Créer un site internet

L’espoir qui demeure quand tout semble perdu pour ceux qui veulent encore

malumiereetmonsalut Par Le 03/05/2024 à 00:00 0

Dans Translations

Méditation

Vivre après la maladie. Image source: voixdespatients.fr

Si on demandait à la femme qui souffrait de perte de sang du neuvième chapitre de l’évangile selon Saint Matthieu des versets vingt à vingt-deux si elle était sûre de recouvrer la guérison après une « douzaine d’années » nous ne sommes pas surs que la réponse serait oui. Pourquoi ? Parce que tout Homme étant une histoire sacrée ou un projet de Dieu, en dépit des multiples solutions que les évolutions de la médecine peuvent nous proposer, il peut arriver que l’Homme ne trouve pas toujours solutions à tous ses problèmes. La médecine est certes divine, mais elle n’a pas la solution à tout. il peut arriver que ce qu’elle propose ne suffise pas pour résoudre un problème. C’est ainsi que l’Homme en général et les malades que Nous sommes en particuliers, sont toujours en quête d’un lendemain meilleur qui ne dépend pas uniquement d’eux. Certains se déplacent de médecins en médecins, et parfois même d’Eglise en Eglise sans toutefois trouver solutions à leurs problèmes.

Certains deviennent même des causes désespérées pour certains professionnels de la santé qui se trouvent parfois dans l’obligation de signifier leur impuissances en incitants poliment leur patients à quitter l’hôpital tandis que d’autres proposent parfois des solutions supplémentaires plus onéreuse sans toutefois avoir la certitude que le problème sera résolu. De plus, même le fait d’avoir les moyens nécessaires ne garantit pas toujours la guérison. Nous avons donc parfois à faire face à une dure réalité dont la résolution ne dépend pas toujours uniquement de l’Homme mais plutôt d’un être transcendant qui a la solution à tous les problèmes et pour qui il n’y a aucune cause désespérée.    

Avec le Christ, aucune cause n’est désespérée

Tout comme le salut est divin, la guérison l’est également. L’apôtre saint Paul dit au dixième chapitre de sa lettre aux Romains que : « Tu es sauvé lorsque ta bouche proclame que Jésus est le Seigneur, et que ton cœur croit que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts.» (La Bible des Peuples)

Lire aussi : Ces expériences de la souffrance qui semblent vouloir contredire l'amour de Dieu

Pourquoi Celui qui est déjà sauvé ne recevrait-Il pas la guérison ? Donner sa vie à Jésus c’est être sure d’être guéri quel que soit la maladie. Mais attention ! C’est plus facile à dire qu’à croire ! Oui en effet parce que l’Homme ne perçoit pas toujours bien le sens de la vie et de la mort en Dieu. Si Jésus au 25ème verset du onzième chapitre de l’Evangile selon l’apôtre saint Jean dit (version Second 21) : « C’est moi qui suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt », c’est parce qu’il sait qu’il peut arriver que même le travail de ses serviteurs à savoir les médecins et même les Hommes de Dieu n’empêche pas la  mort. On ne peut pas envisager la guérison sans tenir compte du fait que la mort puisse survenir. Que nous acceptions le Christ ou non, nous mourrons tous. Nous ne méritons même pas de guérir de nos maux mais Dieu par le Christ a voulu que nous soyons tous digne d’être sauvé et d’être guéri. Si nous en sommes dignes par Lui cela signifie que nous ne sommes pas des causes désespérées. Notre guérison tout comme notre mort au nom de Jésus le libérateur et en Jésus-Christ ressuscité est une certitude. Qu’une maladie nous conduise à la mort ou non, nous sommes déjà guéris par le Précieux Sang de Jésus. Ce n’est pas un mystère insaisissable. Le plus important est de se poser la question de savoir dans quelles conditions allons-nous mourir parce que pour un chrétien et dans certaines conditions que nous avons précisé à travers un extrait de la lettre aux Romains et qui est dans la même logique que cette déclaration aux chrétiens de Philippes au verset 21 du premier chapitre : « mourir est un gain » (Nouvelle français courant)  

La guérison instantanée ou l’achèvement d’un processus

Etre un bon professionnel de la santé est un don de Dieu de même qu’être bon ou meilleur dans tous les autres corps de métier. Ce sont des dons de Dieu au service des Hommes. Puisque la grâce de Dieu se trouve aussi chez les professionnels de la santé, Celui qui s’approche d’eux aura une solution à son problème même si cette solution peut parfois être insatisfaisante. Et même si le malade n’est pas totalement satisfait, cette étape ne sera pas fortuite car la grâce de Dieu est avec lui. Même quand il fera le choix de migrer d’une Eglise à une autre, la grâce de Dieu l’accompagnera toujours.

La guérison n’est pas qu’un fait instantané mais le résultat d’un processus au cours duquel la grâce de Dieu accompagne celui qui recherche la guérison. Si un/une croyant(e) prie pour un Autre qui est malade, le fait de ne pas voir physiquement le changement ne veut pas forcément dire que la grâce de Dieu n’agit pas. Certains vont de médecin en médecin et même d’Eglise en Eglises sans voir des solutions sur le plan physique. Le fait qu’ils ne voient aucun changement ne veut pas dire que la grâce de Dieu n’agit pas. Parfois troublé par les épreuves et la maladie en particulier il peut arriver que Nous ne percevions pas certaines chose au point ou un jour comme tous les autre mais qui sera différent pour nous car se situant au cours d’une période où tout va changer, nous arrivions dans une Eglise ou chez un professionnel de la santé et après une prière ou un traitement nous remarquions un large changement synonyme de guérison et déclarons par la suite que les autres n’ont rien pu faire mais que ce professionnel de la santé est le meilleur ou que cette Eglise est la meilleure peut-être sans savoir que c’est la grâce de Dieu qui agissait depuis fort longtemps. Si c’est tel Homme de Dieu qui est « bon » et tel autre professionnel de la santé qui est « fort », pourquoi ce n’est pas chez cet Homme de Dieu ou ce professionnel de la santé que le malade s’est rendu au début de ce que nous préférons appeler son processus de guérison ?

Le calendrier de Dieu

Le plan de Dieu pour chaque Homme est mystérieux ; certains voient les signes palpables de leur guérison immédiatement tandis que d’autres doivent attendre plusieurs jours, semaines, mois, années. La femme qui souffrait de perte de sang a attendu PLUSIEURS années. Nous n’allons plus dire douze ans mais plusieurs parce qu’il ne s’agit plus d’elle ; il s’agit de Nous. Remarquons également que la cause de cette maladie n’est pas précisée. Peut-être pour nous faire savoir qu’une maladie peut avoir plusieurs causes et que quel qu’en soit les causes ou le degré d’avancement de la maladie il y a toujours des issues favorables pour la personne souffrante. 

Si nous considérons le fait que Jésus a commencé son ministère public à 30ans, et qu’il l’a exercé pendant trois ans, cela signifierait d’après l’Evangile selon saint Matthieu que la maladie de cette femme a débuté quand Jésus avait entre 18 et 21ans. Elle a épuisé tous les moyens de recours jusqu’au jour où elle entend qu’il y a un Homme qui guéri tout exactement comme certains d’entre-Nous ont pour habitude de s’exprimer dans nos multiples contexte social et culturel.

Elle décide donc non pas de le rencontrer, non pas d’être touché par lui, non pas de l’exposer son problème, mais de juste touché la frange de son vêtement parce qu’elle a déjà tout fait et n’a pas eu une solution favorable. Le témoignage des autres ou plutôt la renommée de Jésus l’a redonné espoir. Elle mit donc tout son espoir et même sa foi sur la solution JESUS et elle fut guérit instantanément au point où Jésus lui-même se rend compte que quelque chose d’extraordinaire s’est produit.

Le témoignage de cette femme qui est CERTAINEMENT celui de beaucoup d’autres Hommes est la preuve que la grâce de Dieu accompagne tous ceux qui mettent leur espoir en Lui. La solution se trouve dans les Eglises mais aussi dans les formations sanitaires, et tous les autres lieux sérieux ayant en leur sein des personnes bienveillantes. Celui qui a des moyens pour se faire consulter et suivre des traitements doit le faire. Celui qui a les moyens de se rendre à l’Eglise ou qui a fait le choix d’aller d’Eglise en Eglise ne doit pas être gêné. Qui sait où s’achèvera le processus de guérison ?

Français|Anglais

__________________________________________________________________________________

Recommandation :

Fiches de lectures réalisées dans le cadre de module de psy 3

 

Ajouter un commentaire

Anti-spam