L’apôtre Saint Jean nous rapporte au 14ème chapitre de son évangile des versets 1 à 11 ceci : « Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je m’en serai allé, et que je vous airai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrais avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. Vous savez où je vais, et vous en savez le chemin. Thomas lui dit : Seigneur, nous ne savons où tu vas ; comment pouvons-nous en savoir le chemin ? Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. Si vous me connaissiez, vous connaitriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. » Jésus lui dit : il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’a pas connu, Philippe! Celui qui m’a vu a vu le Père ; comment dis-tu : Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne le dis pas de moi-même; et le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les œuvres. Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi ; croyez du moins à cause de ces œuvres. (La Bible Louis Second)
Il ne s’agit surtout pas d’amener à croire que tous ceux qui veulent aller à Dieu doivent devenir chrétiens. Le Christ est un chemin qui mène à Dieu parmi tant d’autres. Il est l’une des voies permettant de sortir des incertitudes et des situations angoissantes, qui nous amènent parfois à développer de la haine envers nos semblables. Une haine et même une colère qui peut certes se justifier, mais qui ne s’explique pas toujours parce qu’on ne dispose pas toujours des bonnes données, qu’il est le seul capable de nous donner ou de nous faire savoir, en particulier par le biais d’une prière sincère, dans une intimité silencieuse qui n’a pas forcément besoin de l’absence des bruits assourdissant, qui très souvent ne sont pas du tout innocents. Saint Luc dit au 36ème verset du 21ème chapitre de son évangile ceci : « Ne vous endormez pas, priez en tout temps ; ainsi vous aurez la force de surmonter tout ce qui doit arriver et vous pourrez vous présenter débout devant le fils de l’homme. » (La Bible en français courant) En d’autres termes, ne surtout pas négliger le sommeil réparateur, et ne surtout pas se soucier des moyens de pressions et autres intimidations d’origines diverses ; prier dans les moments de joies et surtout de peines, parce que ce sont des moments où Dieu se révèle beaucoup plus.
La vie de foi et les modèles
Dans la vie de foi comme dans tous les autres domaines de la vie, se choisir des modèles est toujours quelque chose d’essentielle, même si nous préférons préciser qu’au lieu de s’identifier à autrui, il faille plutôt chercher à être une meilleure version de soi-même ; c’est-à-dire, copier des bons exemples qui ne font pas de nous des copies conformes, mais qui contribuent à faire de nous des histoires particulières qu’il ne faut surtout pas confondre avec celle des autres, parce que le but d’un témoignage de vie ou de foi, c’est de contribuer à façonner des personnes particulières, qui s’efforceront de garder un bon état d’esprit à chaque circonstances de la vie malgré tout, en plus d’impacter positivement la vie des autres, tout en restant eux-mêmes ; c’est-à-dire, une solution de bien-être temporel et particulière parmi tant d’autres, ayant pour but d’aider les autres et surtout les prochaines générations a toujours trouver des solutions à leur problèmes, et partager autant que possible leur témoignages et même leur connaissances avec d’autres personnes, afin que les bienfaits d’hier, soutiennent l’espérance de ceux qui sont encore en chemin, et qui sont également appelé à faire de même. Et à ce sujet, deux écoles de foi qui découlent de la foi en un seul Dieu nous intéressent en particulier : celle de Saint Joseph, et celle de la Très Sainte Vierge Marie.
Bien qu’ils aient posés des actes qui se situent à l’époque de la Rome antique (entre l’an 27 Avant Jésus-Christ et l’an 476 après Jésus-Christ), ils continuent de parler au siècle présent, parce que comme le dit le 9ème verset du 1er chapitre du petit livre de l’ecclésiaste, « ce qui fut, cela sera, ce qui s’est fait se refera, et il n’y a rien de nouveau sous le soleil ! » (La Bible de Jérusalem 1995).
Si avant il y avait des personnes qui traversaient des moments de doutes, aujourd’hui il y en aura toujours. Et à chaque maux ou situations angoissantes ou ambivalentes, il y aura toujours des solutions parce que parmi ceux qui nous ont précédés, il y en a qui ont également eut des solutions satisfaisantes, voire même apaisantes à des problèmes similaires. Le fait que nous vivons dans un siècle qui évolue au rythme des constantes innovations technologiques ni changera rien. Ce qui a toujours été continuera de se répéter, et même d’une autre manière avec la modernisation, mais surtout pas sans les solutions qu’il faut, dans un siècle où le déséquilibre entre les paroles et l’écoute est ahurissant. Un siècle qui vit au rythme du Buzz, des calomnies, des informations bénéfiques, toxiques et autres incertitudes stressantes. Un siècle où avant de se rendre compte que l’acte que vous avez posé a déjà été publié sur des réseaux sociaux, l’information a déjà fait le tour du monde, tout en entrainant des débats d’opinion qui vont parfois dans tous les sens, au point de créer même des ruptures évitables. Un siècle à qui Saint Joseph et la Très Sainte Vierge Marie proposent en toute circonstance, premièrement ce qu’un artiste que nous apprécions particulièrement appelle : « le respect du silence. [7]» Une attitude contemplative grâce à laquelle Dieu peut nous permettre de ne pas agir ou réagir de manière prématurée, au cours de certaines circonstances de la vie. Deuxièmement et toujours dans la logique du silence, la prise de recul dans certaines circonstances de la vie, afin de donner à Dieu le temps de nous aider à mieux comprendre ; et troisièmement, le temps d’ajouter aux actes premiers à savoir «le respect du silence[7] » et la prise de recul, d’autres actes concrets et assumés, bien évidemment après avoir été édifié, ou lorsqu’on pense que c’est le bon moment. Trois éléments essentiels qui se résument à ce que nous appelons, la prière dans un silence qui ne se préoccupe pas des influences et des distractions, mais qui agit comme les poètes et autres artistes ayant cette capacité de s’abstraire un tant soit peu d’un réel téméraire, le temps d’écouter leur for intérieur, puis y retourner, afin de poser d’autres actes nécessaires et utiles.