Selon le naturaliste et mathématicien George Louis Leclerc, comte de Boufon (1707 1788), tout concourt à prouver que le genre humain n’est pas composé d’espèces essentiellement différentes entre elles; qu’au contraire, il n’y a eu essentiellement qu’une seule espèce d’hommes, qui, s’étant multiplier et rependue sur toute la surface de la terre, a subie différents changements. Les uns sont d’ordre climatiques, les autres concernes les différences de nourriture ou de façons de vivre; il y a aussi les maladies épidémiques; et le mélange varié, à l’infinie, des individus plus ou moins ressemblants; que ces altérations n’étaient pas si marquées, et ne produisaient que des variétés individuelles; qu’elles sont ensuite devenues variétés de l’espèce, parce qu’elles sont devenues plus générales, plus sensibles et plus constantes par l’action constante de ces mêmes causes.
À la suite de l’essai d’Arthur de Cobineau paru en 1853 qui avait pour but d’établir une hiérarchie entre les différentes « races humaines » sur une commande de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la Culture (Unesco) qui voulait éviter l’usage impropre de la « race », l’anthropologue et ethnologue Claude Lévi-strauss (1959-2009) dans son ouvrage sur la race et l’histoire paru 1952, estime qu’il n’existe pas de race humaine au sens biologique. En établissant une différence entre la notion biologique de race et la notion sociologique de culture, il démontra à la suite de George Louis Leclerc que l’originalité des peuples tient compte des circonstances géographiques, historiques et sociologiques. Mais utilisé le terme race pour désigner des groupes ethniques géographiques ou culturels à cette période-là possédait encore un sous-entendu raciste que des travaux supplémentaires contribueront à changer de manière encore plus significative.
En séquençant pour la première fois en l’an 2000 un génome humain ou en adoptant une méthode qui permet une lecture de l’information génétique conservée par sa cellule au niveau de l’ADN ou du support de l’information génétique qui porte des milliers de gènes, Graig Venter, un chercheur américain spécialiste en biologie moléculaire, mis un point final au concept de « race » qui perdit tout fondement scientifique car une recherche génétique a établie deux faits indéniable : Premièrement, tous les humains sont très proches. Chacun d’entre nous disposerait de la même collection de gènes. Cependant, certains disposent également des versions légèrement diverses de certains gènes. Deuxièmement, tous les êtres humains actuels sont au sens propre des africains. Notre espèce homo sapiens sapiens serait apparue en Afrique on ne sait précisément ni quand? ni où? Mais des traits humains anatomique de l’être humain actuel aurait émergé il y a 300.000 ans. On serait resté en Afrique pendant 200.000 ans, mais des êtres se déplaçaient déjà dans divers endroits du continent. Ces groupes ont fondés des populations diverses et nouvelles qui ont colonisées progressivement l’ensemble de la planète. Il n’y a donc plus des « races », mais une espèce humaine qui a une origine unique qui en fonction de plusieurs circonstances de la vie a connue des transformation ayant engendrées des conséquences sur la qualité de la peau des Hommes, au point d'avoir favorisé le développement des considérations ségrégationnistes et xénophobo-racistes, ayant contribuées à commettre des énormités au cours de l’histoire humaine notamment le commerce des esclaves, la colonisation, la shoah, et l’Apartheid, qui avaient pour but d’exclure, exterminer et exploité des individus jugés de catégorie inférieure, qui a un moment de l’histoire et en particulier les Hommes de "race noires", avaient une moindre considération d’eux même que les recherches scientifiques se sont particulièrement chargées de rétablir, ou de restaurer la dignité.
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