Tout comme un environnement insalubre peut être une cause de maladie, une mauvaise hygiène de vie et notamment des mauvaises habitudes alimentaires peuvent entrainées des conséquences graves sur la santé de l’Homme.
Selon des spécialistes des questions de nutrition, les maladies chroniques liées à l’alimentation sont la première cause de mortalité dans le monde. Que l’on se trouve dans des pays pauvres ou riches, le constat est le même ; il y a de plus en plus de personnes qui souffre d’obésité, du diabète, des maladies cardio-vasculaires (anévrismes, infarctus, hypercholestérolémie, hypertension artérielle, insuffisance cardiaque, accident vasculaire cérébrale…), les maladies dentaires et autres.
Les maux ont toujours existées mais ils ont pris des proportions inquiétantes à l’échelle mondiale et poussent à s’interroger sur le rôle de l’alimentation dans la santé de l’Homme.
Dans un monde de plus en plus attractifs et concurrentiels sur tous les plans et particulièrement celui de l’alimentation on a l’impression que les consommateurs se préoccupent plus du goût et de la quantité plutôt que des valeurs nutritionnelles et des portions journalières recommandées par les experts. Manger trop gras, trop sucré, trop salé est devenu une habitude quotidienne avec laquelle de nombreuses personnes ne sont prête à rompre même s’il se dit qu’elle aura une mauvaise incidence sur leur santé physique et même mentale.
Des chiffres qui inquiètes et progressent au fil du temps
Selon une étude de l’organisation panafricaine de la santé, le nombre de personnes atteintes de diabète dans le monde est passé de 108 millions en 1980 à 422 millions en 2014. De plus, dans les pays en développement, le nombre de personnes en surpoids et obèse est passé de 250 à 904 millions entre 1980 et 2008 (latribune.fr – Janvier 2014).
Des résultats de travaux publiés dans New England Journal of Medecine (une revue médicale américaine) en 2015 faisaient état de ce que plus de 100 millions d’enfant et plus de 600 millions d’adultes souffraient d’obésité dans le monde. Selon l’organisation mondiale de la santé, en 2022, 2,5 milliards d’adulte de 18ans et plus, étaient en surpoids et sur ce total, plus de 890 millions étaient obèse.
En Afrique, comme l’a rapporté le quotidien le monde en 2023, plus d’un diabétique sur deux est un malade qui s’ignore. De plus, 24 millions de personnes étaient atteintes de la maladie en 2021. Un chiffre qui devrait doubler selon l’organisation mondiale de la santé à l’horizon 2045.
Ourworldindata.org nous rapporte qu’en 2000, environs 14 millions de personnes dans le monde sont mortes suite à une maladie cardiovasculaire contre 18 millions en 2019. L’organisation mondiale de la santé précise qu’elles sont la principale cause de décès dans le monde avec 17,9 millions de décès chaque année. La même organisation rapportait dans une de ses étude une information ayant pour source la Global Burden Desease qu’en 2019 3,5 milliards de personnes ont été touchées par les maladies bucco-dentaire dans le monde et que la carie dentaire non traitée est l’une des maladies non transmissibles les plus répandues dans la tranche des 14-21 ans.
Privilégié la qualité et non pas la quantité
Face à une menace grandissante qui fait beaucoup de malheureux, des solutions en guise de prévention sont préconisées par les experts en vue non pas de ne pas ou ne plus contracter ces maladies, mais plutôt diminuer le risque de les contracter car en fait personnes n’est à l’abri. Parmi les palettes de mesures préconisées et qui se résument à l’interdiction des excès, le privilège de la qualité de l’alimentation sur la quantité est spécialement vivement recommandé même si certaines estiment que ce n’est pas en privilégiant une qualité qui ne tient pas compte de leur contexte culturel et économique qu’elles ne tomberont pas malade. En effet, entre ceux qui privilégient la qualité parce qu’ils ou elles ont les moyens nécessaires, il y en a d’autres qui privilégient la quantité parce qu’ils ou elles n’ont pas les moyens de satisfaire ces exigences. De plus, le problème est encore plus culturel qu’économique car en fait et toujours selon certains experts, l’Homme étant déterminé par le milieu, et par conséquent par les aliments qui s’y trouvent, ne tombera pas malade à cause d’une consommation permanente d’un ou plusieurs aliments qui appartiennent à son contexte culturel mais plutôt en adoptant des habitudes alimentaires étrangères. Dans ce sens, la qualité prend une dimension culturelle indépendamment des raisons d’ordres économique, politique et climatiques qui peuvent affectées le quotidien de l’Homme et entrainer la famine et la malnutrition notamment en Afrique.
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Une personne qui vit en Afrique et au Cameroun en particulier, et qui a pour habitude de manger par exemple une bouillie de maïs solidifier (couscous) chaque jour avec des légumes, n’aura pas la même santé s’il se met à manger des produits surgelés et des conserves chaque jours.
Si le taux des maladies liées à l’alimentation ne cesse d’augmenter, c’est peut-être plus à cause des organismes génétiquement modifiés, l’usage abusif des pesticides, la prolifération des produits contrefaits, la consommation abusives des produits de plus en plus sucrés et attractif entre autre au point où la malnutrition n’est plus seulement le fait d’un continent mais du monde entier car quand certains se plaignent de la famine et de la malnutrition à cause de la sécheresse, d’autres se plaignent de la mal bouffe (malnutrition) à cause de la consommation abusives d’aliment gras, sucrés, salé, surgelés et embastillés dans des conserves.
Pour penser qualité et bien vivre il faut d’abord penser à soi-même et privilégié les produits de qualité du terroir même dans un contexte caractérisé par la contrefaçon ou l’adoption des moyens et méthodes répréhensibles pour se faire de l’argent au grand mépris de la vie d’autrui. Il faut privilégier les aliments cultivés dans son environnement. Assainir son milieu de vie. Privilégié les aliments bio, lutter contre la sécheresse en plantant des arbres, consommer du sel et du sucre avec modération, pratiqué des activités physiques et des loisirs, respirer profondément chaque jours, éviter les plaisir excessif et enfin militer en faveur de la fin des conflits et des guerres dans le monde et en Afrique particulièrement.
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