Tandis que les dirigeants des pays d’origines observent scrupuleusement l’ampleur du phénomène au-delà de leur frontières, les européens travaillent depuis plus d’une dizaines d’années en vue d’apporter les meilleures solutions possibles à un problème inquiétant qu’ils se doivent au préalable d’être en mesure de contrôler pour pouvoir par la suite être en mesure d’en améliorer les effets néfaste dans leurs sociétés. En effet, Il y a de plus en plus d’arrivées irrégulières sur les côtes européennes. De plus en plus de demandeurs d’asiles. De plus en plus de ressortissants étrangers qui demandent des meilleures conditions de vies hors de leurs pays d’origines obligeant ainsi en quelque sorte les pays d’accueil à améliorer leur politiques de prises en charge des immigrations irrégulières pour mieux profiter d’un flux démographique tout de même nécessaire car si en effet les flux migratoires de l’Afrique vers l’Europe sont agaçants, on ne peut pas se priver d’une main d’œuvre étrangère bon marché dans un continent qui enregistre un plus grand nombre de populations vieillissante.
Un phénomène grandissant avec le temps
Les mesures de durcissements peuvent paraitres honteuses et inhumaines pour certains mais elles se justifient en partie par l’ampleur inquiétante d’une crise qui date du début des années 2000 et notamment de 2008 avec des arrivées records qui se chiffraient à plus de 153 000 personnes et qui sept années plus tard en 2015 ont dépassées le million d’individus pour s’accentuer davantage au cours des années augmentant ainsi considérablement le nombres de demandes d’asiles qui s’élèvent à plusieurs millions même sans prendre en compte les millions d’ukrainiens ayant fui la guerre pour trouver refuge dans plusieurs Territoires européen.
Qu’on le veuille ou pas, même avec une réforme de la politique migratoire, l’Europe ne pourra pas répondre favorablement aux demandes de ces millions de ressortissants étrangers qui y recherchent un avenir meilleur sans une collaboration des pays d’origines. La situation est tellement complexe que même les pays d’origine dans leur majorité ne veulent pas contribuer au rapatriement de leurs ressortissants. Tout ce passe comme si on leurs demandait de faire le voyage retour comme ils ont effectué le voyage aller. Une autre mesure restrictive encore plus pire que les premières car « au cours du dernier trimestre 2023, sur les 105.000 ressortissants de pays tiers ayant reçu l’ordre de quitter l’Union Européenne, seul 28.900 ont été renvoyé. »
La cause des migrants est plus prise au sérieux au niveau européen. En effet, quand ce ne sont pas des organisations non gouvernementales qui manifestent leur oppositions sur les conséquences que pourrait engendrer l’adoption de certaines closes, ce sont certaines institutions Etatiques des Etats membres de l’Union Européenne qui rejettent certaines propositions de lois permettant ainsi aux réfugiés et autres résident étrangers d’avoir un séjour moins stressant dans leur pays d’accueil.
Une crise migratoire et humanitaire
Au niveau des points de transit des efforts sont encore nécessaire non pas uniquement pour refluer des migrants mais les traités avec dignité malgré le fait qu’ils puissent parfois se faire remarquer négativement au point d’accroitre l’animosité de certaines tranches d’une population qui voient déjà d’un mauvais œil leur présence sur leur Territoire. Bien que des accords similaires à ceux signés avec l’Etat Tunisien aient été signés en Mars 2024 avec la Mauritanie et l’Egypte pour mieux faire face à l’ampleur de ce problème, la complexité du problème ne signifie pas qu’il faille employer des moyens inhumains pour dissuader les migrants de se rendre en Europe via ces points de transit. En effet, en Juillet 2023, au moins 25 corps ont été retrouvés dans une zone désertique. Selon Human Rights Watch (une organisation internationale indépendante qui milite en faveur du respect de la dignité de l’Homme dans le monde), 1200 ressortissants d’Afrique subsahariennes aurait été expulsé par force de la Tunisie par des autorités tunisiennes et abandonnés à leur propre sort dans la zone désertique située entre la Tunisie et la Lybie à l’Est, et la Tunisie et l’Algérie à l’Ouest. Si certains ont pu être sauvés, certains y ont trouvés la mort et d’autres s’en sont sorti avec des traumatismes psychologiques notamment à cause des violences physiques.
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Le problème est complexe et nécessite des mesures adéquates pour être mieux contrôler et permettre une existence décente non seulement pour ceux qui auront l’autorisation de résider de façon formel sur le Territoire Européen mais également ceux qui ne l’auront pas et se retrouvent parfois en train d’errer au niveau des frontières dans des conditions difficiles en attendant un avenir meilleur.
Ce phénomène d’immigrations irrégulières et arbitraires a certes nécessité un pacte et des accords respectivement entre Etats membres et Etats partenaires en ce qui concerne les points de reflux et de sous-traitance des demandes d’asiles, mais il nécessitera davantage d’efforts supplémentaires nécessaire pour garantir la sécurité des principaux concernées dans des contexte d’hostilités de plus en plus criminogènes et gangrénés par des trafics illégaux orchestré par des réseaux mafieux de passeurs clandestins très puissants.
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