L’évolution de la notion de « race » et le rétablissement de la dignité de l’Homme noir grâce aux recherches scientifiques

malumiereetmonsalut Par Le 29/03/2025 à 11:46 0

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Histoire

L’Homme noir n’appartient plus à une « race » inférieure, mais à une « espèce humaine » à laquelle le temps s'est chargé d'établir une nouvelle considération. Image: ninastock/pixabay.com

Explication/Faire attention à la qualité des mots et expressions employées pour qualifier l’autre, est une marque d’affection et de considération qui tient compte de la dignité de chaque être humain. Si en effet animé d’une volonté impérialiste et expansionniste à l’extrême, les grandes puissances se sont misent à la conquête du monde en employant tous les moyens sulfureux possible et notamment la commercialisation des personnes de « race noires », les efforts de conscientisation au fil du temps ont permis de mieux apprécier l’autre tel qu’il est, et ne plus établir une échelle de considération entre des Hommes qui sont tous égaux, du point de vue de l’espèce.

Utilisé pour la première fois au XVIIIème siècle, la notion de « race » permettait de distinguer les groupes humains. Ce vocable à la fois valorisant et dévalorisant, a favorisé le commerce d’esclaves noirs, et la colonisation d’espaces géographiques à l’état primitif et de moindre considération du fait de la couleur de peau de ceux qui y vivaient, par un ensemble de civilisations avancées qui avaient une haute estiment d’elles même, au point d’assimiler les Hommes de couleur noire à une race d’animaux barbares qu’il fallait à tout prix civiliser, mais que le temps s’est chargé de rétablir la dignité par une vérité incontestable basée sur des études scientifiques qui estimaient à partir du XXème siècle qu’il n’est plus pertinent pour caractériser les différents sous-groupes géographiques de l’espèce humaine car la diversité génétique est beaucoup plus importante entre les individus d’une même population qu’entre groupes différents. Autrement dit, les différences seraient encore plus marquées entre les individus d’une même population. Se limiter donc au niveau de la couleur de peau pour établir des hiérarchies de considération, c’est ignoré cette réalité.    

Même si la domination de la « race blanche » sur la noire entre le 18ème et le 20ème siècle a contribuée à amener des Hommes de couleurs noires à avoir une moindre considération d’eux même et de mystifier une couleur de peau qui serait celle de Dieu, du fait notamment des campagnes d’évangélisation sous couvert d’une hégémonie ayant contribuée à dévaloriser le potentiel culturel des Territoires africains réduit au degré de considération lamentable d’une « race » inférieure et impropre, à la base de plusieurs stéréotypes et préjugés néfastes qui assimilaient cette couleur de peau à une sorte d’impureté à la base de l’expression ironique et fallacieuse selon laquelle : "la saleté ne tue pas l’Homme noir", aujourd’hui, grâce notamment aux développement des recherches en génétiques, l’Homme noir n’appartient plus à une « race » inférieure, mais à une « espèce humaine » à laquelle le temps s'est chargé d'établir une nouvelle considération qui brise les limites des divisions perverses qui appartiennent désormais à une autre époque révolue, malgré le fait que certaines considérations déplorables continuent malheureusement de se déployer à travers des tendances xénophobes, ségrégationnistes, et tribalistes qui se sont manifestées notamment au XXème siècle par la Shoa, l’apartheid et des génocides dont les minorités partisanes actuelles qui résistent au temps, se heurtent à de nombreuses formes de protestations qui militent pour des droits égaux pour tous les Hommes avant tout, et non pas uniquement pour des « races » qui ne sont que des éléments intrinsèques qui dénotent la diversité d'une même nature humaine dont les circonstance de l’existence ont contribuées à créer des différences palpable d’une même nature que plusieurs chercheurs du 18ème et du 19ème siècle avaient déjà découvert, et que des recherches supplémentaires notamment au cours des siècles suivants, permirent de confirmer, en plus de contribuer à rétablir les personnes de couleurs noires en particulier dans leur dignité.

Selon le naturaliste et mathématicien George Louis Leclerc, comte de Boufon (1707 1788), tout concourt à prouver que le genre humain n’est pas composé d’espèces essentiellement différentes entre elles; qu’au contraire, il n’y a eu essentiellement qu’une seule espèce d’hommes, qui, s’étant multiplier et rependue sur toute la surface de la terre, a subie différents changements. Les uns sont d’ordre climatiques, les autres concernes les différences de nourriture ou de façons de vivre; il y a aussi les maladies épidémiques; et le mélange varié, à l’infinie, des individus plus ou moins ressemblants; que ces altérations n’étaient pas si marquées, et ne produisaient que des variétés individuelles; qu’elles sont ensuite devenues variétés de l’espèce, parce qu’elles sont devenues plus générales, plus sensibles et plus constantes par l’action constante de ces mêmes causes.

À la suite de l’essai d’Arthur de Cobineau paru en 1853 qui avait pour but d’établir une hiérarchie entre les différentes « races humaines » sur une commande de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la Culture (Unesco) qui voulait éviter l’usage impropre de la « race », l’anthropologue et ethnologue Claude Lévi-strauss (1959-2009) dans son ouvrage sur la race et l’histoire paru 1952, estime qu’il n’existe pas de race humaine au sens biologique. En établissant une différence entre la notion biologique de race et la notion sociologique de culture, il démontra à la suite de George Louis Leclerc que l’originalité des peuples tient compte des circonstances géographiques, historiques et sociologiques. Mais utilisé le terme race pour désigner des groupes ethniques géographiques ou culturels à cette période-là possédait encore un sous-entendu raciste que des travaux supplémentaires contribueront à changer de manière encore plus significative.  

En séquençant pour la première fois en l’an 2000 un génome humain ou en adoptant une méthode qui permet une lecture de l’information génétique conservée par sa cellule au niveau de l’ADN ou du support de l’information génétique qui porte des milliers de gènes, Graig Venter, un chercheur américain spécialiste en biologie moléculaire, mis un point final au concept de « race » qui perdit tout fondement scientifique car une recherche génétique a établie deux faits indéniable : Premièrement,  tous les humains sont très proches. Chacun d’entre nous disposerait de la même collection de gènes. Cependant, certains disposent également des versions légèrement diverses de certains gènes.  Deuxièmement, tous les êtres humains actuels sont au sens propre des africains. Notre espèce homo sapiens sapiens serait apparue en Afrique on ne sait précisément ni quand? ni où? Mais des traits humains anatomique de l’être humain actuel aurait émergé il y a 300.000 ans. On serait resté en Afrique pendant 200.000 ans, mais des êtres se déplaçaient déjà dans divers endroits du continent. Ces groupes ont fondés des populations diverses et nouvelles qui ont colonisées progressivement l’ensemble de la planète. Il n’y a donc plus des « races », mais une espèce humaine qui a une origine unique qui en fonction de plusieurs circonstances de la vie a connue des transformation ayant engendrées des conséquences sur la qualité de la peau des Hommes, au point d'avoir favorisé le développement des considérations ségrégationnistes et xénophobo-racistes, ayant contribuées à commettre des énormités au cours de l’histoire humaine notamment le commerce des esclaves, la colonisation, la shoah, et l’Apartheid, qui avaient pour but d’exclure, exterminer et exploité des individus jugés de catégorie inférieure, qui a un moment de l’histoire et en particulier les Hommes de "race noires", avaient une moindre considération d’eux même que les recherches scientifiques se sont particulièrement chargées de rétablir, ou de restaurer la dignité.

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Notre espèce homo sapiens sapiens serait apparue en Afrique on ne sait ni quand ni où, mais des traits humains anatomique de l’être humain actuel aurait émergé il y a 300.000 ans. Image: quentcourtois0/pixabay.com

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