La construction d’une société dont l’émancipation ne sera pas limité et entravé par des attitudes rétrogrades et ségrégationnistes est une tache de longue haleine. En effet, si pour les plus libéraux le changement de certaines habitudes et mentalités sont toujours nécessaire dans un processus de développement, pour les plus conservateur par contre, ce n’est pas le cas car, rompre avec ce qui s’assimile à un héritage culturelle, ce n’est plus respecter la tradition et encore moins contribuer au développement.
Parler d’égalité de genre c’est réclamer ses droits ni plus ni moins. Il ne s’agit pas de se révolter contre la suprématie d’un genre en particulier ou de bafoué par exemple la hiérarchie de nos sociétés traditionnelles. Il s’agit de réclamer son droit d’exister en tant que Homme, et d’être considéré comme une personne qui a aussi un rôle important à jouer dans un processus de développement.
Complémentarité et bon rendement
Le droit d’avoir un rôle à jouer en société est un privilège qui doit dépasser les limites du genre pour être plus efficace. Il ne s’agit pas de prouver que les femmes sont meilleures que les hommes. Il s’agit de valoriser la complémentarité et briser toutes les formes de discriminations qui limitent les capacités de l’Homme. L’être humain est homme et femme en même temps ; il n’est pas d’abord homme avant d’être femme. Même s’il nous a été rapporté que l’homme a été créé avant la femme ça ne veut pas dire que le monde peut se réaliser sans une participation active du genre féminin et encore moins que les femmes doivent s’évertuer d’une manière inapproprié à prendre la place des hommes pour montrer qu’elles sont émancipées. Si aucune société ne devrait reléguer le rôle de la femme à un apport de moindre importance qui se limite au niveau de la cellule familiale, aucune raison à part un machisme exacerbé, ne justifierai le droit de canaliser le pouvoir décisionnelle uniquement au niveau du genre masculin. La valorisation ne nécessite pas forcement des revendications au préalable. Les actes de l’Homme sont des preuves suffisantes, soumises au jugement de ceux qui ont le pouvoir décisionnel.