Le bon sens voudrait que les préoccupations d’un peuple soient aussi celles de celui qui se trouve à sa tête parce qu’aucuns souverain ne prend plaisir à regarder son peuple souffrir. Mais peut-il résoudre tous les problèmes soulevés par ses populations ? Son pouvoir ne se limite-t-il pas à une satisfaction partielle qui nécessite la mise en œuvre de mesures supplémentaires visant à faciliter ou permettre un développement participatif ?
Comment arriver à satisfaire une demande supérieure à l’offre ? Le cerveau d’un souverain fonctionne au rythme de celui des Hommes d’affaires et des géostratèges. Les autres compétences ne sont pas en reste ; pour essayer de répondre favorablement aux multiples sollicitations, le souverain se doit de parcourir au quotidien au moins toutes les formes de spécialisations.
L’équitabilité dans le partage
Tout le monde veut sa part et personne ne doit se sentir l’aisé ou marginalisé. Comment arrivé à faire preuve d’équitabilité quand la quantité du gâteau à partager est inférieure à la demande ? Faudrait-il donner à chacun une toute petite portion ? Quel est même l’effectif de la population ? Est-ce que cette population mérite d’avoir une portion supérieure à cette autre population ? Est-ce que l’autre population ne va-t-elle pas se sentir l’aisée ? Quoiqu’il en soit, il faut procéder à un partage et le justifier. Une autre difficulté majeure dans un contexte où rien n’échappe à l’attention d’une opposition toujours à l’affut des moindres signes de malversations, et d’une presse toujours prête à rendre compte de la réalité malgré le fait que la portion dérisoire qui lui est réservée l’expose aux chantages et séductions des apôtres des contre-vérités qui l’oblige parfois à prendre position où elle est sensée rester neutre. Le cerveau du souverain travaille à la manière d’un cheminot. Toujours en train de se demander s’il n’est pas préférable de laisser d’abord ces populations ici puisqu’elles n’ont pas d’autre endroit où aller. Une solution satisfaisante qui peut plus tard être la raison d’une rupture ou d’une hostilité surtout quand arrive le moment de la réappropriation pour une cause quelquefois indécise.