De la nécessité de se mettre au service des autres en poursuivant des causes justes
L’autre a besoin de son semblable pour sortir des situations épouvantable tout comme il a besoin de lui pour donner une nouvelle orientation à sa vie. C’est dire que l’autre n’est pas toujours quel qu’un de bien. Il est tantôt ceci, tantôt cela. Parfois le bourreau et d’autres fois la victime. Si d’une part il fait le bien, d’autres parts il fait le mal. S’il peut contribuer à me changer dans le bon sens du terme, il peut également être celui qui contribue à ma destruction. Mais qu’il soit bon ou mauvais, l’autre est celui sans qui je ne peux me réaliser.
Les enfants de Dieu en général et les chrétiens en particulier ont pour habitude de dire qu’ils ne sont rien sans Dieu et qu’ils ne sont rien sans Jésus s’appuyant entre autres notamment sur l’Evangile de Jean et les paroles de l’Apôtre Saint Pierre aux actes des apôtres qui disent respectivement : « sans moi vous ne pouvez rien faire » et qu’il vaut mieux « mettre sa confiance en Dieu plutôt qu’aux hommes. » Pourquoi ? Parce que les Hommes peuvent s’avérer être des experts en mensonges et en hypocrisie.
Mettre sa confiance en Dieu c’est se disposé à œuvrer en faveur du bien afin de contribuer gratuitement à donner du bonheur aux autres dans un monde en perte de valeur où les actes odieux peuvent venir de partout contrairement aux actes de bonté ou sincèrement bon qui ne peuvent provenir que des cœurs ayant vraiment à cœur de faire le bien.
La grâce et la disgrâce cohabitent au quotidien dans un monde où tout est possible et où il ne faut surtout pas se priver d’une part de dénoncer et condamner ce qui est mauvais et d’autres part contribuer au changement des mentalités sans toutefois cherché à détruire l’autre mais à mettre un terme à ce qu’il fait de mauvais et qui est nocif pour tous ceux et celles qui vivent dans le même milieu que Lui. En fait, combattre les Hommes est une activité vaine. Ce sont leurs mauvaises actions qu’il vaut mieux combattre parce que ce sont elles qui détruisent l’Homme. Combattre les actes malsains de l’Homme c’est par exemple l’obliger à assumer la responsabilité de ses actes et non pas prendre le prétexte de l’ignorance ou de la mauvaise influence des forces obscures pour justifier des actes barbares et criminogènes qui ne sont que les conséquences palpables de l’ADN ou des informations génétiques de certains individus ayant fait le libre choix de devenir des individus malveillant.
En fonction de son poste de responsabilité, chaque Homme doit prendre ses responsabilités. Il doit contribuer au bonheur des autres à travers ce qu’il fait pour ne pas permettre aux injustices de prospérer et empêcher la vérité de triompher. En d’autres termes, l’individu V qui exerce une activité W doit contribuer à résoudre un problème Y causé par un individu Z sans toutefois forcément s’attaquer personnellement à Z mais à ses actes Y qu’il se doit d’assumer.
Dénoncer le mal que les autres font ou vouloir faire révéler la vérité sans s’attaquer à un individu en particulier mais à ses actes c’est se contenter de faire uniquement ce qu’on a à faire et laisser les autres faire ce qui entre dans leur compétences. chacun doit se contenter de bien faire ce qu’il a à faire sur la base des faits et laisser les autres faire leur part sur la base de ces même faits. Outrepasser ses prérogatives c’est laisser libre cours à ses passions dans une situation où il y a un domaine de définition très bien définie.
Dénoncer les absurdités sur la base des faits c’est contribuer à la libération des victimes et même une société gangrener par des contre-valeurs. Le salut est divin parce qu’il vient de Dieu et s’exprime à travers les activités ou les actes bienveillants de chaque Homme. « A l’Homme donc [comme l’a dit le philosophe Eric Delassus dans L’ENSEIGNEMENT PHILOSOPHIQUE], rien de plus utile que l’homme (…) les hommes qui cherchent ce qui leur est utile sous la conduite de la raison, n’aspirent pour eux-mêmes à rien qu’ils ne désirent pour les autres hommes. »
Pour que Dieu agisse il faut que l’Homme agisse. Les Hommes sont les membres actifs et visibles du corps invisible et actif de Dieu sur terre. Il faut donc bien faire ce qu’on a à faire pour notre propre bien et celui des autres afin qu’à travers Nous celui que Nous avons librement choisi de servir à travers les autres soit glorifier tout en prenant soin de ne pas perdre notre temps sur des absurdités; en d’autres termes, travailler également sur notre propre personne afin que cette grâce qui vient d’en haut nous aide à être fidèle à nous-même c’est-à-dire qu’elle nous aide à continuer à bien faire ce que nous avons à faire tout en évitant de compromettre notre personne et prêcher à chaque fois par l’exemplarité quand c’est le cas. Autrement dit, parce que je sais ce qui n’est pas fait et ce qui devrait être fait, j’agis sur la base de la grâce que Dieu m’a donné tout en veillant à ne pas mener une vie en contradiction avec mes actes. Et s’il arrive que je fasse ce qui ne dois être fait et qui nuit gravement au bien-être d’autrui, la moindre des choses à faire c’est de reconnaitre sa faute et prendre sincèrement ses responsabilités.
En assumant ses responsabilités l’Homme invite ses semblables à assumer les leurs. Celui qui dénonce et condamne recherche la vérité et la justice qui sont autant importantes pour lui que pour les autres. En effet, quand les autres souffrent à cause des méfaits de leurs semblables c’est tout une société, un pays, et un continent qui souffre. Pour sortir de cette impasse il faut que chacun fasse bien ce qu’il a à faire à son niveau avec force en faisant attention à ne pas chercher à détruire l’Homme mais plutôt ses actes. En s’attaquant aux actes on s’attaque aux causes et on a la possibilité de limiter les dégâts, d’éviter des récidives, d’éradiquer le problème et sauver l’Homme qui n’est pas uniquement l’autre mais qui peut également être ce que ses actes ont fait des Hommes que nous sommes.
Celui qui évite de faire le mal se soigne lui-même. Celui qui se laisse corrompre et commets des actes répréhensibles se condamne lui-même et pour le libérer lui et la société dans laquelle il vit il faut dénoncer ses actes et les condamner. Mais en s’attaquant aux mauvais actes des autres il faut le faire avec professionnalisme, humilité et force. Professionnalisme parce que toute activité sérieuse à des règles à respectées. Humilité parce que nous ne nous comportons pas toujours comme il faut et force enfin parce qu’il ne faut pas se laisser intimider quand on combat pour la vérité parce qu’il y en a qui quand on s’attaque à la mauvaise qualité de leurs actes, ils le prennent pour des attaques personnelles même quand les moyens adoptés pour atteindre cet objectif respectent les règles. Tout se passe comme s’il faut encourager les Hommes à cacher ce qu’il ne faut pas alors que nous avons des devoirs envers la société que nous avons fait le choix de servir. D’ailleurs, contrairement à la naïveté et la stupidité, l’humilité ne signifie pas laisser les autres faire de nous des complices de leur méfaits.