La facilité avec laquelle un pays peut se permettre d’entrer dans un autre pour prendre et faire ce qu’il veut nous pousse à nous interroger sur le vrai sens de la souveraineté des Etats. Peut-on encore parler d’autonomie ou d’indépendance quand certains Etats influents peuvent se donner le plaisir d’outrepasser les normes de souveraineté internationales pour satisfaire leurs intérêts ?
La situation actuelle du monde empêtrée dans des opérations spéciales, les parades d’intimidations, les chantages diplomatiques et autres pressions sur le plan économique permettent de mieux comprendre et faire la différences entre les notions de grandes puissances ou de supers-puissances qui sont celles qui ont tous les droits et les autres c’est-à-dire, les Etats de moindres conditions ou importances encore appelés pays pauvres ou en voies de développement qui ont des droits conditionnés par le points de vu des supers-puissances.
L’impuissance des pays pauvres face au dictat des supers-puissances
L’influence des grandes puissances sur celles de moindres importances est tellement grande que quand les grandes puissances sont en conflits, les petites se trouvent dans l’obligation de se replier dans leur coquille pour ne pas payer le prix d’une opération spéciale qui ne les concerne pas. En fait, quand la souveraineté d’un Etat est menacée, c’est tous les Etats qui doivent se sentir concernés. Mais quand on ne représente presque rien dans le monde des affaires, on ne peut que s’abstenir pour protéger ou garantir ses intérêts. Il ne faut donc pas en vouloir aux pays en voies de développement quand ils s’abstiennent de prendre position dans un conflit. Ce sont des réactions humaines qui sont tout à fait compréhensibles. Il faut plutôt s’indigner du fait qu’ils appartiennent à un système sournois garnis d’hypocrisie et d’égocentrisme qui les tient entre ses mains.