Selon les organisateurs, rien de palpable ne certifie une quelconque fraude. Certaines chaines de télévision américaines telles qu’ABC News, NBC News et CNM ont même parlées de désinformation pour déplorer une attitude pitoyable. La réaction contradictoire qui a également consistée à se révolter au cours du comptage des voix qui se sont exprimées durant le scrutin aurait donc pour véritable but de semer la discorde, plutôt que de rétablir une vérité si chère à ces grandes démocraties donneuses de leçons aux nations africaines qui essaient tant bien que mal d’organiser des élections sérieuses, malgré les assauts récurrents des adeptes des malversations. Et si ces malversations et autres tripatouillages au cours des scrutins électoraux et présidentiels en particulier sont des faits dans plusieurs États africains et subsahariens notamment, elles ou ils ne justifient pas toujours le fait qu’une élection présidentielle ait été volée étant donné qu’elles ne sont que des réalités isolées sans incidences majeures sur les résultats définitifs du scrutin à moins de certifier sur la base des suffrages qui se sont exprimés, que ces tripatouillages ou ensemble d’irrégularités mineures par endroits, suffisent pour proclamer l’un des candidats du camp adverse vainqueur. C’est une réalité similaire qui s’est produite à la suite des résultats du scrutin de 2020 aux États-Unis. Le fait qu’un candidat perdant et situé dans une région à indice démocratique élevé conteste des résultats en employant des mots accablants, est une preuve tangible qui justifie que dans les États africains, les supposées fraudes électorales qui sont également des faits qu'il ne faut pas nier bien qu'elles n'aient pas toujours une incidence majeures sur les résultats définitifs, sont très souvent instrumentalisées pour ne pas reconnaitre la victoire d’un candidat qui a vraiment gagné, et créé un climat favorable à la manipulation de l'opinion du peuple, pour atteindre des objectifs bien précis, que les résultats du scrutin électoral aux États-Unis en 2024 permettent de mieux comprendre. En effet, Le candidat républicain cette fois vainqueur, après quatre années de préparations intenses, sournoises et agitées du fait de ses démêlés avec la justice, et les attaques personnels dont il a fait l’objet de la part de plusieurs de ses détracteurs, ne manquait jamais de dire à plusieurs occasions que s’il perd, cela signifierait que les élections lui ont une fois de plus été volées. Et c’était le même discours avant, durant, et après le scrutin. Il ne fait plus aucun doute que ces affirmations basées sur les propos sans fondements du scrutin précédent, sont un moyen stratégique de conquête du pouvoir dans un monde où tous les coups sont permis pour gagner, et où les adversaires ne reculent devant rien pour tirer le drap de leur coter, même s’il faille laisser leur adversaire mourir de froid en plein hivers. Et c’est la même donne en Afrique sub-saharienne notamment où l’atmosphère est encore plus torride du point de vue de la chaleur. Des candidats d’oppositions qui savent pertinemment qu’ils ne peuvent pas faire le poids face à des adversaires ayant eu le temps de s’enraciner de manières parfois démesurées avec le temps sur tout l’ensemble des Territoires, instrumentalisent les moindres irrégularités pour se proclamer vainqueurs. Or, si en effet les irrégularités sont des faits tangibles et justifiables aussi bien par les observateurs internationaux que les principaux concernés eux-mêmes à savoir les populations, et les principaux partis politiques d’oppositions, s’agissant particulièrement des élections présidentielles, elles ne représentent rien par rapport aux régularités qui permettent la victoire des véritables vainqueurs.