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Le partage du gâteau national: une responsabilité honorable et très délicate en même temps

malumiereetmonsalut Par Le 01/08/2023 à 10:15 0

Dans Éditoriaux

Éditorial
Le partage du gateau national

Le bon sens voudrait que les préoccupations d’un peuple soient aussi celles de celui qui se trouve à sa tête parce qu’aucuns souverain ne prend plaisir à regarder son peuple souffrir. Mais peut-il résoudre tous les problèmes soulevés par ses populations ? Son pouvoir ne se limite-t-il pas à une satisfaction partielle qui nécessite la mise en œuvre de mesures supplémentaires visant à faciliter ou permettre un développement participatif ?

Comment arriver à satisfaire une demande supérieure à l’offre ? Le cerveau d’un  souverain fonctionne au rythme de celui des Hommes d’affaires et des géostratèges. Les autres compétences ne sont pas en reste ; pour essayer de répondre favorablement aux multiples sollicitations, le souverain se doit de parcourir au quotidien au moins toutes les formes de spécialisations.

L’équitabilité dans le partage

Tout le monde veut sa part et personne ne doit se sentir l’aisé ou marginalisé. Comment arrivé à faire preuve d’équitabilité quand la quantité du gâteau à partager est inférieure à la demande ? Faudrait-il donner à chacun une toute petite portion ? Quel est même l’effectif de la population ?  Est-ce que cette population mérite d’avoir une portion supérieure à cette autre population ? Est-ce que l’autre population ne va-t-elle pas se sentir l’aisée ? Quoiqu’il en soit, il faut procéder à un partage et le justifier. Une autre difficulté majeure dans un contexte où rien n’échappe à l’attention d’une opposition toujours à l’affut des moindres signes de malversations, et d’une presse toujours prête à rendre compte de la réalité malgré le fait que la portion dérisoire qui lui est réservée l’expose aux chantages et séductions des apôtres des contre-vérités qui l’oblige parfois à prendre position où elle est sensée rester neutre. Le cerveau du souverain travaille à la manière d’un cheminot. Toujours en train de se demander s’il n’est pas préférable de laisser d’abord ces populations ici puisqu’elles n’ont pas d’autre endroit où aller. Une solution satisfaisante qui peut plus tard être la raison d’une rupture ou d’une hostilité surtout quand arrive le moment de la réappropriation pour une cause quelquefois indécise.

Les partenariats

Le souverain est toujours à la recherche des partenariats. Il est toujours prêt à recevoir tous ceux qui sont prêt à faire affaire avec lui. Il accueil tout le monde et n’exclut personne. Il n’a pas de partenaire favori. Tous les partenaires sont ses favoris. Il multiplie les partenariats pour ne pas dépendre uniquement d’un seul et ne pas montrer ouvertement ses préférences. Dans un contexte géopolitique agité en permanence, il faut savoir prévenir ou éviter par avance les incidents malheureux et les malentendus désastreux. Il faut être un fin diplomate épris de paix, un politicien avisé et très bon négociateur. Le partenaire est sacré. Il faut tout faire pour ne pas le froissé malgré le fait que certaines de ses attitudes laissent à désirer. La préservation des intérêts égoïstes passent avant toute chose hormis la souveraineté du Territoire.

Les questions tribales et religieuses

Pour le bien être de son royaume et en tenant compte des diversités ethniques et religieuses, le souverain se présente comme un membre à part entière de chaque tribu et religion, tout en veillant à ce qu’il n’y ai pas de dérapages ou de troubles à l’ordre publique. Le royaume passe avant tout ; la moindre tendance à vouloir prioriser une région, un département ou un arrondissement en particulier serait considérer pour ceux qui sont encore au niveau de la cohabitation et non pas de l’intégration, comme une preuve de favoritisme. Le souverain doit donc faire preuve de beaucoup de délicatesse en adoptant un discours rassembleur ou fédérateur. En condamnant les attitudes xénophobes, tribaliste et autres formes de discriminations même à l’égard de ceux qui ont fait le choix d’adopté des relations et/ou pratiques incompatibles avec les réalités culturelles de son contexte.

Le partage du gâteau national est une activité complexe qui demande de la prudence, de la sincérité, de la transparence, de la générosité et beaucoup d’humilité dans la gestion de la chose publique pour le bien du peuple et la stabilité de tout un royaume qui dépend majoritairement des choix et actes posés par son souverain.

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