L’une des meilleures manières d’honorer la mémoire des ancêtres est de prendre des résolutions qui guérissent les blessures du passé et garantissent des relations fraternelles, respectueuse de la dignité de chaque être humain. S’il est bon de réclamer le retour de ce qui nous appartient, il est encore mieux d’optimiser les mesures visant à inciter la jeunesse à s’approprié d’avantage ce que ses ainés ont pris le soin de préserver et de se réapproprier.
La culture est une somme de croyances et pratiques historique qui font la particularité de chaque peuples, et qui doivent toujours être transmises de générations en générations afin que sa mémoire ne disparaisse, ou ne se perde au fil du temps, surtout dans un contexte où la mondialisation permet un foisonnement de culture qui certes permet des enrichissements mutuel, mais exerce également un pouvoir d’attractivité sur les civilisations moins avancé sur les plans économiques, technologiques et scientifiques. En effet, les populations africaines sont tentées d’embrassé des valeurs qui vont à l’encontre de leur identités culturelles au nom d’une modernisation qui a laissé les dogmes culturelles à la merci d’une liberté liberticide qui elle-même constitue une menace pour l’avenir des cultures Africaine. C’est dans cette optique que les démarches entreprises dans le but de rapatrier une partie du patrimoine culturel sont louable. Au-delà de la restitution, il y a le souci d’aider la jeunesse africaine à s’intéresser encore plus à son histoire ou sa culture en particulier, question de toujours gardé en mémoire qui elle est, quel que soit le pays ou le continent où elle est appelée à se réaliser.
Histoire des peuples et identités culturelles
Un peuple sans histoire est assimilable à un corps sans âme. C’est l’histoire qui fait le peuple. Les cultures sont le fruit des traditions qui ont traversées le temps et qui font la particularité de chaque peuple. Avant d’être un citoyen, l’Homme est d’abord une culture appelée à servir la nation. Le passé n’est donc pas seulement un ensemble de faits antérieurs qui font de nous ce que nous sommes. C’est aussi et surtout un ensemble d’actes présent pouvant outragés le passé et l’obligé à manifester son mécontentement à l’égard d’une génération qui ne l’honore pas ; d’où la nécessité de préférer les valeurs traditionnelles africaines à toutes autres, non pas dans le sens de les exclurent ou de les condamner, mais dans le souci de demeurer qui nous sommes malgré tout.