L’amour universel de Dieu pour tous les Hommes nous fait savoir qu’ils sont tous appelés au salut et à vivre dans la paix sans laquelle rien n’est possible et qui est un élément essentiel pour une vie en harmonie menacée par des sentiments d’amertumes qui parfois partent de rien pour par après prendre une ampleur considérable très difficile à remédier faute à une accumulation de frustrations ou d’insatisfactions banalisées qui avec le temps prennent le dessus sur la raison au point d’inciter les Hommes à extérioriser leurs amertumes de manière à favoriser des divisions parce qu’ayants le sentiment que ce dont ils ont été victimes dans le passé est la preuve qu’ils ne sont pas des membres à part entière d’un ensemble alors que ce n’est pas le cas.
Les divisions sont la conséquence d’un ensemble de faits non négligeable à ne surtout pas banaliser. Dans ce genre de situation où à proprement parler personne n’est réellement innocent, il vaut mieux reconnaitre qu’on est tous coupable et repartir sur de nouvelles bases parce que les guerres ne profitent à personnes. Mais ce discours moralisateur est réservé à ceux qui ont encore la décence d’écouter et parler sans condescendance dans un monde où l’amour de Dieu pour tous les Hommes rencontre des obstacles au quotidien créés par l’Homme lui-même et dont Dieu se doit d’apporter des solutions par l’Homme. En effet, si on peut dire de Dieu qu’il est omniscient, c’est parce qu’il a la capacité d’être partout en même temps afin de manifester son amour bienveillant de manière concrète à travers les Hommes. Autrement dit, si Jésus reviendra bientôt ou s’il reviendra un jour, entre temps c’est aux Hommes et à ceux qui se disent enfants de Dieu de remédier eux-mêmes avec l’aide du très haut, à une situation qu’ils ont eux-mêmes créée et qui aura toujours des solutions satisfaisante quel que soit le temps parce que même quand toutes les tentatives d’apaisement et de réparation n’apportent pas les fruits escomptés, Dieu intervient toujours en faveur de ceux qui le craignent à travers les Hommes parce que son projet de salut pour chaque Homme non seulement n’a pas pour but de contribuer à la mort des innocents, et encore moins celle des coupables.
Le chemin de la paix ou le choix du retour à la paix
Pour parvenir à la paix ou pour se la réapproprier quand on l’a perdue, il faut déjà se mettre sur la même longueur d’onde. Il s’agit concrètement de se reconnaitre comme étant membre d’une même famille, une même Nation, un État démocratique où tout le monde ou presque a le droit de dire ce qu’il veut et ce qu’il pense pour le bien de l’ensemble sans toutefois courir le risque d’être inquiété et surtout, qu’il y ait avant tout un dialogue sincère non pas avec les Hommes mais avec Dieu car c’est le meilleur moyen pour l’Homme de faire en sorte que sa raison prenne le dessus sur des sentiments d’amertumes qui l’amènent parfois à recourir à la violence pour se faire justice alors que c’est une solution qui n’apporte jamais rien de bon même si elle peut parfois s’expliquer par des raisons légitimes. En effet, quand on ne se met pas sur une même longueur d’onde que nous assimilons à l’élément fondamental d’une bonne démarche scientifique, le reste est inutile. À défaut de parvenir à un accord avec les Hommes il faut se mettre sur la même longueur d’onde que Dieu et il fera le reste. En le faisant, on s’inscrit dans le cadre de la résolution pacifique d’un conflit pour ne plus se contenter des trêves mondaines qui sont certes nécessaires, mais pas totalement satisfaisantes puisque la souffrance et les haines demeurent. De plus, les trêves sont des instants passagers qui ne sont pas très souvent pris au sérieux parce qu’elles viennent d’Hommes qui parfois font preuve d’un manque criarde de sincérité. Mais la paix qui vient de Dieu est durable non pas uniquement parce qu’elle nous permet de parvenir à nous mettre sur la même longueur d’onde que Dieu du point de vu de l’abaissement de notre propre personne, mais aussi parce qu’elle nous permet de nous mettre sur la même longueur d’onde que les Hommes car c’est ensemble et par la grâce de Dieu qu’ont peut matérialiser concrètement nos désirs ou notre volonté de parvenir sincèrement à mettre un terme aux conflits et guerres.
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L’évangile de Saint Jean nous rapporte que quand Jésus s’apprêtait à partir de ce monde vers son Père, il dit à ses disciples au 27ème verset du 14ème chapitre ceci : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Ne restez pas dans le trouble et dans la crainte. » (La Bible des Peuples)
Combien de personnes vivent aujourd’hui dans la crainte et le trouble dans le monde, en Afrique et au Cameroun en particulier à cause d’une paix en total contradiction avec celle qui vient d’un Dieu qui voudrait qu’on se reconnaisse d’abord comme des membres d’une même famille afin que malgré les divergences de points de vus, on s’évertue quand même à trouver ensemble le moyen de faire preuve de bon sens. Quel est cet être sensé qui pourrait se permettre de mettre un terme à la vie de son semblable sans avoir des remords ? Quand on aime, on fait tout pour ne pas faire du mal à l’autre parce qu’en lui faisant du mal, c’est à nous-même que nous le faisons ; d’où l’importance d’adopter la paix que Dieu propose. Une paix qui vient de lui parce qu’il nous aime et parce qu’il se reconnait comme membre de la même famille que beaucoup d’Hommes, et voudrait également que beaucoup d’autres personnes soient membres de cette même famille car comme Saint Paul le faisait savoir aux chrétiens de Galates au 8ème verset du 6ème chapitre de sa lettre, « celui qui sème pour sa chaire moissonnera de la chair la corruption ; mais celui qui sème pour l’esprit moissonnera de l’esprit la vie éternelle. » (La Bible Louis Second)
En d’autres termes, comme le fait savoir le 4ème verset du même chapitre, «que chacun examine son œuvre à lui ; alors, s’il y trouve un motif de fierté, ce sera par rapport à lui-même et non par comparaison à un autre. » (La traduction œcuménique de la bible)
Les actes de l’Homme l’engagent. Qu’ils soient bons ou mauvais, il en récoltera toujours les fruits ; d’où la nécessité de poser des actions qui contribuent non seulement réellement à notre bien-être mais également à celui des autres car ce que Dieu veut c’est une paix qui favorise un Nous inclusif de l’unité dans la diversité pour promouvoir et favoriser la prospérité de la paix dans un monde où tous les Hommes se reconnaissent comme membres d’une même famille partageant une maison commune, qu’il faut maintenir dans la paix malgré les menaces disparates et non pas un Nous exclusif qui va à l’encontre des valeurs républicaines respectueuses de la dignité d’autrui parce qu’il exclut l’autre et voudrait à tout prix parvenir à ses fin même s’il faille décimé toute une population pour y parvenir. Mais « que sert donc à l’homme de gagner le monde entier, s’il ruine sa propre vie ? (Marc 8, 36 – La Bible de Jérusalem)
Peut-on demeurer en paix quand à travers leurs pleurs, nos semblables réclament justice et réparation pour le mal que nous leur avons fait ? Certainement pas !
Dieu nous propose sa paix pour être en paix avec nous-même mais aussi avec les autres car quand on signe des traités de paix, on fait le choix des solutions durables parce qu’à travers la souffrance de l’autre, nous voyons notre propre souffrance ; c’est-à-dire, ce que nous ne voulons pas qu’on nous fasse. Si c’est toujours l’Homme qui est à l’origine des conflits et des guerres, c’est encore lui qui en subit les conséquences qu’il se doit lui-même d’estomper avec l’aide du très haut si et seulement si il est disposé à s’inscrire dans cette logique de paix qui voudrait qu’il réponde favorablement à l’appel de celui qui prend toujours les premières initiatives pour résoudre les problèmes du monde présent à travers les Hommes en générale et les enfants de Dieu en particulier qui sont tous appelés à être des collaborateurs du projet salvifique de Dieu sur terre.
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