Le droit ou non de faire ce qu’on veut de son corps est un débat qui échauffe les esprits et crée des dissensions. En effet, si pour certains, l’Homme et la femme en particulier est libre d’interrompre une grossesse parce que c’est son corps, d’autres par contre considère l’avortement comme un crime.
Au Cameroun les auteurs d’avortements en cours des sanctions pénales allant de 15 jours à 5 ans d’emprisonnements selon les cas. A ceci il faudrait également ajouter des amandes allant de 5000F CFA à 2 000 000F CFA. Toutefois, la loi N° 2016 / 007 du code pénal dans son article 339 prévoit des cas d’exception où l’avortement ne constituerait pas une infraction. Il s’agit notamment des cas où la vie de la mère est en danger, et les cas de viol, incestueux y compris.
L’irresponsabilité et le manque de maturité
Ceux qui font le choix d’interrompre généralement une grossesse au Cameroun appartiennent majoritairement à une population jeune. L’irresponsabilité tout comme le manque de maturité est l’une des principales raisons qui motivent ces actes répréhensibles généralement pratiqués à l’abri d’un obscurantisme qui laisse même indifférents ceux que nous préférons appelé : les enfants de Dieu d’un soir. Le rôle des pouvoirs publics et de la société civile est donc primordial. En effet, si l’Etat prévoit des sanctions pénales et pécuniaires, c’est en vue de dissuader ces auteurs de persévérer dans cette voie. Il (l’Etat) doit donc toujours être suivi dans sa démarche par la société civile, les parents et autres éducateurs ou particuliers car, être parent ou éducateur c’est aider aussi les plus jeunes à endurer ou traversé positivement les épreuves de la vie malgré le fait que la conséquence de leur choix soit détestable. Malheureusement, certains parents ou éducateurs font tout aussi preuve d’une irresponsabilité et d’un manque de maturité criarde. Ils connaissent toujours au moins un infirmier ou un médecin qui pratique des avortements en catimini.
Un choix a toujours ses conséquences positives ou négatives. Vue la sacralité de la vie et l’impossibilité pour un être humain de procurer le souffle de vie, celui ou celle qui ne se sent pas prêt à prendre soin d’un enfant devrait demander une assistance, ou confié cette responsabilité à une ou plusieurs personnes plus à même de répondre à cette exigence.