Comment rester insensible face à la souffrance de l’autre ? Même si le fait de poser un acte pour montrer aux yeux du monde notre attachement aux couches les plus vulnérables de la société peut être discutable, le fait d’avoir vraiment à cœur de contribuer au bien-être de ses semblables sera toujours un acte de charité.
Dieu ne regarde pas la quantité ou la qualité des dons mais la quantité d’amour et la qualité du cœur qui donne et celle de celui qui reçoit. Même si celui qui fait un don a une mauvaise réputation, son acte peut être salutaire pour lui et les bénéficiaires de ce don, s’il s’est donné la peine de prier Dieu d’accepter cette offrande en réparation de ses péchés et ceux des autres.
La véritable charité : donner à Dieu en donnant aux Hommes
Pour faire un don agréable à Dieu il ne faut pas automatiquement appartenir à une religion particulière. Celui qui fait le bien aux autres doit toujours savoir pourquoi et pour qui est-ce qu’il le fait ? Dieu ne regarde pas seulement l’acte. Il regarde aussi le cœur. Supposons qu’une personne fait un acte de charité dans le but de dissimuler sa duplicité ou sa méchanceté. La personne qui a accepté ce don de bon cœur sera béni, mais pas au même titre que la personne qui a donné. Dans les deux cas il n’y a pas de malédiction.
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Les deux sont bénis à des proportions diverses qui dépendent de la qualité du cœur qui a donné et celui qui a reçu. Celui qui reçoit un don par amour pour Dieu aura encore plus de raisons de rendre grâce à Dieu et de le prier d’avoir toujours son regard de miséricorde penché sur lui tandis que le donateur aura la grâce d’un appel à la conversion. Dieu ne regarde pas le cœur de l’Homme pour accuser l’Homme. Il regarde le cœur de l’Homme pour le sauver. Quand le cœur de l’Homme l’accuse après qu’il ait mal agi, c’est toujours un appel à améliorer ou régulariser sa relation avec Dieu. Si Dieu parle beaucoup en public, il parle encore plus au cœur de l’Homme. Celui qui veut faire un acte de charité doit savoir que ce n’est pas aux Hommes qu’il le fait mais à Dieu.