Le Don de Sang : Une nécessité vitale qui ne fait pas courir les foules

malumiereetmonsalut Par Le 30/09/2024 à 00:00 0

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Santé

Prélèvement de sang pour une transfusion sanguine. Image: hjhospitals.org

Analyse/Qu’est-ce qu’on ne serait pas prêt à faire pour réduire le taux de mortalité dans le monde ? Voilà une question vague dont les réponses peuvent variées d’une personne à l’autre en fonction des circonstances de la vie mais qui pour toute sciences est le fondement d’une démarche qui permettra avec le temps de proposer concrètement les meilleures solutions possibles pour régler des problèmes de santé en particulier, afin de permettre à un bon nombre de personne de retrouver le sourire. Si en effet avant, certaines maladies rares et autres plus répandues entre autres comme : Les maladies neuromusculaires, la myopathie myotubulaire, la dégénérescence maculaire liée à l’âge, les cancers, les maladies neurodégénératives, l’infarctus et autres n’avaient pas des traitements, aujourd’hui grâce aux développements dans les domaines de la science, l’impossible est devenu possible.

Les limites ont été repoussées au point où on peut se permettre de penser que ce qui n’a pas de traitement actuellement ne sera qu’une vieille histoire dans le future car tout est mis en œuvre pour apporter des solutions aux multiples problèmes d’un être qui en fonction des circonstances, peut se retrouver dans une situation qui nécessite une transfusion sanguine qu’il a bien évidemment le droit d’accepter ou non, pour des raisons qui n’enlèvent rien au fait que la transfusion sanguine est une nécessité vitale.

Ceux qui ont commencé à faire des études au 17ème siècle étaient déjà conscient du problème et se sont mis à faire des expérimentations en utilisant premièrement du sang d’animal en l’occurrence celui des agneaux pour le transfuser sur des êtres humains. Après plusieurs tentatives qui se sont soldées par des échecs considérables comparés aux nombres de personnes qui recouvraient la guérison, les premiers essaient de tentatives de transfusions sanguines interhumaines débutent au 19ème siècle et ont été entravées par des faits ignorés à l’époque et qui aujourd’hui sont connus de tout le monde ou presque à savoir : Le groupe sanguin et la coagulation du sang tout juste après le prélèvement. Ces mystères ont été élucidés au début du 20ème après plusieurs échecs infructueux qui ont tout de même permit de se rendre compte qu’il y avait des incompatibilités entre le sang des êtres humains. Cette découverte qui améliora la qualité des transfusions sanguine value à Karl Landsteiner le prix Nobel de médecine en 1930, et son jour de naissance retenu comme journée mondiale du Donneur de Sang (le 14 Juin).  

À partir de ce moment, la qualité des transfusion et même de conservation du sang prélevé n’a fait que s’améliorée avec le temps tout d’abord grâce aux propriétés anticoagulantes du citrate de soude qui permettait une conservation de quelque deux ou trois jours en 1914, ensuite une vingtaines de jours en 1943 avec les premiers centres de transfusions de sang, et plus d’une quarantaine de jours actuellement grâce aux multiples développement dans les domaines de la science ayant permis également de détecter toutes les anomalies et les risques tant pour le donneur que le receveur. 

Les Contraintes

Les différentes appréhensions de ce qu’on considère comme une nécessité vitale est à la base du fait que cette proposition à contribuer à faire en sorte que des morts évitable soient évitées ne fait pas assez courir les foules. C’est dire que tant qu’on ne se sent pas directement concerné, on n’est pas toujours prêt à donner son sang.

Le fait de ne pas donner aux autres ou ne pas faire le même geste que nous sommes prêt à faire pour nos proches s’explique par le fait qu’on n’est pas toujours sure que ce sang sera utilisé comme il se doit. En effet, dans des sociétés où tout est détourné ou utilisé à des fins mercantiles on n’est jamais assez prudent. Même si les experts s’évertuent à dire que ce qui est prélevé est utilisé et conservé comme il se doit, cela ne suffit pas toujours à dissuader les indécis et les plus pessimistes ou réfractaires à l’idée de donner son sang de manière volontaire. Tout le monde ou presque voudrait bien qu’on lui fasse une transfusion sanguine à lui ou à l’un de ses proches, mais tout le monde n’est pas toujours prêt à faire ce geste pour l’autre pour des raisons multiples qui rendent la tâche encore plus difficile non seulement pour les services de santé, mais aussi pour certains patients ou membres des familles parfois obligées elles-mêmes de se mettre à la recherche d’un donneur pour sauver la vie d’un de leur proche.  

On pourrait peut-être dire aux autres de se mettre à la place de leur semblables pour pouvoir faire preuve de plus de compassion mais faire preuve de compassion ne veut pas forcément dire se mettre à la place des autres. Il faut tout simplement que ceux qui ont envie de donner leur sang continue de le faire tout en militant afin que d’autres fassent de même. À défaut d’avoir ce qu’on voudrait mais qu’on ne peut pas avoir pour des raisons multiples qu’il faut tout de même respecter, il faut se contenter de ceux qui ne sont limités par aucune contraintes, et ceux qui voudraient bien mais qui ne sont pas sûre que c’est vraiment une bonne chose. C’est ces incertitudes que les travaux de sensibilisations doivent davantage dissipées car les effectifs les plus importants ne se trouvent pas au niveau de ceux qui sont limités par des contraintes culturelles et religieuses mais au niveau de ceux qui veulent et qui peuvent contribué à ce qu’il y ait d’autres, et ceux qui ont besoins d’avantages d’informations utiles à travers des travaux de sensibilisation. Cela nécessitera encore plus de proximité peut-être au niveau de tous les secteurs d’activité et même dans les écoles et avec le consentement des parents pour inciter plus de personnes à donner leur sang et ne surtout pas hésité si bien évidemment il ne veulent pas accordés plus d’importances à leurs considérations personnelles qui doivent toujours être respectées.

Les demandes de sang en Afrique et dans le monde

Les demandes nationales sont toujours largement au-dessus des offres ou des dons mais également des capacités de collectes en Afrique notamment et nécessitent encore plus de moyens financiers étroitement liées à une réelle volonté des potentiels donneurs de se manifester encore plus non seulement afin de contribuer à changer la vie de nombreux demandeurs, mais aussi renouveler leur système car selon les experts : « Le don de sang est bénéfique non seulement pour les personnes dans le besoin mais aussi pour les donneurs. » Il permet selon les experts de stimuler la production de nouvelles cellules sanguines, stabiliser le taux de fer au niveau du sein, réduire le poids corporelles de ceux qui sont en surpoids ou obèses car cela permet de réduire le risque des maladies cardiovasculaires, et surtout le privilège de contrôler l’état de santé du donneur, et entre autres contribue au bien être mental et émotionnel. Celui qui fait donc le choix de donner son sang ne perd rien. Il gagne plutôt sur plusieurs points non seulement en contribuant à aider les autres mais à s’aider lui-même car ce don contribue également à son bien-être.

Loin d’être insignifiants, les dons actuels sont à encourager et à féliciter même si des efforts supplémentaires s’imposent. Au Cameroun, sur les besoins qui s’évaluent à plus de 400.000 unités de sang ou poches contenant une dose thérapeutique de produit sanguin utilisé pour des transfusion, on a de la peine à atteindre 150.000 poches. Et ce même déficit est observable partout en Afrique. D’après un article publié par l’Organisation Mondiale de la Santé en Juin 2023, sur les 118,5 millions de dons de sang collectés chaque année dans le monde, 40% le sont dans les pays à revenu élevé où vit uniquement 16% de la population mondiale. C’est dire qu’il y a encore des efforts à fournir en Afrique notamment et c’est la raison pour laquelle l’OMS aide les pays à développer leurs services de transfusion nationaux afin de garantir un accès rapide à des approvisionnements en sang et en produits sanguin sécurisés et suffisants et de bonnes pratiques transfusionnelles pour répondre aux besoins des patients.

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