Au cours d’une campagne d’évangélisation, une chrétienne faisait savoir à un de ses interlocuteurs que ce n’est pas seulement à l’Homme et encore moins à elle qu’appartient le pouvoir de persuasion mais plutôt à l’Esprit Saint de Dieu qui est en elle.
Comment se fait-il lui demanda son interlocuteur, que tu fais un travail d’évangélisation qui est également un appel à la conversion et tu dis que ce n’est pas toi qui agis ? Elle de lui répondre en disant : c’est moi et l’Esprit-Saint en moi. C’est donc toi quand même ? Lui demanda son interlocuteur ! Je ne peux pas agir par moi-même. Le serviteur agit au nom d’un maître qui donne la grâce de la conversion à qui il veut. S’il est vrai que j’agis au nom de Dieu, ce n’est pas moi qui amène la personne à changer ou à répondre favorablement à l’appel qui lui est adressé.
Les différents terrains et l’accueil de la parole de Dieu
Qu’il soit chrétien, musulman, juif et autres, l’enfant de Dieu est appelé à proclamer le salut de Dieu dans un monde bien prédisposé, mal prédisposé, bien disposé, mal disposé, réfractaire, incrédule et sadique. Tout le monde n’accueille pas la parole de Dieu de la même manière. Il y en a qui se convertissent immédiatement après l’avoir entendu, tandis que d’autres préfèrent remettre leur conversion à plus tard, ou refusent tout simplement de se laissé persuader. Mais de quel message s’agit-il et pour quel but ? Il ne s’agit pas forcement pour un chrétien d’aller chercher à convertir des non chrétiens et vice-versa. Il s’agit de prêcher par des actes qui reflètent vraiment la bonté et la toute-puissance de celui que nous avons choisi servir, non pas forcement pour que l’autre embrasse la même obédience religieuse que nous, mais afin que notre manière de vivre soit un signe quotidien de l’amour de Dieu dans le monde.
Celui qui a une bonne semence d’amour en lui est appelé à œuvrer afin que cette semence porte d’avantages de fruit dans son milieu de vie. La conversion des pécheurs intéresse un enfant de Dieu en particulier, et tout citoyen en général, parce que l’un a vécu une expérience d’amour qu’il veut partager avec les autres afin qu’ils soient en communion avec lui, et l’autre, parce qu’il doit contribuer à la cohésion social et la paix dans le monde et son pays en particulier. Même si le monde ne reçoit pas toujours favorablement ce que nous voulons partager avec lui, cela ne doit pas nous empêcher de continuer à faire ce que nous avons à faire avec l’aide de l’Esprit-Saint.