Après la partition du kamerun Allemand à la suite de la victoire de la 1er grande guerre par les Occidentaux et l’ex-URSS (union des républiques socialistes et soviétiques), les alliés puisse qu’il s’agit d’eux, doivent encore faire face vingt et un ans (21) plus tard à une ultime offensive allemande, après celle qui s’est aussi déroulée en Afrique et au Cameroun en particulier entre 1914 et le 11 Novembre 1918.
L’invasion de la Pologne en 1939 par l’Allemagne d’Hitler qui voulait récupéré certains de ses territoires perdus au terme de la première guerre mondiale était une déclaration de guerre supplémentaire plusieurs années après une successions de rapports d’intimidations armées et de course aux armement qui annonçaient déjà une guerre future dont le déclic fut l’assassinat de l’héritier du trône d’autruche, l’archiduc Franz Ferdinand à Sarajevo en Serbie pendant l’été 1914 « par un membre d’une organisation criminelle dénommée main noire, qui voulait l’unification de la Serbie avec d’autres Etats slaves de l’empire austro-hongrois (Autruche –Hongrie). Après des tentatives sournoises de médiation et de conciliation infructueuses entreprises respectivement par les alliés des deux partie à savoir : la triple entente (France- Angleterre- Russie) pour la Serbie, et la triple alliance (Allemagne-Italie-Autruche-Hongrie) pour les austro-hongrois, la crise balkanique se transforme en guerre Européenne après la déclaration de guerre de l’Autruche-Hongrie à la Serbie dont le gouvernement serait directement responsable de cet assassinat.
L’Afrique et le Cameroun dans les deux guerres
L’Afrique s’est donc trouvé embarquée dans deux guerres qui ne la concernaient pas, mais dont elle sera obligé de participer d’une manière indirect parce qu’elle est constituée d’un ensemble de colonies acquises à la cause des vainqueurs de la première guerre mondiale. Des camerounais ont eu à combattre auprès des allemands contre les soldats de la triple entente Franco-Britannique-Belge, qui a obligé les allemands d’une part à capituler du côté Nord du Cameroun plus précisément dans la forteresse de Mora, et à prendre la fuite vers la Guinée espagnol, pour ceux qui étaient du côté de Yaoundé.
Le Cameroun Allemand devint donc à l’issu du traité de paix de Versailles du 28 Juin 1919, la propriété de la Société des Nations (1919-1946), puis sous administrations Franco-Britanniques sous la tutelle de l’Organisation des nations unis (1946-1960).
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Après le déclanchement de la deuxième guerre mondiale par les allemands, le Cameroun tout comme les autres territoires de l’Afrique équatorial française, se retrouvent donc obligés de soutenir la France à travers le petit groupe de volontaire demandé par le général de Gaulle. En effet, la défaite de Juin 1940, a fait entrer l’Afrique et plus particulièrement l’Afrique équatorial française dans la guerre. Le Cameroun a fourni du rutile et du fer en provenance du Mayo-Darlé (Adamaoua [région] – Mayo-Banyo [Département]- Mayo Darlé [1/3 - Arrondissement et chef-lieu]). Des centaines d’hommes et de femmes en majorité de la subdivision de Bafia (Centre [région] – Mbam-et-Inoubou [ 1/10 - Départements] – [Bafia –chef-lieu]) furent recrutés en vue d’assurer dans des conditions de travail minables, la fourniture de ces matières premières nécessaires dans la fabrication des coques des véhicules militaires, d’avions et de fusils. Beaucoup y ont trouvés la mort car obligés de travaillés malgré la maladie. Les déserteurs étaient punis d’une peine d’emprisonnement de 15 jours assortie d’une amande de 100 Francs, remplacé parfois par des travaux d’intérêts généraux. Les recrutements s’étalaient sur toute la durée de la guerre.
Dizangué (Région (Littoral) - Sanaga Maritime [Département] – Dizanguè [1/7 - Arrondissement et chef-lieu]) était également un site d’exploitation où plusieurs travailleurs avaient été recrutés. Après l’éviction des allemands en 1916, la France hérita des plantations d’hévéa. Le développement de la culture du caoutchouc était nécessaire pour les industries pneumatiques.
La localité de Bétaré-Oya (Est [Région] – Lom-et-Djérem [Département] – Bétaré-Oya [1/8 - Arrondissement et chef-lieu]) permit la construction et la réhabilitation des infrastructures routières nécessaires pour l’acheminement des produits nécessaires aux industries des guerres grâce à ses gisements aurifères.
En Plus d’avoir fourni des centaines de tirailleurs comme ceux de l’Afrique du Nord et de l’Afrique de l’Ouest, les Territoires français d’Afrique Centrale à savoir : Cameroun, Moyen-Congo (devenu Congo-Brazzaville), Oubangui-Chari (devenu République centrafricaine), Tchad et Gabon ont servi de base pour plusieurs camps militaires nécessaires pour des exercices militaires en vue d’une contre-offensive française. Les populations avaient le devoir de porter main forte à la mère patrie (la France) en produisant également des produits vivriers pour ravitailler les camps militaires sans toutefois oublié de préciser les quêtes effectuées par des chefs indigènes dans des écoles, des églises, et même des hôpitaux, pour soutenir les hommes au front.
Les colonies françaises en Afrique ont jouées un rôle incontournable au cours d’une guerre qui n’était pas la leur, mais qui l’est devenue par procuration c’est-à-dire, sous l’influence oppressante d’une succession de régime coloniaux.
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