Animaux de compagnies : Pourquoi devons-nous les traités dignement ?

malumiereetmonsalut Par Le 30/10/2024 à 00:00 0

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 Santé                                                                                                       

Les animaux domestiques ont non seulement des devoirs mais aussi des droits. Image : justifit.fr 

Analyse/Comment nous comportons-nous avec ceux que nous aimons ? Il n’y a qu’à voir comment des parents sont prêt à mettre tout en œuvre pour assurer à leur progéniture un avenir de qualité pour se rendre compte qu’en fonction des moyens on n’hésite surtout pas à donner à ses enfants ce qu’il y a de mieux afin qu’ils soient épanoui. C’est de cette même attention que les animaux de compagnie ont besoin. Si vous en avez un, ou si vous décidez d’en avoir un ou plusieurs, ils méritent tout autant de vivre dignement car même s’ils sont des animaux, ils sont aussi tout comme nous des êtres qui ont une sensibilité, et qui méritent qu’on leur accorde le même sérieux que nous sommes toujours ou presque prêt à accorder à nos plus proches semblables c’est-à-dire, les êtres humains.

En Afrique généralement même s’il faut noter un changement de mentalité avec le temps, on réduit l’importance d’un animal de compagnie comme un chat ou un chien par exemple, juste à la réalisation de certaines tâches. Celui qui a des souris ou des rats dans sa maison ou dans son espace de vie, achète un chat, et celui qui veut prévenir et combattre les mauvaises intrusions dans son périmètre de sécurité s’achète un chien de garde. Si ce sont des nécessités qui s’imposent parfois, il faut tout de même noter que faire le choix de les avoir, implique aussi un coût car ils ont les mêmes besoins que tous les êtres humains. Ils doivent être propres, alimenté convenablement et ne pas être traités comme des objets de seconde mains à qui on réserve uniquement les restes de nourritures parfois contaminés, causes de nombreuses maladies. On s’en préoccupe peu parce que ce sont des chiens ou encore des animaux de moindre importance, alors que vivant dans le même environnement que nous, ils ont besoin de la même assistance médicale, sanitaire, et autres expériences de bien-être que nous sommes prêt à accorder aux autres.

Les sociétés occidentales sont très avancées particulièrement dans la prise en charge des chiens et des chats, mais aussi de tous les autres animaux de compagnie entre autre : reptiles, oiseaux etc. Ils nous ont par exemple appris qu’il y a de la nourriture pour chien et que si les êtres humains mangent mal et amènent leur animaux de compagnie à manger encore plus mal c’est-à-dire, en leur réservant les restes de leur mauvaises alimentations, ces êtres vivants ne doivent pas mangé n’importe quoi; d’où l’importance de la médecine vétérinaire. S’il y a des généralistes et des spécialistes des êtres humains, il y a également des spécialistes de la santé des animaux de compagnie et même de défense de leur droit. Celui qui a en effet pour habitude de maltraiter des chiens en Afrique ne doit pas s’attendre à ce qu’on lui laisse agir de la sorte en Europe par exemple. Des métiers se sont développés avec le temps parce qu’on ne s’est pas contenté de limiter l’importance des animaux domestiques à la réalisation de certaines tâches. Si nous-nous rendons très souvent chez le médecin, ils doivent également s’y rendre. Si nous avons pour habitude de prendre des renseignements auprès des nutritionnistes s’agissant de notre propre alimentation, nous devons également nous renseigné sur l’alimentation recommandée pour eux et non pas leur donné n’importe quoi parce qu’ils sont des chiens et qu’on a pour habitude d’utiliser ce vocable pour qualifier des particuliers et autres actes immoraux alors qu’il existe des mots pour les qualifier comme il se doit. Si nous nous faisons vacciner, ils doivent également recevoir de manière continue leur dose de vaccin.  

Mais malheureusement en Afrique les animaux domestiques sont victimes des conditions déplorables dans lesquelles ils vivent et la mentalité des êtres vivants qui les environnent. Si on est plus soucieux d’aider un enfant égaré à retrouver son chemin parce que c’est un être humain, on n’est pas toujours prêt à faire de même pour un chien ou un chat parce que c’est un animal. Tandis que sous d’autres cieux, on ne se contente pas uniquement de prendre soins des réfugiés et des sans-abris en leur donnant à manger, en leur donnant de quoi se vêtir et en leur donnant accès à des soins de santé, mais on le fait également pour des êtres vivants animaux en demandant même des aides pour faire sortir certains animaux de la rue afin qu’ils puissent vivre dignement. Si ailleurs en effet on reconnait que les chiens ont des droits et des devoirs et qu’on peut davantage élargir le spectre de leur utilité parce qu’ils sont capables de beaucoup, pour d’autres par contre ce sont des animaux qui ont uniquement des devoirs. C’est la raison pour laquelle partout dans le monde on ne se contente pas uniquement de violer les droits des Hommes, mais d’encore plus violer ceux des chiens et chats juste pour se limiter à ces deux exemples. Selon un spécialiste, « la dignité des animaux ne porte pas sur leur apparences, mais sur ce qui vit à l’intérieur de ces êtres vivants. » En d’autres termes, ils n’ont pas de valeurs uniquement pour nous mais également pour eux. Ils ont une valeur propre car ils peuvent vivre leur vie, faire l’expérience de leur environnement par leurs propres moyens, chercher ce qui les plait et éviter ce qui les déplait.

Ce que l’Homme est prêt à faire pour lui il doit également être prêt à le faire pour ses animaux domestiques. Faire le choix d’en avoir, signifie se donner les moyens de s’en occuper convenablement. Si nous sommes menacés par des parasites, ils le sont tout autant ; si nous avons besoins de nous alimenter convenablement, ils en ont également besoin ; si nous n’aimons pas être maltraité, eux également n’aiment pas se faire maltraité mais être traité dignement même s’ils sont des animaux que certains d’entre nous traitent avec beaucoup de mépris alors qu’ils ne sont pas responsable du marasme d’une société gangrenée par des actes immoraux qui menacent aussi bien la santé mentale des animaux de compagnie que celle des Hommes.

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