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Pourquoi prier pour ceux qui ne sont plus?

malumiereetmonsalut Par Le 11/11/2022 à 17:25 0

Dans Meditations

Méditation

«Le questionnement est le propre de toute démarche animée par une quête de savoir» Image d'illustration: Fotorech Pixabay

Si « le questionnement est le propre de toute démarche animée par une quête de savoir »[1], les réponses bonnes ou mauvaises soient elles sont toujours liées à un contexte, un partis pris, ou une opinion qui varie en fonction d’individus vivant dans un milieu certes où les divergences de points de vue peuvent engendré des rapports conflictuels, mais où chacun se défini et se fait connaitre de l’autre particulièrement à travers ce qu’il fait et ce qu’il croit, parce que le droit à la différence y est permit et garantie par un ensembles d’institutions dont l’autorité de provenance divine a pour but de favoriser une unité dans la diversité qui bien qu’imparfaite est toutefois l’assurance d’une coexistence pacifique dans un monde où si en effet on a pas l’obligation de croire ou même de comprendre ce qu’on ne veut pas, on a tout de même la liberté de penser, croire et se faire une opinion qui se doit également d’être respectueuse des libertés d’autrui surtout quand elles ne vont pas à l’encontre des valeurs républicaines de paix, d’unité et de cohésion sociale.

Poser la question de savoir pourquoi prier pour les morts c’est non seulement reconnaitre qu’il y en a qui ne font pas comme nous ou qui ne pensent pas comme nous, mais aussi afficher son intention de vouloir savoir de quoi est-ce qu’il s’agit concrètement, soit pour nourrir notre curiosité, enrichir notre culture, ou pour toute autre raisons qui se cachent parfois derrières des questions mesquines auxquelles il faut quand même apporter des réponses qui cependant doivent toujours se situées à l’intérieur de notre domaine de définition car, on ne peut pas convenablement parler de soi surtout en ce qui concerne des questions de foi en nous mettant en dehors du contexte auquel nous appartenons même si on peut se faire sa propre opinion ou avoir une ou plusieurs idées particulières sur le sujet qui résultent de la relation personnelle que nous entretenons avec Dieu.   

C’est sur cette base suscitée que non seulement tout le monde s’exprime, mais qu’on permet également aux autres de comprendre ce que nous sommes, ce que nous faisons, et ce en quoi nous croyons. Tandis que la science par exemple entend par mort clinique et mort organique respectivement le cœur qui a arrêté de battre ou « l’arrêt cardio-vasculaire prolongé empêchant l’oxygénation de l’organisme[2] », et « la cessation totale et définitive des fonctions organiques et tissulaires animant l’organisme[3] », la tradition chrétienne distingue ceux qui sont morts dans l’amour de Dieu de ceux qui se sont déconnecté de cet amour au point de mourir hors de cet amour. Cette deuxième catégorie constituée d’un ensemble d’individus ayant fait librement le choix de la damnation au cours de leur vie terrestre, se distingue de celle sur qui il serait mieux de se focaliser particulièrement parce qu’étant celle qui regroupe ceux qui ont donné leur vie à Jésus de leur vivant. S’il y a en effet un contexte scientifique ou mieux encore sur la base des connaissances intellectuelles, un point de vue scientifique en ce qui concerne la mort, il y a également un contexte religieux et même culturel car chaque culture a une idée de la mort ou celle d’une vie après la mort qui ne concorde pas toujours avec les points de vue scientifiques et religieux.  

"En Afrique, il n’y a pas de frontière entre le visible et l’invisible" Image d'illustration: monikawl999 pixabay

À celui qui demandera par exemple pourquoi est-ce que les africains entretiennent-ils une relation particulière avec les morts, on dira comme le poète sénégalais Léopold Sédar Senghor (1906-2001) ceci que : « En Afrique, il n’y a pas de frontière entre le visible et l’invisible, entre la vie et la mort. Le réel n’acquiert son épaisseur, ne devient vérité qu’en s’élargissant aux dimensions extensibles du surréel.[4] » En d’autres termes comme l’a fait savoir Birago Diop (1906-1989) dans son poème souffles[4], Ceux qui sont morts ne sont jamais partis. Ils sont dans l’ombre qui s’éclaire et dans l’ombre qui s’épaissit ; ils ne sont pas sous la terre, mais dans l’arbre qui frémit, le bois qui gémit, l’eau qui coule, l’eau qui dort ; ils sont dans la case, et aussi dans la foule; en bref, « les morts ne sont pas morts ». Et pour ceux qui y croient, il ne faut surtout pas se comporter n’importe comment dans notre milieu de vie car le respect que nous démontrons à l’égard de tout ce qui se trouve autour de nous est déjà une prière. Respecter notre environnement est une prière; planter des arbres est une prière; militer en faveur de la préservation des écosystèmes forestiers et marins est une prière. Tout ce que l’Homme fait pour être en harmonie avec lui-même et le milieu dans lequel il vit est une prière car si l’autre n’est pas vraiment mort mais demeure toujours parmi nous de manière invisible et même visibles à travers les autres êtres vivants animaux et végétaux, les bons actes que nous posons au quotidien sont aussi bien satisfaisant pour lui que pour nous. « Le temps ne nous appartient pas : il s’impose à nous. Nous ne pouvons pas y échapper et il débouche inévitablement sur la mort, notre mort et celle de ceux que nous aimons qui nous font vivre l’expérience du deuil qui nous ouvre à d’autres dimensions du temps.[5] » Nos actes et il faut le préciser les bons, doivent être des prières qui témoignent véritablement de l’amour que nous avons pour notre environnement  et nos cultures qui découlent de l’amour universel de Dieu pour tous les Hommes. Dans ce sens, celui qui agit est un vivant qui n’agit pas pour des personnes mortes mais pour des êtres vivants invisibles et autres êtres vivant animaux et végétaux visibles qui résident dans le même environnement de vie que lui et qui ont tout aussi besoin que l’environnement soit traité avec beaucoup de soins car il s’agit en fait d’une maison commune comme l’avait d’ailleurs martelé le Saint Père François dans sa lettre encyclique Laudato si’ [6]du 24 Mai 2015 relative à la sauvegarde de la maison commune.

C’est cette même idée de communion qui se trouve également dans le christianisme catholique. Si effet plusieurs personnes savent que les catholiques romains en particulier prient pour les morts, tout le monde ne sait pas concrètement de quoi est-ce qu’il s’agit.

L’un des éléments de réponse à cette préoccupation se trouve dans la première lettre de Saint Paul aux corinthiens au chapitre 12, et des versets 12 à 14 : « Les membres sont nombreux mais il n’y a qu’un seul corps. De même le christ. Que vous soyez juifs ou grecs, esclaves ou hommes libres, l’esprit qui est un a fait de nous un seul corps au moment du baptême. Et tous nous avons bu de l’esprit qui est un. Pour qu’il y ait un corps, il ne suffit pas d’un membre, il en faut plusieurs.[7]» En d’autres termes, quel que soit ce que tu étais avant ou la condition dans laquelle tu te trouvais, du moment que tu acceptes le Christ comme Seigneur et Sauveur après écoute de la parole de Dieu ou après une période d’accompagnement pré-baptismale ou catéchuménat, tu entre dans la grande famille des enfants de Dieu par le Christ, qui sont tous appelé à travers tous ce qu’ils font à œuvrer en vue de l’extension de son règne d’amour sur terre. Et puisque cette œuvre ou mission de rédemption de Dieu dans le monde présent, aucun membre ou mieux encore, aucune famille chrétienne ne peut l’exercée toute seule, il existe d’autres familles qui ont aussi leur particularités qui relève de la relation particulière qu’elles entretiennent avec le Christ. C’est la raison pour laquelle, si certaines baptisent des morts par le biais des chrétiens membres de leur familles chrétiennes, d’autres ne le feront pas parce que la relation qu’elles entretiennent avec Dieu la leur interdit car selon elles, il faut donner sa vie à jésus de son vivant. Pour d’autres encore et pour l’Eglise catholique en particulier, il faut adhérer à la foi de l’Eglise de son vivant pour bénéficier de tous les moyens de sanctification. De quoi s’agit-il ?  

Il s’agit d’accepter le Christ dans votre vie après l’écoute de la parole de Dieu et se faire baptiser après un accompagnement pour entrer dans la grande famille des enfants de Dieu. À la seule différence que vous êtes devenu un chrétien de l’Eglise catholique romaine qui elle-même se subdivise en trois groupes complémentaires ou mieux encore, trois états qui relèvent de sa foi en un seul Dieu à savoir : l’Eglise présente ou en pèlerinage sur terre, l’Eglise souffrante ou en état d’expiation, et l’Eglise céleste. Concrètement cela signifie ceci que : si vous devenez chrétien catholique, vous êtes passé de la mort à la vie avec le Christ par le baptême. Et puisque l’Apôtre saint Paul dit aux versets 38 et 39 du 8ème  chapitre de son épitre aux Romains que : « Ni la mort ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre seigneur »[8], nous ne sommes donc pas, ou plus du tout des morts, mais des vivants, membre de la famille chrétienne catholique romaine. Ainsi donc comme le nom l’indique, si le pèlerinage terrestre s’achève, pour le corps spirituel, c’est soit l’état d’expiation de l’Eglise souffrante qui est déjà la certitude d’une vie éternelle avec cette précision que c’est une phase transitoire à durée limitée, ou alors l’Eglise céleste directement. Il importe toutefois de préciser deux choses : Premièrement, « chaque homme reçoit dans son âme immortelle sa rétribution éternelle dès sa mort en jugement particulier qui réfère sa vie au Christ, soit à travers une purification, soit pour entrer directement dans la béatitude du ciel, soit pour se damner immédiatement pour toujours.[9] » (CEC 1022)  Deuxièmement, comme toutes les autres familles chrétiennes sur la base de ce que nous rapporte l’Evangile selon Saint Jean des versets 28 à 29 de son 5ème chapitre, « Que tout ceci ne vous étonne plus ! L’heure vient où tous ceux qui gisent dans les tombeaux entendront sa voix, et ceux qui auront fait le bien en sortiront pour la résurrection qui mène à la vie; ceux qui auront pratiqué le mal, pour la résurrection qui même au jugement.[10] »

 

La prière pour les morts est une prière pour les vivants. Image d'illustration: Pixabay

Le mort donc il est question après la configuration au Christ par le sacrement de baptême qui fait de lui un enfant de Dieu n’est donc pas un individu qu’on ne connait pas, mais un membre de la même famille que Nous, un frère qui a accepté le même Dieu que Nous, un enfant de Dieu dont les mémoires d’une part, et les prières d’autres part, serons toujours utiles. La prière pour les morts est donc une prière pour les vivants. Ceux qui acceptent le Christ dans leur vie devienne des nouvelles créatures en Lui qui auront toujours la grâce d’avoir recours à sa sainte miséricorde toute les fois que les nécessités se présenteront à eux, ou quand ils sentiront le besoin de se réconcilier avec Dieu pour ne pas courir le risque de mourir en état de péché mortel ou séparé radicalement de l’amour de Dieu. Et même dans ce cas, c’est-à-dire, en cas de péchés mortel, l’Eglise prient toujours pour ses membres car la prière de foi faite par des justes selon Dieu peut déplacée des montagnes. Les justes ou les pécheurs pardonnés qui sont encore en pèlerinage sur terre et qui intercèdent pour ceux qui ne sont plus peuvent sauver leur sœurs et frères de la damnation car comme Abraham qui savait que les habitants de Sodome étaient mauvais, implorait tout de même la miséricorde de Dieu au 32ème verset du 18ème chapitre du livre de la Genèse car se disait-il, « peut-être ne s’y trouvera-t-il que dix justes.[11] » Et Dieu dit : « à cause de ces dix, je ne détruirai pas Sodome.[11]» Et aujourd’hui il y a plus de dix ; il y a des milliards de chrétiens ou de pécheurs pardonnés toujours animés par l’espoir que tout est possible car quand plusieurs personnes se rassemblent pour demander quelque chose à Jésus et surtout au cours d’une célébration eucharistique ou la célébration du sacrement de leur salut, il est au milieu d’eux et il exaucera toujours leur prières.

Tout le monde peut expérimenter la sainte miséricorde de Dieu à condition de mener une vie en conformité avec sa parole qui n’est qu’Amour et qui voudrait que nous compatissions à la douleur des autres même s’ils se sont retrouvés dans cette situation à cause de leurs péchés. Il ne s’agit pas de cautionner le mal et encore moins devenir amis du péché mais plutôt être des ouvriers de paix, conscient de l’amour ineffable de Dieu pour tous les Hommes malgré tout. 

Une mémoire bonne ou mauvaise a une valeur utile qui ne connait pas d’expiration. Image d'llustration: susanpuren pixabay

Cette mémoire qui demeure                          

Les Hommes passent mais les mémoires demeurent afin de permettre à ceux qui sont encore en chemin de devenir des personnes meilleures. Même si ces mémoires bonnes ou mauvaises soient-elles nécessitent des devoirs de mémoire de qualité qui se manifestent et se limitent pour certains dans bien des cas à travers et au niveau des obsèques et funérailles, ces mémoires d’une vie vécue et arrivée à son terme transcendent ces épisodes de tristesses et de réjouissances pour se déployer de façon permanentes par des interpellations d’un très grand intérêt pour ceux qui sont encore en pèlerinage.  

La nécessité de prier pour ceux qui ne sont plus réside également dans notre capacité à mettre en valeur comme il se doit leurs bonnes actions et rejeter celles qui sont nocives afin que nos actes présents soient une continuation de leurs bonnes œuvres sur terre. Ceux qui croient en Dieu en général ou en Jésus-Christ comme Seigneur en particulier, prient tous sans exception pour les défunts. Si pour certains il est judicieux de s’arrêter au niveau des derniers adieux, pour d’autres par contre, il est nécessaire de faire perdurer cet élan de solidarité ou de charité après les funérailles. Mais là n’est pas le plus important car en effet, si ne plus prier pour une personne à qui on a déjà dit adieu c’est faire bien, être convaincu du contraire et le mettre en application l’est tout autant. Mais le plus important est de garder en mémoire le minimum nécessaire pour notre bien et celui de nos semblables en améliorant notre relation personnel avec Dieu grâce aux mémoires utiles que celui ou celle qui nous a précédé nous a laissé.

Une mémoire bonne ou mauvaise a une valeur utile qui ne connait pas d’expiration. Tant qu’on a le souffle de vie, il convient de s’en inspirer pour être une personne meilleure. « Les morts dont nous gardons de grands souvenirs sont ceux qui ont eu beaucoup d’importance pour nous ; ils faisaient, en quelque sorte, parties de nous-mêmes. Cette partie nous est arrachée par la mort mais nous ne pouvons pas la perdre.[5]» La réalité des erreurs et fautes dans le quotidien de l’Homme n’enlèveront rien au fait qu’une vie bien vécue produira toujours des fruits qui demeurent et permettront à ceux qui ne sont plus d’avoir toujours des raisons d’espérer. Si pour certains il n’y a plus rien à attendre et à faire pour un mort, d’autres par contre pensent que c’est le commencement d’une autre vie qui donne lieu à des interactions aussi bien utiles pour les vivants que pour des morts qui ne le sont pas en réalité mais plutôt des vivants arrivés à une autre étape de leur vie.

Le questionnement est toujours le point de départ d’une réponse satisfaisante. Chercher à connaitre le pourquoi des choses ou d’une chose en particulier c’est déjà reconnaitre qu’on ne sait pas et qu’on voudrait savoir ou en savoir mieux. Même si en effet l’autre peut avoir une idée de ce dont il s’agit, tant que cette idée n’épouse pas la logique de la véritable source, ce n’est qu’un point de vu parmi tant d’autres qui n’a rien à voir avec ce dont il est réellement question surtout en ce qui concerne les vérités de foi.

Celui qui met sa confiance en Jésus est un apôtre de l’espérance. Il sait que même au terme de son pèlerinage terrestre, Dieu ne l’abandonnera jamais. Il est conscient du fait que même s’il n’a pas toujours fait ce que Dieu attendait de lui, les membres de sa famille aussi bien spirituelle que biologique prieront malgré tout pour le repos de son âme quand il ne sera plus. Et même si les circonstances de la vie l’emmenaient à douter de cette certitude, les prières d’une Eglise qui n’oublie jamais les siens seront toujours d’un très grand réconfort pour lui. 

Lire aussi: Relation de confiance: La nécessité de croire en Dieu sans avoir vu, pour ne pas se contenter de voir avant de croire

Un apôtre de l’espérance n’a pas nécessairement besoin de chercher à savoir si les personnes pour lesquelles il prit se trouvent vraiment au paradis. Il sait que si Dieu veut, il le lui fera savoir car rien n’est impossible pour celui qui croit en une sainte miséricorde dont les œuvres dépassent le domaine rationnel en rendant possible les impossibilités définies ainsi par l’Homme. Cette précision permet de limiter les capacités de l’Homme à ce qui est humble, ou qui dépend de l’autorité de ses prières sous le couvert d’une miséricorde divine qui a de l’intérêt pour tout le monde, mais se déploie comme Elle veut, se manifeste à qui Elle veut, comme Elle veut, et surtout quand Elle veut.

En priant pour les morts on accomplit un devoir de mémoire envers un frère, une sœur, un ami(e) ou un compatriote qui certes n’a pas mené une vie parfaite mais qui mérite tout au moins au nom de la même foi que nous partageons, que nous recommandions son âme à la sainte miséricorde de Dieu.

« La mort qui nous touche, la mort qui nous concerne, la mort qui nous intéresse est celle du deuil. Cette mort de l’autre qui nous met en deuil nous parle aussi de la nôtre.[5]» Si appartenir à une famille chrétienne ou à une communauté d’enfants de Dieu nous donne le privilège d’expérimenter la miséricorde de Dieu et ne pas finir dans la damnation, cela «n’exclut pas un certain nombre de conditions. Ces offrandes ne sont utiles qu’à ceux qui, durant leur vie, ont mérité qu’elles puissent plus tard leur être utile.[12] » Le fait que Dieu soit miséricordieux ne nous donne pas le droit de mener une vie de désordre tout en espérant bénéficier de ses faveurs. Notre vie doit être à l’image du model que nous nous sommes choisi. Il ne s'agit pas de chercher à tout prix à être parfait et se vanter de ne pas être un pécheur comme les autres. Il s'agit de reconnaitre ses faiblesses et rechercher malgré tout la sainteté à travers tout ce qu'on fait parce que c'est la vocation de tous ceux qui se disent enfant de Dieu. Jusqu’à son dernier souffle, l'Homme a la possibilité d'être sauvé. Même s'il venait à mourir avec le sentiment de n'avoir pas fait ce qu'il fallait au moment opportun, ses bonnes intentions émanant de la sincérité de son cœur malgré ses faiblesses lui permettront d'accéder à la béatitude céleste grâce aux prières de ceux qui ont fait le choix de ne jamais se lasser de prier non pas pour des morts, mais pour des frères défunts qui ont fait le choix de leur vivant d'accepter jésus comme leur Seigneur et sauveur et qui, comme tous les autres Hommes, ont également la possibilité d'expérimenter la miséricorde de Dieu tant au cours, qu'au terme de leur pèlerinage terrestre.    

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Orientation bibliographique

[4] CHEVRIER, Jacques, Anthologie africaine II, Hatier international, Paris, 2002

[9] CATHÉCHISME DE L’EGLISE CATHOLIQUE, Pocket – 12, avenue d’Italie – 75627 Paris Cedex 13, 2015

Références bibliques

[7] La Bible des Peuples  1Corinthiens 12, 12-14

[8] La Bible Louis Second Romains 8, 38-39

[10] La traduction œcuménique de la Bible Jean 5, 28-29

[11] La Bible du semeur Genèse 18, 32

Références

[1]Qu’est-ce que le questionnement ?

[2]Une mort ou des morts ? La vieillesse et la mort, problématiques comportementales et sociétales

[3] Dictionnaire de l’académie de médecine –version 2024

[5] Entre l’instant et la durée: la mort!

[6] LETTRE ENCYCLIQUE LAUDATO SI’ DU SAINT PÈRE FRANÇOIS SUR LA SAUVEGARDE DE LA MAISON COMMUNE

[12] “LAISSE LES MORTS ENSEVELIR LEUR MORTS” (MT 8, 22) : LE SOIN DES CORPS ET LE SOUCI DES ÂMES (XIIE-XIIIE SIÈCLE)

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