Trois années après le terme de l’évènement tragique qui se situe entre Septembre 1939 et Septembre 1945, les 58 États membres qui constituaient l’assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies adoptèrent la déclaration universelle des droits de l’homme à Paris le 10 Décembre 1948, afin de prévenir tout autre actes de barbarie initiés au grand mépris de la dignité ou du respect de l’intégrité ou de l’interdiction de mettre à mal par des actes aberrant, le bien-être physique, morale et psychologique des êtres humains qui sont hommes, femmes et enfants car effet, et on a très souvent tendance à l’oublier, il y a un genre féminin et un autre masculin, qui a toujours été mis en avant, au point d’avoir influencé les habitudes dans nos sociétés où on parle de droits des hommes, en parlant implicitement aussi des femmes, et en les maintenant à l’ombre de leur semblables masculin, qui ont toujours joui d’un privilège qui favorise la récurrence d’un ensemble d’actes inappropriés qui traduisent une volonté de maintenir le genre féminin à un niveau subalterne, parce que comme le pensent plusieurs, c’est la véritable place des femmes.
Cet état des choses ou cette situation particulière qui a toujours traduit implicitement la primauté du genre masculin sur le féminin, se traduit davantage par l’emploi de l’expression très popularisée selon laquelle, derrière un grand homme, se trouve une grande femme. Si cette expression signifie tout simplement que l’une des clés du succès d’un homme se trouve dans le choix d’une ou plusieurs épouse(s) de qualité, elle maintien tout de même le genre féminin, à l’ombre du genre masculin, comme pour dire que l’homme doit toujours être devant, et la femme derrière. Même si cet exemple se limite dans le cadre d’une vie de couple certifiée, il ne signifie cependant pas que les hommes ont plus de droits que les femmes, dans un ensemble d’espaces géographiques appelés à lutter contre toute formes de discriminations, et en particulier les tendances à inférioriser le genre féminin, sous la base d’un ensemble de considérations antérieures, qui ne cadrent plus avec les exigences d’un monde moderne en constante évolution, où la défense et la protection des droits des êtres humains ont une valeur universelle.
Après le désastreux évènement qui s’est officiellement achevé en Septembre 1945, la communauté internationale se devait de tirer les leçons d’une expérience dramatique et très traumatisante. Après la résolution de l’Équation nazie qui a été très éprouvante, mettre tout en œuvre afin que le militantisme pour la protection et le respect des droits des hommes et des femmes soit un combat permanent à l’échelle de chaque État était devenu une priorité. C’était le nouveau défi d’un monde qui a été profondément meurtri, par un évènement traumatisant qui nécessite que tous les États mettent en œuvre des mesures pratiques ayant pour but de relever le défi de la protection des droits des Hommes et des peuples à long terme, car comme le précise le premier article de cet acte juridique collectif, « tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. [1]» En effet, les allemands nazis se croyaient supérieurs aux autres peuples. Cette surestimation aux élans narcissiques et belliqueux, est l’une des causes d’un réarmement, afin de conquérir le monde, par le moyen d’une guerre hégémonique qui nécessitait d’éliminer tous les ennemis, et les Hommes « sales par nature » en particulier.
C’est en tenant compte des absurdités de ce type que la déclaration universelle des droits de l’Homme a été établie. La tendance à se croire supérieur aux autres notamment sur la base de la « race », devait encore plus être combattue car ce sont des mentalités de ce type qui ont été à la base du choix de mener le monde vers une guerre sanglante, qui s’est caractérisée par la réalité des camps d’exterminations.
Désormais, à compter du jour de l’adoption de la déclaration universelle des droits des êtres humains du 10 Décembre 1948, cinq mois après la première convention des droits des femmes de New York en Juillet 1948, il est inadmissible que quiconque se croit supérieur à l’autre au nom de la « race » ou de la couleur de peau. Il n’y a pas d’êtres humains supérieurs à d’autres. Ils sont tous égaux en droits et en devoirs.
Mais se contenter de le dire, c’est juste se limiter au premier degré de l’action. L’Engagement prend tout son sens quand chaque pays prend le soin de mettre tout en œuvre, non seulement en vue d’optimiser la qualité du respect des libertés fondamentales, mais surtout inscrire le combat pour la protection et le respect des droits des hommes et des femmes dans une dynamique constante à évaluer au fil des années.
Le défi a donc été lancé en Décembre 1948, et les femmes se sont engagées à défendre leurs droits dans un monde où les hommes ont l’entièreté des pouvoirs. Si les nations européennes et États-uniennes en particulier sont plus avancées sur ce plan de la défense et la protection des droits des Hommes et des femmes en particulier, c’est parce que le combat y est plus sérieux, et plus vieux. En effet, le combat pour les droits des femmes a été amorcé plus tôt sur ces espaces géographiques. En Europe, durant la révolution française qui a débuté le 14 Juillet 1789 par la prise de « la forteresse de la bastille [2] », et qui a aboutie en Mai 1804 à la création de la première république, après le remplacement de la monarchie absolue par la monarchie constitutionnelle de 1792, les femmes manifestaient déjà le désir d’obtenir entre autres, « le droit à l’instruction primaire, l’accès à la santé, le droit au travail, une réforme du mariage ainsi que le droit au divorce.[3] »
Les revendications des femmes n’ont donc pas commencé après 1945 ou à partir de Décembre 1948. Elles existaient déjà plusieurs siècles avant, et la déclaration universelle des droits de l’homme de Décembre 1948 est tout juste venue donner un nouveau souffle à cette lutte qui continue ou qui se poursuit à des degrés divers, en fonction des contextes, et au rythme d’un temps qui donne toujours raison aux combats pour des causes justes. Aux États-Unis, « dans les années 1830 et 1840, les femmes blanches se mobilisèrent sur des questions relevant des droits humains, notamment en participant à des campagnes antiesclavagistes. L’inhumanité de l’esclavage y était établit depuis 1776 (…) Les origines du féminisme en tant que mouvement social sont à rechercher dans l’expression collective d’un mécontentement face aux privations des droits humains, et notamment dans les mouvements locaux réunissant les femmes blanches et noires dans la mobilisation contre l’esclavage, mouvements qui insistaient sur sa cruauté physique et sur la vulnérabilité physique des femmes et des filles.[4]»
Les multiples défis à atteindre qui sont perceptibles à travers les trente articles qui composent la déclaration universelle des droits de l’Homme ont donc été publiés en 1948, tout en recommandant à chaque État de mettre tout en œuvre pour garantir et défendre les libertés et les droits des femmes et des hommes, afin que personne ne soit l’esclave de qui que ce soit.