La multiplication des catastrophes, homicides, et autres formes de cataclysmes naturels et injustices dont nous sommes témoins au quotidien, peuvent nous amenés à remettre en cause l’existence de Dieu, et même notre choix d’être devenus de nouvelle créatures en Christ.
Les circonstances de la vie amènent les Hommes et même certains enfants de Dieu en particulier à nier l’existence de Dieu au point d’adopter comme principes de vie, des pensées philosophiques remarquables qui n’ont parfois rien à voir avec la foi en un Dieu qui est au cœur de l’existence humaine. Tandis que certains croient en un Dieu toujours bon sur la base d’un vécu qu’ils assument, d’autres par contre nient l’existence de cet être transcendant et tout-puissant, qui permet que les Hommes souffrent, et dont les preuves concrètes de la présence seraient le reflet d’une utopie insaisissable. Les enfants de Dieu s’évertue à parler de patience au quotidien parce qu’ils sont conscients d’être dans un monde qui a énormément de difficulté à faire preuve de patience. Chacun à son calendrier, ses projets, ses soucis, ses objectifs ; or, les « pensées » de Dieu « ne sont pas » nos « pensées et», nos « chemins ne sont pas » ses « chemins ». « Autant le ciel est élevé au-dessus de la terre, autant » ses « chemins sont élevé au-dessus des» nôtres, « et » ses « pensées au-dessus de » nos « pensées ». On est plus soucieux d’atteindre un but, que d’apprendre à connaitre celui vers qui nous-nous sommes tournés pour trouver une solution à nos multiples problèmes. Certains en viennent même à dire que la justice de Dieu serait lente, et qu’il serait préférable en cas de préjudice, de se faire justice soi-même. Mais ne serait-ce pas plutôt nous qui sommes lent à le comprendre, et très impatient de manifester notre colère ? Dans le cinquième chapitre de son épitre, Saint Jaques demande à ses fidèles de Jérusalem d’être patient malgré tout. Mais comment y arriver dans un monde corrompu qui nous empêche parfois de voir les merveilles de Dieu dans nos vies, et nous pousse parfois à commettre des actes préjudiciables ? Le monde ne veut pas se donner la peine de connaitre Dieu ; ou plutôt, préfère établir une frontière entre son vécu quotidien, et les recommandations de la parole de Dieu. Si les multiples injustices, malversations financières et autres du même genre, peuvent justifiés des mouvements de masses afin de dénoncer et appelé pacifiquement à ce que justice soit faite par les autorités compétentes là où la loi le permet, cela ne justifie en rien le choix de prendre les armes quand on n’est pas certain que c’est le seul moyen de rétablir la paix.
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Dieu n’entrave pas la liberté de l’Homme. Il veut juste que Ses actes soient assumés comme étant le fruit d’une quête permanente d’un intérêt général malgré les contrariétés. Le fait par exemple d’aller chercher solution à notre problème hors du christianisme pour un chrétien n’a rien de dramatique. C’est plutôt ce que nous faisons de Jésus ou ce qu’il représente pour nous qui l’est. Pensons-nous vraiment qu’il est capable de régler nos problèmes ? Qui est Jésus pour nous ? Est-ce un Dieu qui veut que ses enfants se comportent comme des individus privés de liberté au point de demeurer en ballotage entre un voie luxuriante qui mène à la perdition, et une autre éprouvante, qui mène vraiment à une successions de véritables raisons de rendre grâce à Dieu ? L’idée que chacun se fait de Dieu correspond à la qualité de relation que chacun prend la peine d’établir avec Jésus en particulier, en lisant sa parole et en l’appliquant au quotidien dans la dure réalité de la vie et vérité de notre conscience. L’un des véritables traits caractéristique d’un enfant de Dieu c’est sa liberté, et sa capacité à l’utiliser pour véritablement plus se rapprocher de Dieu. Il ne faut donc pas blâmer ou empêcher ceux qui font le choix de recourir aux marabouts ou à autre choses allant dans le même sens pour résoudre leurs problèmes. Peut-être cette expérience sera le début d’une véritable relation avec Dieu ? Chacun doit faire de son mieux pour demeurer en Dieu malgré tout, et faire de son mieux pour attirer d’autres personnes à Lui, sur la base des circonstances qu’on a soi-même vécu avec celui en qui nous avons choisi faire confiance, tout en prenant soin de ne pas porter des jugements téméraire.
Être patient c’est aussi respecter la liberté des autres. Un enfant de Dieu agi sur la base de ce que la patience dans la souffrance avec le Christ l’a enseigné, ou l’enseigne. Si le témoignage est le fruit de la patience dans les épreuves avec Dieu, c’est parce que La vie de foi est une question de témoignage.
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