Analyse/Les règles que la société établie pour permettre aux Hommes de vivre paisiblement et revendiqué leur droits quand il le faut sont également des interpellations à l’endroit de tout citoyens confondus quel que soit le rang social parce que la contribution de tous est de rigueur dans la promotion des bonnes valeurs qui elles-mêmes nécessitent au préalable une éducation de qualité à la base. En maternelle ou en section d’initiation à la lecture, quand une institutrice ou un instituteur dit aux enfants sous sa responsabilité de prononcer ou d’épeler un mot, ils le font. Et il en est de même pour les comportements à afficher en société. Ils ne se contentent pas uniquement d’écouter ; ils mettent également en pratique ce qui leur a été enseigné avec l’aide de leur parents qui comme leur enseignants ont le devoir de les aider à grandir et persévéré dans la droiture tout en apportant des réponses à leur interrogations en fonctions de leur niveau de compréhension dans un monde où les valeurs morales à transmettre et à retransmettre sont constamment à l’épreuve des contre-valeurs.
Un chef d’État africain fit le choix de récompenser grandement en Octobre 2021 un jeune homme qui avait refusé de garder pour lui ce qui ne l’appartenait pas car disait-il et nous allons le paraphraser, ses parents ne l’ont pas appris à se comporter de la sorte. Cet exemple qui ne nous fait pas oublier les autres acte de même nature que nous observons de manière sporadiques dans nos sociétés matérialistes à l’extrême, est la preuve tangible que dans tout ce que les Hommes font, ou tout ce qu’ils ont fait le choix de faire, ils se doivent de demeurer fidèle à leur éducation de base. Celle qu’ils ont reçu quand leur conscience était encore innocente et qui leur donnera toujours malgré tout la faculté de faire preuve de sincérité et d’intégrité même quand ces valeurs seront misent à l’épreuve par certaines circonstances insidieuses de la vie. Si en effet pour certains il est inadmissible de se comporter avec exemplarité ou de façon vertueuse dans un monde gangréné par des injustices écœurantes, il importe toutefois de noter que tous ceux qui prennent illégalement ce qui ne leur appartient pas et se retrouvent en prison sont le reflet de la société dans laquelle ils vivent ; c’est-à-dire, une société où la démesure se moque de la mesure au quotidien. Une société où au lieu de se contenter de ce qu’on a pour ne pas envier ce que les autres ont, et espérer avoir mieux non pas ce que les autres ont, mais ce que nous avons déjà, on préfère être victime d’une réalité qui se contamine et entretien des rapports conflictuels insensés et déplorable.
La nécessite de la juste mesure se résume à ceci : Être un écolier ou une écolière et se contenter de ne faire que l’école. La même chose est valable pour les collégiens, lycéens et étudiants car on ne peut pas l’être et être à la fois un trafiquant de drogue ou consommateur de stupéfiant. Même si c’est ce que nos sociétés ont adoptés officieusement, ce n’est pas ce que l’école enseigne et recommande. Si un enfant ou un adulte doit faire autre chose en dehors du fait d’aller à l’école ou de faire des études, ce qu’il doit faire doit être en conformité avec les valeurs que l’école défend et surtout que le but recherché ou l’argent gagné n’ai pas une source moralement inacceptable. Et pour en être capable il faut déjà avoir une éducation de qualité à la base. Nous nous plaignons que nos pays se portent mal à cause de la corruption, des détournements et autres malversations alors que c’est nous même qui contribuons à produire de tels individus.
Lire aussi: L'honnêteté: Une question de bonne moralité factrice de véritable réussite sociale
Dans la définition de l’enfant de William Wordsworth issue de son poème « my heart leaps up », en français « mon cœur bondit » (1802), il mentionne que c’est « le père de l’homme » pour dire que l’Homme est le produit de ses habitudes et du comportement qu’il a eu à développer depuis sa tendre enfance. il faut également y voir un appel à nous souvenir de la qualité d’éducation que nous avons reçu quand nous étions enfant pour ne pas nous contenter de certaines éducations de parcours très souvent tronquées, sournoises, hypocrites et perverses à la limite.
Il n’y a rien de plus sincère qu’un enfant de la maternelle et de la section d’initiation à la lecture ou du cours préparatoire. La suite du parcours scolaire nécessite un accompagnement qui doit être suivie à la loupe parce que l’heure est grave. Plusieurs jeunes gens se choisissent comme modèles des incarnations des contre-valeurs les plus abjectes.
Le sens patriotique semble avoir foutu le camp même s’il y a des preuves tangibles de sa présence. Qu’est-ce que mon pays attend de moi ? Voilà une question que tout le monde devrait se poser quel que soit ce qu’il fait ou entreprend de faire tout en se rappelant toujours la qualité d’éducation qu’il a reçu et également les rectifications qui ont du s’opérés au cours du temps. À une telle personne on ne dit pas ce qu’elle doit faire ; on lui rappelle uniquement des devoirs qu’elle a peut-être oublier. Et même quand on le fait, en parlant bien évidemment du rappel de mémoire, on ne le fait pas avec une attitude de condescendance mais avec celle d’une enseignante de la maternelle qui connait vraiment les fondements de la pédagogie car, pour ne pas demeurer dans la démesure, il faut tout simplement se contenter de bien faire ce qu’on a à faire en développant un esprit critique qui nous permettra de ne pas accepter ce que nous ne voulons pas mais ce que nous préférons faire parce que c’est en conformité avec la droiture de notre conscience qui n’est que le reflet ou le produit de la qualité d’éducation que nous avons reçu avant notre tendre enfance ou le stade de l’adolescence. Et c’est esprit critique dont il est question se manifeste déjà de manière innocente chez les enfants en maternelles et au primaire. Ils ont parfois des questions dont la pertinence interpelle les plus âgés. Si on dit par exemple de ne pas faire ceci, pourquoi les autres le font? Il s’agit en fait de répondre aux questions suivantes : Sommes-nous plus juste que les autres ou alors ce sont les autres qui sont plus mauvais que nous? Les réponses à ces interrogations se trouvent dans le choix de la juste mesure au quotidien car en faisant le choix de cette option, l’exercice de notre liberté respecte non seulement celle des autres, mais contribue également à la promotion des bonnes mœurs dans un monde en crise de valeurs.
Français|Anglais