La dangerosité d’un communautarisme calqué sous le prisme d’un repli identitaire à l’ère de la modernisation en Afrique

malumiereetmonsalut Par Le 09/06/2023 à 20:11 0

Dans Histoire

Histoire

Dangerosité d'un communautarisme

 

Le découpage scientifique des Territoires est une action politique visant à permettre une cohésion sur le plan sociale à l’échelle nationale, sous régionale et/ou régionale à partir d’un ensemble de petites intégrations communautaire pouvant constituées une entrave au développement quand les points de vue en matière d’intégrations demeurent divergent au fil du temps. 

Que ce soit au cours de la période précoloniale, coloniale ou post coloniale, les africains ont toujours fait preuve d’une hospitalité sans pareil. L’occidentalisation de l’Afrique avec notamment la propagation des doctrines telles que le capitalisme et la propriété privée ont éveillés chez les africains un esprit réductionniste endormis auparavant du fait de la simplicité de vie qu’ils menaient.

La solidarité africaine

Le communautarisme comme une forme de repli identitaire est un modèle d’intégration qui ne facilite pas un véritable processus de développement. Combien de Territoires ont réussi à se développer sans un apport venant de l’extérieur ? L’autosuffisance en Afrique est un objectif inenvisageable sans coopération sérieuse premièrement entre les africains eux-mêmes. Un projet communautaire n’est pas seulement une affaire d’autochtones mais celui de tous ceux qui veulent contribuer au bien-être de la communauté. Avec la modernisation qui impose une conjugaison des efforts afin de résoudre les problèmes de sociétés, il est très difficile voire même impossible de contribuer au développement intégral tout en étant tribaliste ou égocentriste.

Lire aussi : Legitimate claims and tribalism

Les sociétés les plus avancées sont celles qui dépassent toujours le stade de la tribu pour épouser une cause vraiment nationale ou communautaire. En Afrique tout le monde doit se sentir chez lui. La volonté d’acceptation de l’autre sans distinction de tribu ou de nationalité est un des défis majeurs essentiels pour tout Etat qui aspire au véritable développement en Afrique. Etre hospitalier c’est voir comment cohabiter avec l’autre malgré les différences. C’est intégrer les autres dans nos projets qui ne doivent pas seulement être une affaire de nombril, mais une association de nombril en vue de la satisfaction d’intérêts communs.

Les dangers de l’extraversion

Ce qui nous vient d’ailleurs ne doit pas être au-dessus de ce qui fait notre particularité. En d’autre termes, un africain ne doit pas épouser une culture ou une habitude venant d’ailleurs au point de ne plus savoir qui il est et d’où il vient. La culture des autres doit nous aider à mieux nous connaitre. Celui qui se connait ne peut pas se laisser contrefaire par des phénomènes de contre nature ou devenir tout simplement ce qu’il n’est pas. Nous avons certes besoin des autres, mais ce besoin ne doit pas nous aliéné au point de prendre la place de ce qui faisait notre singularité.

Le développement communautaire dépend d’un processus d’intégration qui lui-même nécessite une volonté politique affranchie de la peur de ne plus disposer d’assez de ressources pour répondre aux besoins à venir mais animé plutôt par une volonté manifeste de permettre une coexistence pacifique et règlementée par des conditions nécessaires approuvées et respectés effectivement par les Etats membres.

Français|Anglais

__________________________________________________________________________________

Recommandation :

What Is Your Tribe? The invention of kenya’s Ethnic Communities

Ajouter un commentaire

Anti-spam