La joie de vivre ensemble ou de vivre tout court, est une satisfaction profonde qui nous incite toujours à faire tout ce que nous avons à faire par amour non seulement pour notre propre bien, mais aussi celui des autres. En effet, même s’il est tout aussi plausible de demeurer dans la joie malgré les discours de haines ou actes scabreux qui déforment le visage d’une vie qui mérite d’être vécu en la faisant revêtir des masques défavorable à un climat d’apaisement dans le monde, chaque Homme à un rôle à jouer dans la quête quotidienne d’un bonheur qui voudrait que tout le monde se sente concerné quand les choses vont mal en proposant autant que possible des solutions de sortie de crise ou en partageant la joie des autres quand les choses vont bien parce que d’une manière ou d’une autre, leur bonheur est aussi le nôtre.
Le fait que ce désir de partager la joie de vivre avec les autres soit menacé par des élans insidieux qui engendrent des rapports conflictuels qui menacent la cohésion sociale n’enlève rien aux efforts que chaque individu est appelé à fournir pour remédier aux problèmes causé par ces actes animés par des élans égoïstes qui ne permettent pas un dialogue sérieux entre protagonistes quelque fois hypocrites, mais plutôt la propagande des tendances pernicieuses qui définissent la vie comme un parcours du combattant qui profite uniquement aux plus rusés car tous les moyens sont permis pour atteindre un but aussi sulfureux soit-il.
L’insensé et l’indécence se sont érigé en norme au point d’avoir semé la confusion dans des consciences qui au lieu de voire les autres comme un enrichissement les considèrent plutôt comme des obstacles sur le chemin de leur accomplissement.
Les modérés ont pour habitudes de dire qu’il faille tout prendre avec calme. Mais on ne peut pas rester calme quand certains donnent une mauvaise orientation à une vie qui mérite d’être vécu dignement en la conditionnant à des égoïsmes qui n’ont pour but que de satisfaire des ambitions paralysantes.
Tout le monde devrait user de son droit de dénoncer et condamner tout ce que les adeptes de l’immoralité ont érigé en normes et veulent faire perdurer au nom d’un pouvoir qui consisterait à obliger les autres à adopter un point de vue qui ne les sied pas ou en les soumettant par force à des volontés arbitraires humaines qui ont fait de la douceur notre capacité à imposer par la force nos choix aux autres.
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Mais la douceur ce n’est pas se laisser martyriser par les autres. C’est manifester aussi sa liberté d’avoir un partie pris qui n’arrange pas les autres. C’est choisir un camp et assumé ce choix au quotidien par des actes moraux qui contribuent vraiment au bien-être de tous.
Prendre la vie avec douceur c’est regarder la variation de la couleur du ciel à l’aurore, dans la matinée, à midi et au couché en se disant à soi-même : tout a un temps et que notre contribution pour un monde de paix portera toujours des fruits malgré tout. Mais c’est plus facile à dire qu’à faire ; c’est plus du domaine de la rêverie que du pragmatisme ; d’où l’importance des exercices quotidien pour ne pas se laisser abattre par les vicissitudes du quotidien qui font partie de la vie et qui nécessitent que nous nous investissions personnellement dans l’accomplissement de nos rêves de prospérité, de paix et de cohésion sociale et ne pas demeurer esclave d’une situation de crise qui semble vouloir s’éternisé alors qu’elle n’est qu’une étape de la vie qui prendra fin à la suite d’un investissement humain permanent et nécessaire pour sortir de l’étau créer par les apôtres de la démesure.
Prendre la vie avec douceur c’est avoir le goût de vivre. C’est refuser de demeurer dans un mal être persistant. C’est partager la souffrance des autres et contribuer à notre niveau à la résolution des conflits et des guerres. C’est être conscient de nos responsabilités dans l’entretien d’un héritage commun. C’est faire les efforts qui s’imposent à notre niveau et accepter que les autres ne veuillent pas ou ne soient pas encore prêt à faire ce que nous attendons d’eux. En effet, si la douceur inclus l’acceptation des contradictions, ces discours contradictoires ne doivent surtout pas exclure la modération. En d’autres termes, on ne doit pas se contenter de juste vivre parce qu’il faut profiter de la vie. Il faut en profiter avec modération en se fixant des objectifs ou en visant toujours un but utile pour nous et le monde dans lequel nous vivons.
Toute chose utile appelle toujours à plus de responsabilité. Les brasseries sont utiles, mais il faut consommer de l’alcool avec modération. Il en est de même pour les aliments que nous consommons.
La prolifération des contrevaleurs en société ont débordés les limites de la modération pour faire place à un manque de sincérité qui caractérise un monde gangréné par les pratiques frauduleuses et un manque de sincérité dans le service et les relations interhumaines. S’il faille prendre la vie avec douceur c’est parce qu’il faut s’armer de patience tout en s’engageant activement contre tout ce qui tend à engendrer un climat délétère en société.
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