Subvention des soins de santé en Afrique : une nécessité dans un contexte de précarité qui augmente les inégalités entre les hommes.

malumiereetmonsalut Par Le 05/09/2023 à 15:32 0

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Santé

Health 2 credit image abert gonzales farran

Considéré comme un des continents les plus pauvres en partie à cause des systèmes de santé qui favorisent les inégalité entre les hommes et notamment l’accès au soin de santé de qualités, l’Afrique est un continent où l’urgence d’une assistance sanitaire est encore plus pressante du fait de l’impact désastreux des changements climatiques, les conséquences malheureuses des conflits armés, le non-respect des règles d’hygiène élémentaires et la gestion scabreuses des ressources naturelles.

Ce sont ces multiples faits parmi tant d’autres qui justifient en partie, les aide sous formes de dettes et de dons en plus du choix de certains Etats de subventionnés eux-mêmes dans la mesure du possibles, ces multiples problèmes de santé qui ont des causes diverses et nécessitent des mesures urgente.

Le problème de faim dans le monde

En plus de la difficulté à se nourrir convenablement dans un contexte de guerre ou de précarité, les populations doivent encore se préoccuper de savoir comment se soigner ? La famine en Afrique est la conséquence à la foi des causes anthropiques et naturelles qui résultent toutes de la recherche d’une satisfaction effrénée des intérêts égoïstes. L’Homme est la cause de ses propres problèmes. Le fait qu’une partie de la terre et notamment l’Afrique sub-saharienne ressente plus les conséquences d’une activité humaines exercée dans les pays du nord est la preuve d’une cohabitation qui nécessite que chacun prenne sa part de responsabilité.  Les longues périodes de sécheresse à cause des variations arbitraires du climat font en sorte que plusieurs personne soit victimes de malnutrition. A cela il faut ajouter les conflits armées qui instaure des climats délétères qui ne facilitent pas l’acheminement de l’aide alimentaire octroyé par la communauté internationale. 

Les efforts Etatiques en termes de subventions des soins de santé 

La santé n’a pas de prix mais elle demeure toujours hors de prix malgré quelques petits efforts notables dans certains Etats. Au Maroc la politique de couverture médicale se poursuit depuis 2008 après le décret d’application du régime d’assistance médicale pour établir le droit à la santé à tous les citoyens afin d’établir une véritable couverture santé universelle. Au Nigeria depuis 2014, le plan d’assurance santé communautaire Ukana West 2 (CBHI) veille à garantir à tous, un accès équitable à des services de santé de qualité. Au Kenya, le gouvernement étend d’avantage sa couverture santé universelle sur la base des expériences de la phase pilote amorcé en 2018 dans quatre de ses 47 comtés en se focalisant particulièrement entre autres sur la réforme de son fond national d’assurance hospitalière. L’Afrique du sud a axé après un nouveau pacte présidentiel pour la santé en 2019, son progrès vers une couverture santé universelle sous la forme d’un régime national d’assurance maladie et sur une feuille de route quinquennal en vue de renforcer et reformer son système de santé. Au Cameroun l’Etat a lancé sa phase d’expérimentation d’une couverture santé universelle en 2023 dans la localité de Mandjou (Est-Cameroun). Elle a pour population cible les femmes enceinte, les enfants de 0 à 5 ans et certaines personnes âgées.  Elle se limitera d’une part à la sensibilisation, la prévention et aux traitements tel que celui du paludisme, ceux déjà gratuits tel que celui des porteurs du VIH et ceux qui font la maladie, celui de ceux qui souffrent de la tuberculose et de l’onchocercose, et d’autres part, des traitements à prix réduit qui concernent les dialysés.

Si le salut du système de santé en Afrique se trouve dans l’atteinte d’une véritable couverture santé universelle on se demande bien comment y arriver quand la plupart des pays africains n’ont pas encore atteint les objectifs fixés par l’accord d’Abuja (2001) à savoir : construire l’avenir de la santé en Afrique en allouant chaque année, 15% du budget national au secteur de la santé. Les phases d’expérimentation ne sont sont-elles pas un moyen d’essayer de corriger un échec inavoué par la plupart des Etats qui ont donnés leur paroles ? Comment soulager la peine des populations avec seulement 1,3% de professionnelles de la santé dans le monde selon le programme des nations unis pour le développement, et avec une médecine traditionnelle qui demeure toujours dans le secteur informelle malgré les multiples preuves de son efficacité ?

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