux-mêmes dans un contexte de guerre froide ou de relations tendues entre les Etats-Unis et l’ex union soviétique, ils choisirent la voie de la neutralité.  

Quinze années plus tard au début des années 1970 et face au triste constat de ne pas pouvoir être en mesure de mettre un terme à la pauvreté dans le monde à travers le développement économique, apparaissent d’autres théories développées en Amérique du Sud dites du développement par le bas qui propose des solutions alternatives dans lesquelles les bénéficiaires seront également les acteur de leur propre développement économique. Il s’agit donc en d’autres termes : « d’encourager la pauvreté à s’éradiquer d’elle-même.» 8   

Aujourd’hui des pygmées de la forêt d’Afrique centrale ont l’obligation de ne plus chassé comme avant. Certains ont dus rompre avec leur mode de vie d’antan parce qu’il faille préserver la biodiversité animale et végétale dont-ils ne sont pas les principaux responsables de la déperdition alors que vivre exclusivement de la chasse et de la cueillette c’était cela le développement. Bien évidemment certains diront qu’il faut aspirer à mieux et chercher à s’émanciper. Mais pour être semblable à qui? Quitter d’un mode de vie satisfaisant pour vivre au jour le jour en se sédentarisant sans certitude d’avoir à manger le lendemain ce n’est plus le développement mais la précarité. Aujourd’hui comme tout le monde, ils sont obligés de s’adapter et voire le développement d’une autre manière en adoptant un nouveau mode de vie qui certes ne correspond pas totalement avec leur modes de vie traditionnelles mais qui s’avère être indispensable actuellement. En effet, « les peuples autochtones subissent les effets de la variation des saisons consécutives aux changements climatiques. C’est le cas des températures excessivement élevées, de l’assèchement des cours-d’ eau et des zones humides et de la diminution du débit des fleuves et des rivières.»11

Ils subissent les effets d’un problème global qui ne peut être résolu sans leur contribution qui est aussi importante parce que, que l’on soit les principales victimes ou non, la contribution de tout le monde compte. « En tant que dépositaires de savoir climatique, ils doivent faire partie de la solution au lieu d’être exclus du champs d’action climatique. »12

Un problème global exige des mesures globales à l’échelle de chaque pays. Même si les responsabilités sont partagées en ce qui s’agit de procurer aux autres ce dont-ils ont besoins pour répondre à leur problème de développement qui en deçà des problèmes de développement d’un Etat varient également en fonction de chaque individus, les pays riches auront toujours plus de responsabilités que les pays pauvres. Les années d’industrialisation ont largement contribuée à polluer la planète au point où on parle aujourd’hui de transition énergétique non pas pour le bien d’un espace en particulier mais toute la planète. Même si les pays africains investissent actuellement dans l’exploitation des énergies renouvelables, leurs investissements ne représentent rien devant celui des pays développés et émergeants.

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Ce que nous ne voulons plus, nous l’envoyons en Afrique pour aider les africains. Image illustrative source: vivafrik.com

Les mesures strictes en matières d’environnement sont beaucoup plus fermes d’une part au niveau des plus grands pollueurs et plus grands producteurs d’énergie renouvelables et ceux qui ont compris très tôt qu’il faille investir sur les énergies vertes au point d’être aujourd’hui à un niveau de bonheur que bon nombre de pays développés ne peuvent pas atteindre. Emergence et développement vont de pair avec le bien-être des populations. On ne peut pas parler de véritable développement quand des millions de personnes meurent chaque année à causes des pollutions atmosphérique. Sur ce point particulier l’Islande, le Costa-Rica, la Norvège et l’Ecosse sont de très bons élèves. Mais on ne peut pas dire autant des pays africains qui ont encore besoin des voitures jugées périmée dans l’espace OCDE. En fait, ce que nous ne voulons plus, nous l’envoyons en Afrique pour aider les africains. Puisqu’ils (les véhicules) sont dangereux pour notre environnement c’est-à-dire, celui des pays membres de l’organisation de coopération et de développement économique, il vaut mieux les envoyer en Afrique parce que là-bas on pollue moins et parce qu’il y a des forêts pour capter le dioxyde de carbone.

Lire aussi : Emballages plastiques : entre nécessité d'usage et utilisations excessives des produits non-biodegradables au Cameroun 

Mais même ces véhicules qui envahissent les villes et villages d’Afrique compromettent également la santé de nombreux africains. Un rapport inédit du programme des Nations Unies pour l’environnement(PNUD) mettait déjà en garde en 2020 sur le fait que « des millions de véhicules expédiés depuis l’Europe, les Etats-Unis d’Amériques et du Japon vers l’Afrique et l’Asie sont polluants et dangereux. »13 Certains d’entre eux comporteraient des composants défectueux ou manquants qui dégagent des fumées toxiques, augmentant ainsi la pollution de l’air et entravant ainsi les efforts de lutte contre les changements climatiques. Les pays importateurs devraient donc implémenter des règlementations actualisées comme le propose les experts car ce qui est jugé défectueux, périmé ou mauvais en Europe et ailleurs l’est également en Afrique qui n’est pas une autre planète mais un autre continent de la même planète Terre qui est une maison commune dont il faut prendre soin de la couche d’ozone14 qui est une des parties de l’atmosphère située dans la deuxième couche de l’atmosphère terrestre c’est-à-dire la stratosphère et qui contient un gaz très oxydant qui absorbe la pluparts des rayons ultra-violet dommageable sur le plan biologique et dont il faut prendre soin car il en va de la santé de toutes les populations du monde. « Le développement durable propose une alternative à l’industrialisation des pays en développement. En effet, si le monde entier tournait autant que les pays dits « développés »,  le problème écologique serait encore plus important aujourd’hui. C’est pour cela qu’il est important de relever que toutes propositions de développement consciente et respectueuse de l’environnement peut être comprise comme un alternative au développement classique. »8

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que peut-on bâtir sur la base du mensonge et de la tricherie à part des contrevaleurs. Image illustrative Pixabay

Une mauvaise conception du développement qui favorise des déviances

Le désir de la réussite à tout prix amène de nombreuses personnes à employés des moyens qualifier de « faciles » parce que les efforts entrepris pour y parvenir non seulement manquent de décence, mais procurent également des semblants de richesses ou plutôt une richesse éphémère. Certains sont même convaincus du fait que pour réussir, il faille obligatoirement se compromettre.

Le travail tel que nous le connaissons dans le sens de l’effort quotidien qui aboutit à un salaire honnêtement gagné, a pris une tournure inquiétante hébergée par un amour pour des moyens que nous n’allons pas qualifier de « facile », mais plutôt de fallacieux ou frauduleux parce qu’ils se moque du bon sens ou de la sincérité prônés par les véritables valeurs morales pour épouser des contrevaleurs qui maintiennent le pays et les individus qui adoptent ces voies dans une pauvreté intellectuelle et systémique qui compromettent davantage les possibilités d’atteinte du véritable développement. En effet, que peut-on bâtir sur la base du mensonge et de la tricherie à part des contrevaleurs qui donnent une autre orientation au véritable sens du développement en le limitant à une échelle où on ne se préoccupe pas de l’autre.

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Il faut capitaliser davantage dans l’éducation des consciences. Image illustrative Pixabay

Tout est une question d’éducation, d’instruction et de persévérance dans une manière d’agir qui ne compromet pas l’existence des autres. En effet, Tout comme une bonne récolte répondra aux besoins futurs, une bonne éducation fournira des personnes capables de relever les défis futurs. Si l'éducation est la base de tout développement, cela signifie que nous ne pouvons pas avoir un bon produit dans un environnement malsain et sans infrastructure adéquate. Investir dans l’éducation, c’est préparer l’avenir. S’il n’y avait plus d’écoles, d’universités ou d’instituts de formation, il n’y aurait plus de secteur d’activité puisque le marché de l’emploi ne serait plus fournis en ressources humaines. Ceux qui détruisent les écoles, les hôpitaux et même les habitations constituent un obstacle au développement non seulement d'un Territoire, mais de plusieurs autres territoires car pour qu'il y ait développement, il faut une cohésion et une complémentarité constantes entre chaque territoires.

Certaines personnes et dans certains contextes particulier développent des attitudes superstitieuses lorsqu’elles observent le succès des autres à causes des préjugés et stéréotypes qui leur font pensé que pour avoir autant d’argent, il faut nécessairement être un menteur ou un voleur. Tout en étant conscient du fait de l’existence des moyens occultes pour obtenir « certaines richesses » et une fois de plus sans toutefois qualifier de facile les voies que certains choisissent pour se développer personnellement parce qu’ un développement à l’échelle de l’individu est nécessaire pour pouvoir contribuer honnêtement au véritable développement, nous pensons que chacun est le mieux placé pour savoir ce qu’il gagne et ce qu’il perd en adoptant telle voie ou tel autre. Par conséquent et parce que le développement implique également la liberté de chaque Homme à faire ses propres choix, ces choix peuvent parfois s’avérer être contre productifs et dangereux du fait du mal-être incessant dans lequel ils plongent certaines personnes. 

Lire aussi : Dérapages en milieu jeunes : conséquence d’une éducation sous l’influence d’éducateurs laxistes et des inconvénients de la mondialisation

Le développement n’est pas qu’une question de richesse. La richesse est une composante du développement qui inclus l’intellect, l’économique, le spirituel, le culturel, le relationnel, et l’environnement. Quand l’un manque ou quand il n’y a pas d’équilibre entre ces multiples paramètres, on ne peut pas vraiment parler de développement aussi bien à l’échelle de l’individu que celui du Territoire. Il n’y a pas de développement sans connaissances théoriques et pratiques, sans une mise en valeur des potentialités économiques respectueuses des normes environnementales et les règles d’éthiques. « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. »15 Il n’y a pas de véritable développement quand on n’a pas le soucie de valoriser sa culture et la réactualiser sans toutefois la faire perdre de sa substance en adoptant des contrevaleurs qui compromettent un héritage qui perdure depuis plusieurs générations.

Le développement est un objectif qui nécessite la participation de toutes les couches de la société. C'est toujours l'Homme qui aspire au développement, l'initie et le mène à son terme. C’est justement parce que son importance (l’Homme) est essentielle qu’il faut capitaliser davantage dans l’éducation des consciences. Tout ce qui pourrait entraver ou miner un processus de développement doit être mis de côté afin que celui-là même qui est au centre du véritable développement qu’est le bien-être ne perpétue pas ou plus des attitudes ou pratiques malsaines. « Les objectifs du millénaire (adoptés en 2000 l’or de l’assemblé des Nations Unies à New-York-Etats-Unis) font partie de ce que l’on peut appeler développement alternatif. En effet, au vue des problèmes rencontrés dans le développement économique, ces objectifs ont l’avantage de recentrer les efforts qui doivent être produits sur des notions plus terre-à-terre que l’industrialisation et l’essor de l’économie de marché comme la réduction de la pauvreté et de la mortalité infantile, l’amélioration de l’éducation et de l’égalité homme-femme, le souci de l’environnement et le traitement des pandémies. Ces objectifs sont certes quelque peu utopistes (idéaliste ou qui relèverait de la rêverie), mais ils ont le mérite de replacer les problèmes humains au centre de la problématique du développement.»8

Français|Anglais

Références

[1] A brief history of globalization

[2] Le Bonheur intérieur brut: un indicateur de bien-être

[3] What is a circular economy?

[4] Décroissance             

[5] Artificialisation des sols

[6] Normales climatiques, méthode de calcul

[7] Climate variability and climate change, what is the difference?

[8] Le développement alternatif

[9] Economie de marché-brève définition – équipe perspective monde

[10] La conférence de Bandung

[11] Les pygmées de la forêt de Mill. Un groupe de pygmées camerounais en voie de sédentarisation

[12] De l’indispensable intégration des savoirs climatiques autochtones dans les politiques climatiques en Afrique centrale

[13] Les véhicules d’occasion vivent une seconde vie en Afrique

[14]  Couche  d’Ozone

[15] Science sans conscience n’est que ruine de l’âme

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Recommandation :

L’Afrique n’a pas à choisir entre la croissance économique et la protection de l’environnement : comment les deux peuvent aller de pair

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