Grace au développement constant des techniques de l’information et de la communication, les productions cinématographiques sont de plus en plus attractives au même titre que les programmes télévisés dont les signaux sont captés dans la pluparts des pays africains qui ont toujours pour point de référence en matière de production de qualité, les pays dotés d’une technologie leur permettant notamment de transmettre d’une manière sans cesse innovante, des informations et programmes qui suscitent l’attention des masses au point d’être devenu le meilleur moyen d’amener le consommateur africain en particulier à adhérer à des idéologies qui ne correspondent pas aux valeurs prônées dans son contexte culturel.
Le meilleur moyen de parvenir à convaincre un pays Africain à adhérer à une cause qui va à l’encontre de ses valeurs culturelles serait donc de l’amener à voir les bienfaits d’une accoutumance étrangère, par le biais des médias dont le pouvoir d’attractivité est sans cesse optimisé par la qualité d’un travail bien pensé qui profite à la fois de l’assentiment positif d’un consommateur séduit, et de l’absence des mesures de censure des pouvoirs publiques pour mieux se déployer.
Le consommateur se contente de consommer. Il prend plaisir à contempler, admirer et adopter peu à peu, consciemment ou inconsciemment, des habitudes en contradiction avec le contexte Africain.
Etat homophobe et Etat de droit : quelles différences ?
La manière ferme avec laquelle certains programmes télévisés à tendance homosexuelles sont interdits en Afrique et au Cameroun en particulier, peut amener à penser que les pays où ces mesures sont prisent sont des Etats homophobes alors qu’il n’en est rien. Ce point de vue ne peut pas être mis en doute tout simplement parce qu’une bande d’individus ont eu à porter atteinte à l’intégrité physique d’une personne accusée d’être homosexuelle, ou parce que la loi du pays en question sanctionne les actes homosexuelles. Tout par toujours de la conception que nous avons du terme homophobe. Il y a une différence entre Etat homophobe et Etat de droit. L’homophobe a du mépris et éprouve de l’hostilité envers les homosexuels au point de vouloir leur mort. Un Etat de droit à le devoir de veiller à l’intégrité physique de tous les citoyens sans exception tout en sanctionnant les crimes de droit commun c’est-à-dire, les actes interdits ou répréhensibles. Celui qui est homophobe et qui violente un homosexuelle est passible lui-même d’emprisonnement tout comme la personne qu’il a violenté, bien évidement s’il est attesté avec preuve à l’appui que cette personne a vraiment commis un acte répréhensible dans un contexte particulier ou un pays particulier.
Pourquoi sanctionner des programmes télévisés à tendances homosexuelles ?
Le but du peuple africain en majorité et camerounais en particulier est celui de préserver à travers les actes fermes prit par leurs leaders, les fondamentaux culturelles qui ont toujours été, tout en respectant ce que les autres sont déjà prêt à accepter chez eux. Les défenseurs de la cause homosexuelles investissent davantage dans la visibilité parce qu’ils savent que c’est ainsi qu’ils atteindront le plus grand nombre ou parviendront à dompter des mentalités qui seraient trop introverties à leur goût. Elles agissent sur la base d’un droit international ratifié par des Etats africains sans toutefois prendre en compte le droit particulier. Le fait de ratifier une clause internationale n’enlève pas à un Etat sa souveraineté. Si on peut se permettre en fonction de ses moyens de diffuser des programme télévisées à tendances homosexuelles dans le monde entier, il faut également accepter le fait qu’un Etat ait le droit voire le devoir de ne pas autoriser la diffusion des programmes qui pourraient constituer une entrave à l’évolution rationnelle des cultures locales.
La protection de la télé ou des médias : une responsabilité mutuelle
Aujourd’hui pour une meilleure rentabilité des productions cinématographique on ne se préoccupe plus uniquement des ventes, mais également du piratage et des influences néfastes qu’un programme pourrait avoir sur une population particulière. D’où la présence d’une part des indications visant à éviter que certaines sensibilités soient heurtées pendant ou à la suite d’un programme, et d’autres part, la recrudescence des slogans tels que « protégez votre télé » ou faire preuve de bon sens pour ne pas permettre à certains individus de jouir financièrement et illégalement du travail des autres.
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Nous sommes donc tous appelés à nous battre pour ne pas permettre la progression des activités frauduleuses et déroutantes. C’est cette même attitude protectionniste qu’une autorité peut manifester en décidant qu’elle ne veut plus que certaines chaînes ou programmes soient diffusés sur son Territoire. Quand une chaine est diffusée sur un Territoire, elle devient la Télé de l’Etat dans lequel elle est diffusée parce que le secteur est régulé par une autorité compétente. Par conséquent, elle (l’autorité), a le droit et le devoir de demander voire même d’ordonné à ses partenaires, des mesures de protection supplémentaire pour ne pas admettre la propagation et l’adoption des tendances homosexuelles.
Les africains et les camerounais en particulier n’ont pas, et ne devraient pas avoir la prétention d’être des puristes ou des donneurs de leçon. Une telle prétention serait mensongère et d’aucune utilité. Le plus important est d’avoir des pouvoirs publics qui soutiennent particulièrement des œuvres culturelles locales et même internationales, tout en aidant particulièrement les promoteurs locaux en leur allouant davantage de moyens afin de continuer à promouvoir des œuvres cinématographiques de qualité qui ne font pas la promotion de l’homosexualité et encore moins des attitudes homophobes.
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