Comment traduire concrètement en acte les enseignements et recommandations de notre conscience morale ?

malumiereetmonsalut Par Le 06/11/2023 à 15:07 0

Dans Devotion

Dévotion

Ce que nous considérons comme étant un bien peut s’avérer être mauvais pour les autres. En fait, on sait toujours ce qu’il faut faire pour nous faire plaisir et faire plaisir aux autres, mais on préfère ne pas le faire parfois parce que notre guide intérieur qui sait ce qu’il y a de mieux pour nous veut nous amener à faire le choix judicieux.

En tant que responsable de ses actes, l’Homme est sensé savoir ce qu’il y a de mieux pour Lui et le mettre en pratique. Ce que les autres pensent ou ce qu’ils veulent nous amenés à faire importe peu. Ce sont juste des propositions non négligeables qui ne doivent pas influencer nos choix mais nous aider à discerner ce qu’il y a de mieux pour nous.

Certains diront par exemple qu’un enfant se doit de faire ce que son père lui demande de faire et non pas le contraire et c’est tout à fait exacte. Mais une conscience morale bien formée et affranchie de toutes formes de soumissions indésirables et paralysante n’acceptera pas n’importe quoi. L’enfant devenu adulte doit être en mesure de faire ses propres choix et de les assumés tout comme ceux qui ne partagent pas le même point de vue que lui.

Le sens de transmission des valeurs utiles à améliorer pour forger le caractère d’un individu ou en faire un citoyen modèle n’obéi pas uniquement à une seule démarche. L’éducateur a aussi besoin de ceux qu’il éduque pour améliorer la qualité de ses enseignements. Tenons par exemple ; C’est sur la base de l’information qu’un bébé ou un enfant donne à son parent que le parent est appelé à agir et non pas uniquement sur la base de ce que le parent attend de son bébé ou de son enfant. Celui qui a le devoir d’éduquer doit également se laisser éduquer pour être plus efficace. Vouloir ce qu’il y a de mieux pour ses enfants c’est aussi les écouter afin de trouver le moyen de mieux les éduquer. S’il faut réprimer des mauvais actes, il ne faut surtout pas éduquer en adoptant des méthodes autoritaires qui instaurent un environnement effroyable. L’imposition ou l’obligation sous le coup d’une sanction peut entrainer une soumission stupide et suicidaire. Une bonne éducation doit être humble, progressive, et avoir pour socle la norme morale et la liberté d’expression afin qu’au cours de sa vie adulte, l’Homme n’agisse plus simplement sous le coup de ses caprices ou de ses peurs, mais sur la base de la qualité de l’éducation qu’il a reçue grâce à ses éducateurs et ses efforts personnels.  

La vie de l’Homme en société

Faire uniquement ce que les Autres attendent de nous c’est demeurer malheureux pendant très longtemps et peut-être éternellement. Mais mettre en application ce que notre guide intérieur attend de nous c’est accepter de souffrir juste pendant un laps de temps.

Je dois traduire concrètement mes convictions en acte parce que je sais que c’est ce que mon guide intérieur attend de moi. Les plus grandes joies ne se trouvent pas dans les cadeaux que les Autres ont prévu de nous faire quand nous aurons fait ce qu’ils attendent de nous mais dans ce que nous choisissons de faire à un moment précis, en conformité avec la volonté de notre guide intérieur. Aller à l’encontre de cette voie intérieur, c’est créer un disfonctionnement interne dont les effets pourrait peut-être ne pas être prévisible directement, mais dont les effets à moyen et long terme serait désastreux.

Lire aussi : La rétribution d'une existence aux antipodes de la norme morale.

Prenons l’exemple d’un individu qui fait le choix de prendre illégalement ce qui ne lui revient pas de droit parce que la société dans laquelle il vit l’a enseigné que la meilleure manière de réussir c’est en profitant de tous les avantages que nos privilèges nous offre peu importe ce que les autres pensent et les moyens utilisé pour atteindre ce but. Il y a un point de vue sociétal qui obéi à un contexte particulier qu’il ne faut surtout pas suivre, et un autre plus intime qui nous somme de ne pas obéir aux voix de la perdition mais de s’en tenir au respect strict des règles élémentaire en matière d’éthique.

Faire ses propres choix et les assumé c’est prendre soin de sa santé mentale. Ce n’est pas une affaire de religion mais le fruit de la qualité des efforts que nous déployons pour apprendre à comprendre cette voix qui s’assimile à une encyclopédie de toutes les bonnes valeurs que nous avons apprise au cours de notre existence et que nous nous devons d’appliquer au quotidien pour ne pas demeurer esclave mais nous affranchir de l’emprise des tendances pernicieuse.  

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