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Les leçons à tirer après la vague déferlante occasionnée par la maladie à corona virus au Cameroun et dans le monde.

malumiereetmonsalut Par Le 03/02/2024 à 00:00 0

Dans Health

Santé

Déjà habitués à demeurer dans une insalubrité criarde engendrée par eux-mêmes, et une politique d’assainissement urbaine et rurale à rendements très insuffisants du fait de l’incapacité affichée du gouvernement à gérer convenablement les ordures ménagères, les débuts des effets dévastateurs de la maladie à covid-19 en Asie du Sud-Est maintenaient les camerounais indifférents. Le danger était très lointains pensait-on ; très lointain pour constituer une préoccupation. En effet, comme au temps de Noé, on buvait, on dansait, on mangeait même sans se préoccuper de laver les mains parce que pensaient-on, ce n’est pas une saleté avec laquelle on est habitué à cohabiter qui peut nous conduire à la mort.

Quand le mal est arrivé en Europe, les africains ont commencés à s’inquiéter. Quand il est arrivé en France, une bonne partie des camerounais savaient qu’il est déjà à la porte malgré le fait qu’il y en avait qui développaient des théories superflus qui stipulaient que ce virus ne se développerait pas dans des environnements chaux. C’était sans connaitre les caractéristiques d’un virus inconnu qui a non seulement pris tout le monde au dépourvu, mais qui est venu rappeler aux africains et aux camerounais en particulier qu’il est temps de revenir aux respect des règles de santé de base à savoir se laver les mains, non plus seulement pour ceux qui avait pris pour habitude de manger ou de faire leurs besoins sans se laver les mains, et de façon inédite, maintenir une distance d’au moins 1 mètres, non plus seulement pour ceux qui ont pris pour habitude de s’embrasser et de se saluer avec des mains sales, et enfin parmi tant d’autres mesures sanitaires, porter un masque obligatoire pour éviter d’éjecter de la salive n’importe où, et n’importe comment.

Les changements obligatoires imposés par la pandémie

La COVID 19 est venu bouleverser les habitudes, imposé ses exigences, susciter de la torpeur dans les cœurs, et de la méfiance entre des frères. Ceux qui étaient louer parce qu’ils venaient de l’extérieur était devenu des personne à éviter à tout prix car ils seraient porteurs d’une maladie créé par les « blancs » sans tenir compte du fait qu’un problème planétaire n’est jamais la conséquence des choix d’une catégorie de personnes ou d’une « race », mais à cette mauvaise tendance qu’ont les Hommes à se lancer dans une recherche effrénée de la satisfaction de leurs égoïsmes.

La maladie à covid-19 est venu s’installé dans les réalités camerounaises. Un contexte de mauvaises mentalités, de gestion laxiste des choses publiques, des embrassades inutiles, et de marginalisation de la médecine traditionnelle.

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La source du mal était moins importante que les mesures à adopté non seulement pour rester en santé, mais surtout contribuer à l’éradication de cette maladie. Les camerounais ont recommencé à respecter les règles d’hygiène élémentaires malgré eux. Les points de lavage des mains se trouvaient partout. Même les recoins réputés insalubres ont fait leur toilette. La Covid-19 permit même d’être témoin d’une des meilleures gestions de crise au Cameroun sur le plan communicationnelle. Elle était à l’image de celle pratiquée dans les pays Occidentaux à la seule différence qu’ils n’attendent pas les pandémies avant de communiquer constamment et opportunément. Chaque jour les populations étaient informées sur la progression de la maladie sur tout le Territoire. La covid-19 a permis au gouvernement de répondre favorablement à ce que le peuple lui a toujours demandé à savoir : des comptes rendu constants de sa gestion. cette constance dans le compte rendu, permis également après la chute du taux de prévalence de cette maladie au Cameroun, de mettre en lumière, les gestions scabreuses qui ont toujours décriées.

La maladie à corona virus a certes causée beaucoup des maux, mais elle a tout de même démontré la nécessité de la pharmacopée traditionnelle, l’importance du respect des règles d’hygiène, le compte rendu constant de la gestion des choses publiques.

Le mal est passé et les camerounais sont retournés dans leur vielles habitudes. Les points réservés aux lavages des mains ont disparus de même que le port obligatoire du masque et autres. On peut désormais se rapprocher et s’embrasser. On peut même se permettre d’insulter une maladie qu’on ne connaissait pas, mais qu’on a sût apprivoiser grâce notamment aux multiples bienfaits de la pharmacopée traditionnelle. La source et la cause était lointaines, mais elle a été régler en partie par une solution locale sans toutefois négligé l’assistance des multiples partenaires internationaux. La maladie à covid-19 à certes fait beaucoup de dégâts, mais elle nous a montrer une double fragilité : celle de notre existence humaine, et celle de nos systèmes de santé qui doivent continuellement être réinventé pour être plus à même de faire face aux autres problèmes de santé majeures de notre temps. 

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