Analyse/ Elle est révolue la période où l’on assimilait la race noire à tous ce qui est inférieur et impure. Même ceux qui s’amusent souvent à dire que la saleté ne tue pas l’Homme noir s’agissant notamment du fait de manger sans se laver les mains savent pertinemment qu’en dépit du fait que tout le monde puisse contracter n’importe quelle maladie, il n’y a pas de maladie liée à la race, mais que des maladies liées aux conditions lamentables d’un environnement favorable à la prolifération des bactéries et virus, causes des maladies hydriques qui affectent plus les habitants des pays pauvres à cause non seulement des problèmes de contraintes budgétaires ou d’insuffisance de financement pour faire face à l’ampleur des problèmes mais surtout les attitudes inciviques et irresponsables des populations couplées à la persistance des conflits et des guerres favorisants une insécurité alimentaire qui relèguent les problèmes d’insalubrité au second plan.
Vivre ou exercé une activité génératrice de revenu dans un environnement insalubre prédispose à contracter des maladies hydriques et autres appelés notamment « maladies des pauvres » du fait de la précarité dans laquelle certaines personnes vivent en Afrique notamment. En effet, dans des environnements où on peut se permettre de faire tout ce que l’on veut et même sans courir le risque d’être poursuivi, personne n’est à l’abri de l’action névralgique de l’Homme sur un milieu nécessitant des règles de conduite pour non seulement permettre des bonnes conditions de travail mais surtout s’assurer une bonne santé.
Santé et maintien d’un environnement sain
« Si les pays ne prennent pas des mesures afin que les populations vivent et travaillent dans un environnement sain, des millions de personnes continueront à tomber malade et mourir prématurément. » L’action politique est de rigueur dans des milieux où les populations elles-mêmes font preuves d’un certain laxisme en ce qui concerne la préservation de leur environnement sain. En effet, certaines personnes sont plus occupées à rechercher leur moyens de subsistances quotidiens qu’à éviter de jeter leur déchets n’importe où jusqu’au jour où la gestion des déchets et notamment la collecte permanente des déchets soit interrompue pour une période indéterminée.
D’aucuns estiment qu’il faille au préalable régler les problèmes de la pauvreté, de l’accès aux logements décent, et celui des crises alimentaires avant de se focaliser sur le maintien d’un environnement sain car selon eux, la plupart des personnes infectées et affectées par les microbes présents dans ces environnements délabrés vivent dans ces conditions insalubres parce qu’elles n’ont pas d’autres endroits où aller. En effet, l’être humain tel un oiseau migrateur est toujours à la recherche d’un environnement plus favorable. Mais vivre dans de telles conditions exige également des efforts de notre part pour maintenir cet environnement propre et non pas accusé des autorités qui ont certes leur part de responsabilités mais qui ne vont par exemple pas nous apprendre à ne pas créer des dépôts d’ordures n’importe où et encore moins construire des latrines et les entretenir à notre place pour éviter l’évaporation des odeurs nauséabondes à cause notamment des contenus des fosses septiques rejetés dans la promiscuité des quartiers créés de manières arbitraires et où en plus de l’inexistence des voies d’évacuation des ordures, les défécations à l’air libre sont monnaie courante.
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Le problème d’insalubrité en Afrique est d’abord un problème de mentalité qui se traduit notamment par une inobservation des règles d’hygiène élémentaire. Si le manque d’infrastructures sanitaires et l’échec dans la gestion des ordures ménagères par les autorités compétentes peut justifier de telles attitudes, il convient tout de même de préciser que les populations doivent se fixées leur propres exigences en matière sanitaire pour ne pas se plaindre par après que ce n’est qu’après mort d’Homme que des autorités se présenteront pour manifester leur compassions.
Les difficultés des populations au quotidien ne sont ignorées par aucunes autorités. Tout le monde est au courant et choisi de fermer les yeux non seulement parce que le problème est complexe mais également parce qu’on encourage implicitement les populations à se trouver un cadre de vie même de manière improvisée en attendant peut-être de trouver mieux. Mais cette forme d’aveu d’impuissance ne doit pas devenir un prétexte pour accentuer l’insalubrité dans nos villes, quartiers et villages menacées continuellement par des maladies diarrhéiques et autres maladies infectieuses telles que le paludisme.
En plus de la part des autorités compétentes dans la mise en œuvre des infrastructures adéquates, l’assainissement a besoin des initiatives citoyennes permanentes non seulement pour contribuer à donner une meilleure image aux bidonvilles d’Afrique mais surtout contribuer à réduire l’ampleur des conséquences du problème d’insalubrité en Afrique car comme le précise un article publié par l’organisation mondiale de la santé en Septembre 2023, en 2022, au moins 1,7 milliards de personnes dans le monde ont eu à utiliser une source d’eau potable contaminée par des matières fécales qui constituent le plus grand risque pour la salubrité de l’eau potable. De plus, d’après un communiqué de presse de la même organisation datant cette fois de Mars 2016 et inspiré par la deuxième édition du rapport intitulé prévenir la maladie grâce à un environnement sain, l’insalubrité de l’environnement favoriserait en plus de la contraction des maladies telles que le choléra, la diarrhée, la dysenterie, l’hépatite A, la fièvre typhoïde, et la poliomyélite, d’autres maladies dites non transmissibles liées particulièrement à la pollution de l’air telles que les accidents cardio-vasculaires, les cardiopathies (nom générique de toutes les maladies cardiaques), les cancers et les affections respiratoires chroniques qui sont également la cause de décès qui se chiffreraient chaque année en terme de millions en Afrique et dans le reste du monde.
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