Même si des défis majeurs de santé publique persistent, la victoire sur les pandémies, les épidémies, et les maladies endémiques, montre à suffisance que l’une des solutions au mal être de chaque individu se trouve au sein des établissements de santé publique.
S’il n’est pas judicieux en matière de service de mettre toujours en avant la question de rémunération, il ne faut surtout pas manquer de préciser qu’un service de qualité sans une rémunération appropriée est une porte ouverte aux pots-de-vin. On ne peut pas dire à un pratiquant de ne pas faire preuve d’indélicatesse quand il n’a pas de salaire.
Une main d’œuvre insuffisante.
A l’échelle mondiale, le taux était de 1,50 médecin pour 1000 personnes en 2015, contre 1,29 personne en 2000 et 1,29 en 1990. Selon un rapport de 2021, le monde aurait besoin de [900.000] sages-femmes supplémentaires. Un nombre qui représenterait le tiers [1/3] du nombre requis dans le monde. Et en ce qui concerne les infirmiers, un rapport datant de 2020, fait état d’un besoin supplémentaires de trente millions d’infirmiers [30.000.000] d’ici 2030. C’est un problème mondial qui nécessite des solutions spécifiques car dans les pays où la corruption semble s’être érigée en norme, les problèmes d’effectif et de qualifications sont mineurs par rapport aux soucis que constitue la prise en charge de ceux qui sont sensés prodiguer des soins de santé. Si dans les pays développés cette prise en charge semble être abordable, au sein des pays en voie de développement par contre, elle est criarde et justifie le choix de migrer vers des espaces plus favorables.