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Entre le regret et la grâce du pardon il y a la sincérité de celui qui se confie

malumiereetmonsalut Par Le 30/11/2024 à 00:00 0

Dans Translations

Méditation

Il n'y a pas de sincérité sans pardon. Image: pixabay

À la question de Saint Pierre de savoir combien de fois faudrait-il pardonner à un frère si de nouveau il nous pose du tort tout en mentionnant dans ses déclarations le chiffre sept que nous assimilons de manière symbolique dans le cadre de cette méditation aux sept jours de la semaine, Jésus précisa par la suite comme nous le rapporte Saint Matthieu au 22ème verset du 18ème chapitre de son évangile : « Je ne te dis pas sept fois, mais soixante-dix-sept fois. » (La Bible des Peuples)

Il a peut-être donné cette réponse pour nous faire savoir qu’il peut ne pas seulement s’agir d’une offense au cours d’une journée, une semaine, un mois, ou une année, mais de plusieurs offenses à la fois au cours de ces mêmes périodes, et qu’il ne s’agit pas uniquement l’autre, mais de tout ce que nous faisons de mal de manière consciente ou non et auquel Dieu accorde toujours son pardon à ceux qui le lui demande parce que comme le dit le verset 3 du psaume 130, « Si tu gardais le souvenir des iniquités, Éternel, Seigneur, qui pourrait subsister? » (La Bible Louis Segond)

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Les chiffres mentionnés dans ce dialogue ont une valeur symbolique qui ne limite pas le pardon qui vient de Dieu mais dépasse et surtout pas sans conditions les limites de ce que l’Homme peut qualifier d’impardonnable. Même s’il faut préciser que nous sommes dans le cadre d’une intimité avec Dieu indépendamment des considérations de la société dans laquelle nous vivons, l’Homme doit toujours se disposer à recevoir la grâce du pardon. Si Dieu en effet est Pardon, Miséricordieux et Compatissant, autrement dit, s’Il pardonne tout, s’Il est conscient de la fébrilité d’une existence humaine vouée à la mort sans une main secourable et s’Il a toujours un regard aimant qui appelle au repentir malgré le fait que les principaux concernés sont des individus détestables d’une part, et à ne surtout pas fréquenté d’autres part, cela ne doit pas être un prétexte pour Le prendre pour un idiot.

Les êtres humains ont pris pour habitude d’instrumentaliser les saintes écritures pour se consoler et calfeutrer en même tant leur manque de sincérité. Ils savent ce qu’il ne faut pas faire, mais ils le font qu’en même parce qu’ils se disent que Dieu est miséricordieux peut-être sans savoir que cette miséricorde est beaucoup plus bénéfique pour ceux qui font d’abord preuve de miséricorde envers eux-mêmes ; c’est-à-dire, avoir véritablement l’intention de changer ou être animé d’une réelle volonté de devenir une personne meilleure à travers les actes que nous posons. Celui qui n’est pas sincère avec lui-même ne mettra pas à profit et ne recevra même pas respectivement la grâce imméritée qu’il a reçu ou qu’il est prédestiné à recevoir.

Lire aussi : Le pardon comme conséquence d'une contrition sincère 

Tout en précisant que : malgré le fait que personne ne mérite un pardon que Dieu est toujours prêt et malgré tout à donner à tout le monde, il faut quand même se monter digne de le recevoir ou de l’avoir reçu en posant des actes sincères et non pas se contenter de rabâcher des paroles d’évangiles sans toutefois chercher à travailler sur notre propre personne, nous ajoutons ceci que : nous devons également nous en montrer digne par des actes de meilleures qualité qui attestent que nous voulons vraiment changer et non pas nous cacher derrière le prétexte de la faiblesse humaine pour persévérer dans les absurdités. Le bon sens voudrait que quand on commet des énormités on n’y persévère plus après avoir été pardonné. C’est une attitude scabreuse condamnable qui dénote une réelle volonté de ne pas soi-même vouloir changer. Dans la locution latine : « errare humanum est, perseverare diabolicum », ceux qui doivent s’y reconnaitre savent de quoi est-ce qu’il s’agit.

Si Dieu pardonne parce qu’Il est Lui-même le Pardon, nos manques de sincérité ou notre réelle volonté de ne pas vouloir changer peut nous amener à ne pas tirer profit de ce pardon qui est divin et qui ne doit pas être prit de manière désinvolte sans une réelle volonté de changement qui favorise l’extension inquiétante d’activités se rapportant au même adjectif. C’est dire que si Dieu est toujours disposer à pardonner, l’Homme n’est pas toujours disposer à mettre à profit cette grâce imméritée qui vient d’en haut. Raison pour laquelle beaucoup se retrouvent incarcérés parce qu’ils ont gravement offensés Dieu à travers le mal qu’ils ont eu à faire à leurs semblables. Et même au cours de cet épisode d’incarcération, la grâce du pardon est toujours présente pour permettre aux détenus de repartir sur des nouvelles bases après avoir sincèrement méditer sur leur sort. Mais même là, il y en a toujours qui prennent ces grâces pour des banalités parce qu’inconscients de la grâce qu’ils ont reçu ou qui se propose à eux dans le but de donner une nouvelle orientation à leur misérables existence.

Un fait remarquable à l’échelle mondiale

Au cours de la pandémie du covid-19 entre 2020 et 2022, nous avons été touchés par un fait remarquable. Dans presque tous les pays du monde, les prisons ont connus une diminution de la population carcérale pour éviter dit-on, la propagation de la maladie. Nous avons été témoins au cours de cet épisode malheureux des vagues de libération soumises certes à plusieurs restrictions, mais qui constituaient tout de même une preuve supplémentaire du fait que toute autorités vient vraiment de Dieu et que tous les problèmes du quotidien de l’Homme sont d’un très grand intérêt pour Lui. À travers cette période écœurante émaillée tout au moins par des vagues de libérations satisfaisantes, nous nous sommes rendu compte qu’il y avait autre chose de dissimuler qui était à l’œuvre dans la gravité de cette situation. Il s’agissait de la grâce du pardon de Dieu à travers des autorités terrestres. Mais s’il y en a qui étaient vraiment disposé à mettre à profit cette grâce, d’autres ne l’étaient pas. Au Cameroun en particulier, contrairement à ceux qui ont manifestés publiquement ou non un profond regret pour le mal qu’ils ont eu à faire, il y en avait d’autres qui quelque jour après cette décision de décongestionner des prisons ont été une fois de plus appréhendés par des forces de maintien de l’ordre pour des faits similaire à savoir : vols à mains armées et peut-être meurtres.  

Si personne ne mérite le pardon qui vient de Dieu, chacun à la responsabilité de prendre profit de l’instant présent pour devenir une meilleure version de lui-même. On ne peut pas se contenter de se cacher derrière une faiblesse humaine qui nous incline au péché pour couvrir ou tout simplement éviter de criminaliser ou qualifier comme tel des actes qui le sont en réalité. On ne peut pas se rendre chez un Homme de Dieu pour implorer le pardon de Dieu et retourner dans les mêmes travers. Et même s’il faut tenir compte de la certitude que Dieu nous pardonnera toujours, il faut montrer par des actes concrets que nous méritons cette grâce imméritée. Il n’y a pas de pardon sans condition et pas de sincérité sans pardon. La conscience d’avoir ce privilège doit amener l’être privilégié à manifester par des actes vertueux l’amour que Dieu a manifesté à son égard.

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