Suivre Jésus : un choix conditionner par le portement des croix quotidiennes

malumiereetmonsalut Par Le 03/03/2024 à 00:00 0

Dans Translations

Méditation

Zoonar GmbH/Alarmy

Quand Jésus fit savoir à ses disciples qu’il sera condamné à mourir sur une croix à Jérusalem, l’apôtre Saint Pierre répondit en disant que cela ne l’arrivera pas. Cette réponse qui nous donne la faiblesse de penser que les autres apôtres partageaient le même point de vue que Saint Pierre, est la preuve palpable d’un monde où certains pensent que la souffrance est uniquement l’affaire des autres. En effet, comment un enfant de Dieu peut-il connaitre une fin aussi atroce ? Comment est-ce que Celui que nous connaissons comme étant le Messie peut-il mourir de la sorte ?

Comment est-ce qu’un Homme par qui les Hommes font l’expérience de l’amour de Dieu dans leur vie peut-il connaitre un tel sort ? Mais loin de dénoter un manque de foi, ce questionnement est en fait la preuve palpable d’un cheminement de foi permettant de mieux connaitre Celui en qui nous avons mis notre confiance, ou en qui nous voulons mettre notre confiance.

La souffrance ou la peine ?

Tout comme le Christ à peiner pour procurer le salut à l’humanité, l’Homme est également appelé à peiner au quotidien afin de contribuer à l’extension du règne d’amour de Dieu sur terre. Mais avant il importe de bien circonscrire et différentier respectivement le contexte et le sens des concepts de souffrance et de peine pour un enfant de Dieu.

La familiarité des deux concepts peut nous amener à nous poser la question de savoir si la peine et la souffrance renvoient à la même réalité ou si l’une à savoir la peine, est la preuve tangible de l’expérience de l’autre. En fait, peiner c’est fournir des efforts au quotidien. Souffrir c’est accepter de peiner pour atteindre un but utile pour nous et les autres.

Pour atteindre un objectif ou un but, chaque Homme est appelé à peiner. Même s’il est entré en possession de ce qu’il veut sans peiner, une autre personne aura peiné pour lui permettre de l’avoir, l’invitant ainsi à faire de même et par amour malgré les peines car, pour un enfant de Dieu, la souffrance n’est pas une succession de moments éprouvant sans espérance d’un avenir radieux mais une réalité quotidienne qui demande que nous fassions parfois preuve de résilience en ayant toujours les yeux fixé sur notre but ultime qui est une satisfaction totale qui passe par des hauts et des bas, des moments de révoltes, de sacrifices, des mouvements de grèves ou de contestations qui sont certes des peines nécessaires et utile dans la concrétisation d’un mieux-être, mais aussi des efforts  quotidien qui nous exposent à la souffrance.  

Le sens de la souffrance, la mort et la résurrection du Christ

La mort et la résurrection du Christ n’est pas une invention humaine. Un Homme est en effet mort et ressuscité trois jours plus tard. Mais il n’est pas seulement mort et ressuscité. Il a aussi souffert. Tout ce qu’il a enduré était en vue de procurer le salut à toute l’humanité. Mais cette joie que procure le salut au nom de Jésus ne signifie pas que nous serons dispensés du port de nos croix quotidienne. Lui-même a dit : « si quelqu’un veut marcher derrière-moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive » ; en d’autres termes, devenir enfant de Dieu au sens général du terme et chrétien en particulier, n’est pas qu’une question de paroles mais d’actes concrets au quotidien. Etre enfant de Dieu c’est le prouver par des actes. C’est peiné au quotidien en empruntant des moyens légitime pour notre bien-être et celui du monde dans lequel nous vivons.

Lire aussi : Le véritable sacrifice : donner sa vie pour ceux qu'on aime

Ce qui donne de la crédibilité aux paroles d’un Homme c’est la sincérité de ses actes. Croire c’est être convaincu que Dieu ne peut pas se tromper et tromper les Hommes. Un enfant de Dieu agis parce qu’il sait en qui il a mis sa confiance peu importe ce que les autres peuvent pensés. Il n’a pas la prétention de connaitre tout, mais la certitude d’être à l’ombre de Celui qui sait tout et peut tout. Et puisqu’il lui a fait grâce de devenir une nouvelle créature en Lui, l’Homme a également le devoir et non pas l’obligation d’agir également en connaissance de cause. Pourquoi ? Parce que les merveilles de l’amour de Dieu dans sa vie le poussent également à faire preuve d’amour autour de Lui malgré les difficultés quotidiennes.

Quand un enfant de Dieu est convaincu du bien-fondé de ce qu’il fait, ce que les autres pensent importe peu. Là où les autres verront la souffrance tout court, il verra la souffrance dans l’espérance parce qu’en effet il est un enfant d’espérance qui cependant ne doit pas accepter n’importe quoi au prétexte de cette  même espérance.

Souffrance, dignité humaine et responsabilités mutuelles

Tout le monde est appelé à porter sa croix au quotidien parce que ce sont des efforts permanent à travers des activités diverses qui permettent de corriger les erreurs du passé et mieux préparé l’avenir. C’est la raison pour laquelle les parents travaillent dure pour assurer une éducation de qualité à leurs enfants qui eux-mêmes se lèvent tous les jours pour se rendre à l’école ou étudier leur leçons. C’est également la raison pour laquelle les enseignants leur donne des devoirs à faire à la maison, et leurs parents, des tâches ménagères en plus de contrôler si leur apprentissage se déroule convenablement. C’est aussi la raison pour laquelle certaines personnes refusent de se compromettre pour avoir certaines faveurs.

S’il faut souffrir, il faut souffrir dignement. Si le Christ se préoccupait uniquement de sa propre personne, aucun Homme ne serait sauvé à part Lui. Si une Femme en générale et une mère en particulier se préoccupait uniquement de sa propre personne, ses enfants n’auraient rien à manger. L’Homme doit porter sa part de souffrances parce qu’il a des devoirs à remplir envers ceux qu’il aime ou qu’il est appelé à aimer malgré le fait qu’il y en a qui se plaisent à voir les autres souffrir ou à être humilier parce qu’ils veulent faire naître et faire perdurer un sentiment de dépendance.

Exister c’est peiner au quotidien en vue d’un bien individuelle et collectif. Pour les chrétiens en particulier et les enfants de Dieu en général, les épisodes douloureux du quotidien se traversent avec le Christ ; raison pour laquelle, quoiqu’il en soit et quoiqu’il advienne, leur espérance ne leur décevra jamais.

Français|Anglais

__________________________________________________________________________________

Recommandation :

Le chrétien et la souffrance

Ajouter un commentaire

Anti-spam