La souveraineté des États sous l’emprise et l’influence des grandes puissances économiques, militaires et technologique.

malumiereetmonsalut Par Le 01/07/2023 à 06:23 0

Dans Éditoriaux

Éditorial

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La facilité avec laquelle un pays peut se permettre  d’entrer dans un autre pour prendre et faire ce qu’il veut nous pousse à nous interroger sur le vrai sens de la souveraineté des Etats. Peut-on encore parler d’autonomie ou d’indépendance quand certains Etats influents peuvent se donner le plaisir d’outrepasser les normes de souveraineté internationales pour satisfaire leurs intérêts ?

La situation actuelle du monde empêtrée dans des opérations spéciales, les parades d’intimidations, les chantages diplomatiques et autres pressions sur le plan économique permettent de mieux comprendre et faire la différences entre les notions de grandes puissances ou de supers-puissances qui sont celles qui ont tous les droits et les autres c’est-à-dire, les Etats de moindres conditions ou importances encore appelés pays pauvres ou en voies de développement qui ont des droits conditionnés par le points de vu des supers-puissances.   

L’impuissance des pays pauvres face au dictat des supers-puissances

L’influence des grandes puissances sur celles de moindres importances est tellement grande que quand les grandes puissances sont en conflits, les petites se trouvent dans l’obligation de se replier dans leur coquille pour ne pas payer le prix d’une opération spéciale qui ne les concerne pas. En fait, quand la souveraineté d’un Etat est menacée, c’est tous les Etats qui doivent se sentir concernés. Mais quand on ne représente presque rien dans le monde des affaires, on ne peut que s’abstenir pour protéger ou garantir ses intérêts. Il ne faut donc pas en vouloir aux pays en voies de développement quand ils s’abstiennent de prendre position dans un conflit. Ce sont des réactions humaines qui sont tout à fait compréhensibles. Il faut plutôt s’indigner du fait qu’ils appartiennent à un système sournois garnis d’hypocrisie et d’égocentrisme qui les tient entre ses mains.

La résolution des conflits dans le monde

La bipolarisation du monde ou plutôt le fait qu’il y ait d’un côté des pays émergents et d’un autre ceux moins avancés, limite les capacités des pays en voies de développement. Un petit Etat ou une toute petite communauté ne peut pas régler un conflit qui oppose plusieurs superpuissances, et encore moins se donner le luxe d’avoir un parti pris.  Nous prenons un exemple parmi tant d’autres : Quand des pays en voie de développement traversent ce que nous préférons appeler des moments de turbulences internes, ce sont les superpuissances qui les ordonnent de mettre fin immédiatement à ces situations. Un Etat ou une communauté de moindre importance n’a jamais ordonnée à une superpuissance d’arrêter ses opérations sur un espace bien précis non pas par manque de volonté mais à cause d’un statu inférieur par rapport aux grandes puissances. Même si la voie de ces petites puissances est requise dans le concert des nations, elle est toujours la conséquence d’une guerre d’hégémonie qui ne dit pas son nom. C’est selon nous la raison pour laquelle certains Etats font le choix de mettre en veille une relation bilatérale ou multilatérale, question de se réapproprier une souveraineté qui semble être ou avoir été chosifiée.

Ce monde est entre les mains de ceux qui sont puissants ou très avancés dans tous les domaines et en particulier militaire, technologique et économique. Les autres ne sont que des collaborateurs de bas étages dont la stabilité dépend de ces supers-puissances qui tiennent le monde entre leurs mains.

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