Analyse/Certaines théories estiment que les épidémies, les pandémies, les génocides, les positions partisanes en vue d’entretenir les guerres entre peuples d’un même Territoire ou entre plusieurs Territoires, la famine et même certains tremblements de terres, sont des moyens utilisés par l’Homme pour réduire la population mondiale surtout au niveau des pays les plus pauvres du monde.
Bien que ces théories complotistes n’aient aucunes preuves avérées, il ne fait plus aucun doute que face à la démographie sans cesse galopante, l’Homme à des responsabilités à prendre non pas pour limiter la vie ou le droit à la vie, mais contribuer à réduire davantage la précarité dans laquelle de nombreuses personnes vivent par des mesures fermes d’une nécessité extrême respectueuses de la vie et de la santé d’autrui.
Lorsqu’elle adopte sa politique de l’enfant unique en 1980, la Chine approche du milliard d’habitants. Elle prévit même des sanctions sévères à l’encontre de tous ceux qui iraient à l’encontre de ces mesures. Cependant, l’austérité de ces mesures favorisait des dérapages tels que les avortements forcés et les stérilisations massives. Mais militer en faveur de la limitation des naissances était en ce moment-là selon les dirigeants de l’époque, un impératif économique pour réussir à améliorer les conditions de vies des populations. Trente-cinq ans plus tard en 2015, face au vieillissement de sa population, la Chine décide de mettre un terme à cette mesure.
La santé reproductive et le planning familial
Aussi austères qu’invraisemblables qu’ils puissent être, ces faits mettent au centre le problème de la santé reproductive et l’importance du planning familiale dans un monde où la population augmente sans cesse et où avoir un enfant est un projet à long terme qui a pour but de contribuer à la croissance et au développement du pays. Et on ne peut pas y arriver quand on a pas la liberté de choisir ou de se contenter d’une méthode contraceptive qui correspond à ce qu’on veut vraiment et non pas celle(s) que notre environnement veut nous imposer et qui sont susceptibles d’affecter notre santé mentale et ne pas nous permettre d’avoir une vie épanoui qui équivaut à une bonne santé sexuelle et reproductive qui selon des experts : « est un état de bien-être sur le plan physique, mental et social, relativement à tous les aspects du système reproductif qu’il est nécessaire de préserver grâce aux méthodes de contraceptions sûre, efficaces, abordables, et acceptables de son choix. »
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Quand on décide d’avoir un enfant il faut s’en donner les moyens. Les choix de l’Homme l’engagent aussi bien que les conséquences liés à ces choix. On ne peut pas se permettre de procréer de manière disproportionner et se plaindre par après que les conditions de vie sont difficiles. Même si des imprévus peuvent survenir, il faudrait déjà les prévoir pour ne pas être submergé mais plutôt s’adapter de manière décente. En fait, même si chaque citoyen a le droit de se prononcer sur l’état de la situation économique de son pays et demander plus d’efforts concrets de la part de ceux qui gouvernent, il faut déjà soi-même être déterminer à mettre tout en œuvre pour ne pas rejeter la responsabilité de nos problèmes uniquement sur les autres.
La planification familiale est un ensemble de moyens qui permettent aux Hommes de prendre soin de leurs enfants comme il se doit et ne pas les voir comme un fardeau. Selon le Fond des Nations Unies pour la Population, en plus d’être un ensemble de mesures cruciale pour l’autonomisation des femmes, c’est également un facteur de réduction de la pauvreté dans le monde. Et la précarité dans le monde et en Afrique en particulier n’est pas uniquement la faute du politique. Ceux qui font le choix d’avoir un enfant doivent avoir au moins les moyens de le soigner, de le vêtir, de l’éduquer, de l’instruire, et plus tard de lui permettre de faire des études et/ou d’acquérir des qualifications et le remettre au politique et à la société qui ont le devoir de lui donner un emploi s’il est de la catégorie de ceux-là qui n’ont pas créé leur propres entreprises. En effet, aujourd’hui on parle d’entreprenariat pour signifier le vœu que les Hommes soient eux-mêmes des créateurs d’emplois parce que le politique ou le gouvernement ne peut pas tout faire ; mais avant il faudrait déjà avoir eu une bonne éducation grâce à des parents responsables et non pas ceux qui enfantent ou engendrent avant de réfléchir comment est-ce qu’ils vont prendre soin de leur enfants.
Face aux poussées démographiques il ne faut pas enfanter n’importe comment. C’est dans ce sens que les consultations d’experts en planning familial sont importantes de même que toutes personnes à même de procurer des conseils de qualité nécessaire pour le bien-être mental des parents.
Planifier c’est connaitre ses limites tout en cherchant à faire mieux avec le temps et non pas agir de manière désinvolte pour réfléchir après. C’est une des causes de la précarité dans laquelle vivent les populations africaines en particulier qui sont certes menacées par plusieurs maux au quotidien, mais ces maux ont également pour cause le non-respect du planning familial et une incapacité à préserver une bonne santé reproductive.
Nous sommes heureux de voir des parents qui s’attendent à avoir un enfant et se retrouvent par après avec plusieurs au terme d’un accouchement. Et ce qui est encore plaisant c’est le fait que certains d’entre eux invitent courtoisement et d’un ton décontracté et non pas préoccupé ceux qui veulent contribué à les aider à prendre soin de ces enfants. C’est en effet ce genre d’attitude qui démontre vraiment qu’on s’est préparé à avoir et à prendre soin d’au moins un seul enfant. Prendre soin de sa santé reproductive, c’est agir en fonction de ses moyens tout en respectant pour ceux qui le veulent et qui sont prêts à assumer leurs choix, les recommandations prescrites par les experts pour ne pas subir encore plus les effets néfastes d’une démographie galopante qui n’est pas mauvaise en soi mais plutôt dans le sens de l’insuffisance des ressources.
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